A propos de la politique des Verts

Message par laredorte » 05 Fév 2007, 17:27

a écrit :
A propos de l’orientation des Verts


Les Verts est un mouvement politique que les médias ont l’habitude de présenter “à gauche”. Ce parti ne se revendique pas du mouvement ouvrier. Face à la destruction de l’environnement de l’homme, jeunes et travailleurs peuvent légitimement s’inquiéter. C’est sur cette inquiétude que s’appuient les Verts ? Pour quelle politique ?
Les Verts sont nés en 1982 de la fusion du Parti écologiste et de la Confédération écologiste. Antoine Waechter fera 3,8 % aux élections présidentielles de 1988 sur l’orientation “ni gauche ni droite”. De cela Waechter déduira que l’on peut aller “avec la droite” ou “avec la gauche” selon les circonstances. En 1994, lors de leur assemblée générale de Lille, les Verts changent d’orientation pour aller vers des alliances durables dans le cadre de la gauche plurielle. C’est alors Dominique Voynet qui sera porte-parole de l’organisation. Aux élections présidentielles de 1995, elle récoltera 3,8 % des suffrages. Pour la présidentielle de 2007, 7 candidats à l’investiture étaient proposés au vote des adhérents. Dominique Voynet a été élue à une courte majorité pour représenter les Verts. Les Verts ont une petite organisation de jeunes : la “souris verte”. Prenons quelques axes d’orientation autour desquels s’ordonne
cette organisation.

Union Européenne : le soutien sans faille des Verts.

En 1992, les Verts soutiennent le traité de Maastricht et appellent à voter OUI. En juin 1999, la liste des Verts aux élections européennes, conduite par Daniel Cohn-Bendit, obtient 9,72 % des voix, les Verts envoient neuf députés européens à Bruxelles. Au niveau européen, les Verts sont dirigés par Daniel Cohn Bendit (député au “Parlement” européen, qui a soutenu toutes les étapes de la mise en place de l’Union Européenne).
En 2003, les verts participent à un appel “Economistes Européens pour une Politique Alternative en Europe” en vue du vote sur la “constitution” européenne. Ce très long texte est tout simplement un appel à s’engager à fond dans la construction européenne sous prétexte de critique du texte de la “constitution” européenne. On y trouve les propositions suivantes : “Le Parlement Européen et les parlements nationaux doivent s’engager dans une plus grande coordination des politiques économiques” ; “La mission de la BCE doit être élargie et inclure un objectif de croissance et de plein emploi” ; “Le budget de l’UE doit être augmenté à hauteur de 5 % du PIB européen à l’horizon de 2007” ; “Un cadre pour des politiques macroéconomiques plus efficaces et plus démocratiques” ; “Des services publics réformés”; “Des institutions plus fortes, des règles et des moyens au secours du Modèle social européen” ; “L’adoption d’une directive-cadre ou d’une plate-forme européenne commune garantissant un niveau minimum de services d’intérêt général.”
Bref, renforcer à l’aide de propositions constructives les dispositifs institutionnels de l’Union Européenne créés par le traité de Maastricht !
Lors du référendum sur la “constitution” européenne en 2005, les Verts ont appelé à voter oui après un référendum interne. La résolution qui présentait la position du mouvement indiquait : “Les Verts disent OUI au TCE pour mieux le réviser”. Puis deux lignes plus bas : “Les Verts regrettent que l’unanimité des Etats reste la règle de base pour réviser le TCE dans son ensemble.” Dans une tribune écrite par les têtes de listes “Verts” aux élections européennes de 2004, on pourra lire : “La première partie [du TCE] propose une indispensable démocratisation des mécanismes de l’Union : simplification des procédures, clarté des compétences, pouvoirs citoyens renforcés. Ainsi l’Europe serait dotée d’une vraie gouvernance politique au travers d’une Commission plus cohérente. La démocratie européenne gagnerait plus par ce seul traité “constitutionnel”, qu’au travers de tous ses traités passés confondus.” C’est explicite : pour les Verts, la “constitution européenne” est un concentré de démocratie. Après la victoire historique du peuple contre l’Union Européenne à travers le rejet massif de la “constitution” européenne, les Verts annonceront dans une communication du 31 mai 2005 : “Le Collège exécutif des Verts prendra, dans les prochains jours, avec ses homologues européens des initiatives communes en direction de la gauche française et européenne, tant politique, syndicale, qu’associative. Ils travailleront ensemble à de nécessaires propositions en vue de construire une autre Europe.”
Une sorte de plan B, comme le propose actuellement Sarkozy et Royal ?
Voici un extrait de leur position au moment du conseil européen de 2005 après la victoire du vote NON : “Ces 16 et 17 juin, le Conseil européen se réunit pour la première fois après le rejet du TCE par la France et les Pays-Bas. Les Verts souhaitent, à cette occasion réaffirmer clairement leur attachement à doter l’Europe d’une Constitution et, en tout état de cause, dépasser l’actuel Traité de Nice. Il s’agit de promouvoir la nécessité impérative d’un espace politique européen au-dessus de l’espace économique. Les Verts sont en effet pour une Europe résolument fédérale
qui dépasse la logique intergouvernementale, refuse tout repli souverainiste d’où qu’il vienne.” Le problème, ce ne sont donc pas les directives de privatisations, la destruction des bases de la civilisation et des nations européennes.
Non, pour les Verts, le problème c’est le “souverainisme d’où qu’il vienne”.

