Page 1 sur 8

Message Publié : 05 Fév 2007, 19:17
par Pastorius
LETTRE DE LIAISON
des militants combattant
pour le Front Unique
des syndicats de l'enseignement public

ISSN 1245-0286
www.frontunique.com


La responsabilité des dirigeants du SNES, de la FSU :

Pour le retrait du projet de décret De Robien cassant le statut des professeurs du secondaire, pour défaire le gouvernement Chirac Villepin Sarkozy :

APPELEZ TANT QU’IL EST ENCORE TEMPS A LA MANIFESTATION CENTRALE A PARIS AU SIEGE DU GOUVERNEMENT ET A LA GREVE POUR PERMETTRE AUX ENSEIGNANTS D’Y PARTICIPER


Le Conseil d’Etat vient de juger conforme le scélérat décret De Robien contre le statut des enseignants. Sa promulgation par le ministre est imminente.

Les professeurs du second degré n’acceptent pas : la grève du 25 Janvier suivie à 40 % en Seine Saint Denis, malgré sa limitation au département, les tentatives de mobilisation des collègues dans les établissements, la grève dans plusieurs collèges de Marseille en témoigne.

A quelques mois des présidentielles, dont le candidat commun UMP MEDEF a clairement indiqué qu’il entendait l’utiliser comme une rampe de lancement pour une nouvelle offensive contre tous les droits des travailleurs, (liquidation des droits à la retraite, liquidation de la carte scolaire, destruction de la législation du travail), le congrès national de la FSU offrait la possibilité d’organiser le combat pour défaire le gouvernement Chirac Villepin Sarkozy, lui faire rentrer dans la gorge son projet scélérat.

C’est le sens de la motion présentée par le courant Front Unique au congrès national.

a écrit :Motion « action » présentée par le courant Front Unique

Le congrès de la FSU :
- Considérant que les mobilisations en cours montrent qu’il est encore possible d’arracher le retrait du projet de décret brisant les statuts de 1950
- Considérant qu’infliger une défaite sur cette question au gouvernement à moins de trois mois des élections présidentielle serait de première importance pour briser la vague d’attaques qui déferle contre tous les personnels (EPEP, etc.)
- Décide d’appeler à la grève à une manifestation centrale et nationale, à Paris, au siège du pouvoir, dans l’unité des organisations syndicales sur le mot d’ordre de retrait du projet de décret de Robien, et ce avant le début des vacances de février.
Il invite ses syndicats nationaux les plus directement concernés à faire de même.


Mais qu’ont décidé ceux qui l’ont rejetée, les dirigeants de la FSU, du SNES, les délégués au congrès national FSU, délégués dont une bonne part, quasi – permanents syndicaux, n’auront ni à subir la mobilité et la bivalence, ni à subir une baisse de leur pouvoir d’achat de près de 8% comme 80000 d’entre nous.

Ils ont décidé d’inviter les enseignants « aux actions locales » et départementales, se dérobant à leurs propres responsabilités. Ils ont décidé d’appeler à une grève Fonction Publique sur « les salaires, les postes », alors que la première diminution de salaire pour les professeurs, c’est celle qui procède du décret de 50, alors que l’immense majorité des 5500 suppressions de poste dans le second degré procèdent de l’application du décret. Alors qu’il y a urgence absolue, que le décret est sur le point de paraître, que la première zone va être en vacances le 10 février, ils ont décidé d’attendre pour, après le 8, « envisager les suites », dans un « mouvement pour l’Education ».

Ils ont décidé de tenter d’enterrer toute possibilité de défaire le gouvernement sur le mot d’ordre : retrait du projet de décret De Robien.

Ils ont délivré un véritable laisser passer au gouvernement Chirac Villepin Sarkozy !

C’est inacceptable !

Les syndicats, le SNES, la FSU appartiennent à ceux qui par leurs voix aux élections professionnelles, ou par leur adhésion leur donnent les moyens d’exister.

Les centaines de déchargés syndicaux dispensés de faire cours à hauteur de leurs décharges doivent être au service des enseignants et non soumis à la politique du gouvernement Chirac Villepin Sarkozy.

Le courant Front Unique appelle les syndiqués du SNES à se regrouper sur cet objectif à l’occasion des prochaines élections internes au SNES.

Il appelle les collègues dans les établissements à se regrouper sur cette orientation

Le 3 février 2007

Message Publié : 12 Fév 2007, 12:34
par Pastorius
FO reprend largement nos mots d'ordre à son compte. Serait-ce un produit de l'action pernicieuse engagée par la fraction secrète de CPS au sein du syndicat FO des Lycées et Collèges? :D

Ou bien la détermination réelle d'une fraction du corps enseignant à ne pas laisser passer la destruction de leurs statuts?

http://www.fo-snfolc.fr/IMG/pdf/decret_50_...NFOLC_09-02.pdf

Message Publié : 13 Fév 2007, 11:36
par Pastorius
Les camarades du PT ont raison de calquer "leur" ligne sur la nôtre!

Vive la ligne de défense des acquis!

A bas la ligne de "défense de la Nation"!

Ci-après la Lettre de Liaison n°112:

a écrit :LETTRE DE LIAISON
des militants combattant                                               
pour le Front Unique       
des syndicats de l'enseignement public
         
ISSN 1245-0286
www.frontunique.com

LIQUIDATION DU DECRET DE 50 : LES ENSEIGNANTS N’ACCEPTENT TOUJOURS PAS !

LA DEFAITE DU GOUVERNEMENT CHIRAC VILLEPIN SARKOZY EST ENTRE LES MAINS DES DIRIGEANTS DU SNES ET DES AUTRES SYNDICATS DU SECOND DEGRE :
QU’ILS APPELLENT A LA MANIFESTATION NATIONALE
AU SIEGE DU GOUVERNEMENT ET A LA GREVE POUR S’Y RENDRE !


Le 8 février, les enseignants ont à nouveau montré leur disponibilité au combat
Alors même  que dans les mots d’ordre des fédérations, le mot d’ordre de retrait du décret De Robien avait disparu, alors même que dans les établissements, tombaient les dotations horaires globales intégrant déjà par anticipation l’application du décret, les enseignants du second degré en étant encore majoritairement en grève le 8 février l’ont indiqué avec clarté : ils n’acceptent pas le décret De Robien, la diminution de salaire, la bivalence, la suppression de l’ association sportive en EPS etc.

Le gouvernement Chirac Villepin Sarkozy table sur le refus des directions syndicales d’organiser l’affrontement contre lui et c’est pourquoi dès le lendemain du 8, le ministère a annoncé la sortie imminente du décret.

Et que propose la direction du SNES au soir du 8 février ?
« A chaque établissement son action anti- décret » : grève du zèle, ajournement des examens blancs… actions unitaires au niveau du département, de l’académie »
L’intersyndicale ne dit pas autre chose : « actions locales,… dans les départements et académies.. du 12 février au 9 mars initiatives communes ( grèves, manifestations, rassemblements, etc.) en liaison notamment avec les réunions des commissions techniques paritaires) »

Peut on gagner par une poussière d’actions locales, par des grèves dispersées et égrenées dans le temps, par des manifestations locales ?
Tout le monde sait bien que non. Ce qui est nécessaire : c’est la manifestation centrale contre le gouvernement pour le défaire, et la grève pour permettre à toute la profession de s’y rendre.

C’est ce que réclament à juste titre par exemple les professeurs du lycée Jean Jaurès de Montreuil réunis en Assemblée Générale :
« Les professeurs du lycée Jean-Jaurès de Montreuil (93), réunis en Assemblée Générale ce mardi 6 février, avec leurs sections syndicales FO et SNES instruits des conditions désastreuses dans lesquelles se prépare la rentrée 2007 pour leur établissement : une centaine d’heures supprimées pour un solde net de 42 élèves en moins ;imputant cette dégradation sur le compte de l’application par anticipation du décret de Robien sur les services des enseignants, notamment parce que la DHG prévoit la suppression de 45 heures de première chaire ;
inquiets de l’imminence de la signature de ce décret ;appellent les collègues à participer massivement à la grève et aux manifestations du 8 février en défense de leurs revenus, de leurs conditions de travail et de leur statut tel que le garantit le décret de 1950. Ils décident de lancer un ultimatum à M. le Recteur au 6 mars pour qu’il restitue les heures soustraites à leur DHG, à l’issue duquel ils se rendront en masse ce jour-là au Rectorat pour les reprendre.
Ils en appellent énergiquement à leurs instances syndicales pour qu’elles organisent le plus rapidement possible la grève avec manifestation nationale pour faire céder le Ministère : retrait du projet de réécriture du décret de 1950, restitution des heures aux établissements ! »