Dans leur programme pour les élections présidentielles de 2007, le passage sur l’Union européenne est intitulé : « Redonner du sens au projet européen ». On trouve les propositions suivantes concernant l’école : « Mettre en place une dimension européenne dans tous les programmes éducatifs nationaux. » ; « Harmoniser les diplômes. ». Tout cela, on connaît bien : c’est la réforme Fillon sur les lycées, le plan des destructions des diplômes LMD sur les facs. Les Verts ont même des propositions pour les pays « nouveaux entrants » : « Proposer un plan “Marshall” à destination des nouveaux pays membres avec des fonds structurels renforcés afin de favoriser la solidarité entre les régions d’Europe. » Les fonds structurels pour accompagner la destruction de l’industrie dans le cadre des régions : c’est exactement ce que met en place l’Union européenne. Pour liquider l’industrie, voici ce que proposent les Verts : « La politique industrielle doit relever de la responsabilité de l’UE plutôt que des États en ce qui concerne la maîtrise de la gestion des ressources naturelles non renouvelables. » Plus loin : « Le tiers secteur d’économie sociale et solidaire, riche en emplois doit bénéficier d’un cadre législatif européen propre. » Bref, l’Union Européenne détruit tout : les Verts les soutiennent sur tous les plans.
Dans un récent communiqué de presse en date du 7 avril 2006, on peut lire au sujet du budget de l’Union européenne : « Le compromis que viennent d’accepter les eurodéputé-e-s, avec quatre milliards d’euros supplémentaires par rapport aux négociations de décembre, alors qu’ils en demandaient 12, est loin de ce qu’il faudrait pour que l’Europe se dote d’un budget crédible… Encore une fois, nous constatons que les Etats membres ne sont pas prêts à s’engager plus avant dans la construction européenne, ils ne sont pas prêts à donner à l’Union Européenne les moyens nécessaires pour de véritables politiques sociales et environnementales. » Les politiques sociales, on connaît : c’est la baisse du coût du travail. Et il faudrait encore plus d’argent pour aller jusqu’au bout ?
Les Verts lance ainsi un appel : « Nous appelons le Parlement européen et les gouvernements des Etats membres à aller encore plus loin... Enfin, les Verts souhaitent que s’ouvre dès à présent la réflexion sur la refonte de la structuration des recettes de l’UE : il est urgent d’avancer vers plus d’autonomie budgétaire pour l’Union européenne, avec des ressources propres… » Donc il faudrait que l’Union européenne puisse avoir ses propres ressources, pour aller le plus loin possible ? Cette logique, les travailleurs et les peuples d’Europe savent pertinemment où elle mène : à la destruction des nations, aux oukases sous forme de directive. Il faudrait renforcer tout cela ?

Les Verts pour la décentralisation et destruction des communes, pour le dynamitage de la démocratie.

Les Verts, dans le domaine de l’éclatement de la République, n’ont pas simplement émis quelques idées d’orientation générale. Dominique Voynet fut ministre entre 1997 et 2001 sous Jospin, et renforça le dispositif législatif mis en place précédemment par Pasqua pour aider à l’émergence des « Pays » à travers la loi de 1999, la LOADDT : Loi d'Orientation de l'Aménagement Durable du Territoire. Cette loi explique dans son article 1 : « La politique nationale d'aménagement et de développement durable du territoire participe, dans le respect du principe de subsidiarité, à la construction de l'Union européenne ». Les pays servant à permettre le découpage du territoire en 42 pays, afin de développer la dynamique d’intercommunalité : « cette réorganisation de l’Etat à partir des « pays » sera sans aucun doute le point de départ d’une nouvelle dynamique de cette coopération intercommunalité que nous jugeons tous absolument nécessaire » (1). Cette orientation définit par Pasqua en 1994 sera entièrement reprise et appuyé par Voynet trois ans plus tard.
Voilà à quoi a participé Dominique Voynet, ministre écologiste.
Dans un communiqué de 2001 sur la loi du Littoral en Corse, les Verts annonce une grande victoire contre la république : « Malgré les manœuvres de retardement du Président de la République, malgré le harcèlement des jacobins de droite et de gauche, le processus poursuit sa marche en avant. C’est une bonne nouvelle… Avec Les Verts corses, nous serons attentifs à ce que rien ne vienne bloquer un processus qui permet enfin de rénover une République centralisée et sclérosée ».
Quelques mois plus tard : « Durant le vote à l’Assemblée nationale de la loi sur la Corse, le Ministre de l’Intérieur, Daniel Vaillant, a proposé de relancer la décentralisation, la Corse devenant ainsi une vitrine institutionnelle pour d’autres régions. Les Verts, très régionalistes et très décentralisateurs, ne peuvent que se féliciter de ces déclarations qui confortent d’ailleurs le rapport Mauroy, peu mis en valeur jusqu’à ce jour. » Les Verts applaudissent ainsi à tour de bras le ministre de droite éclatant la République en Régions autonomes…
Dans leur programme pour les présidentielles de 2007, on trouve une ode à la réforme de l’état : « Par ailleurs, l’expérience montre que la bonne taille de gestion démocratique des affaires publiques de proximité se situe à une échelle de 3 500 à 10 000 habitants. C’est pourquoi il convient de reconcevoir l’architecture et le découpage du territoire en collectivités locales de la façon suivante :
• Communes (avec subdivisions des entités actuelles en zones urbaines et regroupements en zones rurales, pour atteindre l’échelle susmentionnée).
• Regroupements de communes en “agglomérations” en zones urbaines et en “pays” en zones rurales, tenant compte de coopérations de projets réellement pratiquées et cohérentes, et non de la seule volonté préfectorale “descendante”.
• Régions (avec suppression des départements ou intégration comme simple échelon de gestion régionale). »
Ce projet ne tombe pas de nulle part : c’est l’orientation au mot près de l’Union européenne qui veut en finir avec le triptyque révolutionnaire hérité de 1789 « commune, département, état » pour le remplacer par la bonne gouvernance « intercommunalité, régions, Union européenne ».
Quelques lignes plus loin, les Verts dévoilent leur intention de s’adapter à 100 % à l’Europe des régions : « il est nécessaire de créer de nouvelles entités et de procéder à des redécoupages géographiques : région basque, établissement de coopération inter-régionale occitane, collectivité territoriale à statut spécifique pour la Catalunya nord, réunification de la Savoie, de la Bretagne, de la Normandie, etc. Un transfert de compétences et d'espaces de souveraineté, ainsi que des moyens nécessaires à leur exercice, s'impose vers ces entités autonomes, de façon différenciée selon les demandes de leurs assemblées élues. En particulier, le statut spécifique de la Corse doit évoluer vers celui des autres îles de l'Union Européenne. »
Bien entendu, les Verts sont des inconditionnels du budget participatif : « Expérimenter de nouveaux dispositifs participatifs budgétaires. Une entrée des instances participatives dans les arbitrages budgétaires est à construire, sur le modèle des expériences de Porto Alegre et de nombreuses villes sud-américaines, qui  visent à imposer les priorités  populaires dans les choix de la puissance publique. »
Le projet de fusion entre EDF et Suez est l’occasion pour les Verts de développer leur orientation.
En effet dans un communiqué du 14 juin 2006 les Verts n’hésitent pas à se prononcer ouvertement pour le démantèlement du service public :
« Nous souhaitons une gestion décentralisée voire une régionalisation des services publics de proximité, comme le prévoyait d’ailleurs la loi de 1946 de nationalisation de l’électricité et du gaz. Il est nécessaire en outre que GDF puisse négocier avec des partenaires publics et privés locaux pour développer les économies d’énergie et les énergies renouvelables. »
Les Verts se prononcent pour leur régionalisation et pour des partenariats avec le secteur privé.
Enfin, les Verts soutiennent l’éclatement de l’école au nom des « langues régionales ». En 2001, suite à l’introduction de l’enseignement en langue régionale par Lang, un communiqué annonce : « Les Verts se félicitent des nouvelles orientations de la politique en faveur des langues régionales à l’école telles qu’elles ont été annoncées par le Ministre Jack Lang le 25 avril dernier… on salue bien volontiers le progrès réalisé : «  L’enseignement bilingue sera reconnu pour la première fois » » ; Le communiqué rajoutant : « Il est vrai que ces mesures ne constituent qu’un premier pas. Les Verts souhaitent ainsi qu’elles soient entérinées par la loi, en attendant que soit votée, de manière plus générale, une loi-cadre sur les langues et cultures régionales. Cela passera enfin par la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires signée par la France en mai 1999. »
Tout cela, bien entendu, au nom de l’écologie…