Serait – il possible par ailleurs de combattre pour le retrait du projet de décret de Robien et d’aller participer à la  mise en œuvre dans les Comités Techniques Paritaires Académiques et dans les Conseils d’administration d’établissement des suppressions de poste et de la DHG (dotation horaire globale), quitte à accompagner cette participation de déclarations de protestation solennelle dont le gouvernement n’a que faire ? Evidemment non !

La direction du SNES comme celle des autres syndicats du secondaire doivent donc appeler nationalement au boycott de toutes instances de mise en œuvre du décret De Robien ( CTP et Conseils d’administration)

Telle est la voie qui permettrait d’infliger une défaite au gouvernement Chirac Villepin Sarkozy. La détermination des personnels fait que cette voie est encore ouverte mais il y a urgence.

Les dirigeants annoncent  « un nouveau rendez vous unitaire à la mi mars » ( intersyndicale), un « prochain rendez vous national que la profession donnera au ministère de l’Education » ( communiqué de la direction nationale du SNES. Pour sa part dans un tract national daté du 9 février le Syndicat Force Ouvrière des lycées et collèges se prononce « pour la manifestation nationale dans l’unité au ministère ».

Il faut  donc exiger  que l’ensemble des dirigeants organisations syndicales du second degré appellent à la
MANIFESTATION  CENTRALE NATIONALE A PARIS
AU SIEGE DU GOUVERNEMENT
POUR LE RETRAIT PUR ET SIMPLE DU PROJET DE DECRET

Et qu’ils appellent nationalement  au
BOYCOTT A TOUS LES NIVEAUX ( CTP , CA) DE SA MISE EN ŒUVRE.

C’est une telle demande qu’il faut faire prévaloir partout dans les assemblées générales d’enseignants

Message Publié : 13 Fév 2007, 15:12
par Crockette
FO comme le PT, avec ces deux orgas, le prolétariat peut dormir enfin en paix. :-P

Message Publié : 14 Fév 2007, 23:28
par Valiere
FO comme le PT, avec ces deux orgas , sans compter les maires ruraux indépendants? le prolétariat peut dormir enfin en paix.

Message Publié : 15 Fév 2007, 15:09
par Pastorius
C'est vrai qu'avec SUD et Emancipation, au moins, il peut cracher de la bile entre deux siestes, le prolétariat :whistling_notes:

Sérieusement, aucune contribution valable à verser au dossier de la lutte contre la casse des statuts?

Message Publié : 16 Fév 2007, 22:01
par Eric
(Crockette @ mardi 13 février 2007 à 16:12 a écrit :FO comme le PT, avec ces deux orgas, le prolétariat peut dormir enfin en paix. :-P

Il est vrai que le prolétariat en lutte ne croise jamais le chemin de la LCR. Et lorsque les travailleurs cherchaient l'issue vers la grève générale en 2003, ils ont retrouvé face à eux LO en flanc-garde des appareils CGT et FSU qui faisaient tout pour l'empêcher !

Message Publié : 16 Fév 2007, 22:51
par logan
(Eric @ vendredi 16 février 2007 à 22:01 a écrit :
(Crockette @ mardi 13 février 2007 à 16:12 a écrit :FO comme le PT, avec ces deux orgas, le prolétariat peut dormir enfin en paix. :-P

Il est vrai que le prolétariat en lutte ne croise jamais le chemin de la LCR. Et lorsque les travailleurs cherchaient l'issue vers la grève générale en 2003, ils ont retrouvé face à eux LO en flanc-garde des appareils CGT et FSU qui faisaient tout pour l'empêcher !
Ridicule.

vous n'irez jamais nulle part avec des calomnies et des tics de langage de ce genre.