Destruction des forces productives : les Verts, bras armé idéologique de la « décroissance » et de la destruction des forces productives.

Dans le monde entier, les masses sont confrontées à la destruction des forces productives, des entreprises, des industries qui permettent pourtant la satisfaction des besoins sociaux de l’humanité. Or dans les milieux altermondialistes, certains se sont mis à prêcher en faveur de cette destruction sous l’appellation « décroissance ». Le problème ne viendrait pas du capitalisme pourrissant qui ne survit que par la destruction, mais des masses qui consomment trop, des industries et des paysans qui produisent trop. Rappelons que l’une des caractéristiques de l’impérialisme, c’est que les mouvements de capitaux (la spéculation) prennent largement le pas sur la production des marchandises. L'économiste français Maurice ALLAIS (prix Nobel en 1988) a évalué que la circulation des marchandises sur le marché mondial correspondait à 3 %, tandis que la "circulation" des capitaux fictifs (ou spéculatifs), qui ne peuvent être investi dans la production, comptait pour 97 % !
En 1968 est créé un Club réunissant des personnalités diverses et variées, des économistes, des fonctionnaires internationaux et des industriels de 53 pays. L’initiative de ce rassemblement, appelé « Club de Rome », revient à Aurelio Peccei, qui n’était autre qu’un des dirigeant de Fiat. Un rapport sur l’écologie fut commandé, qui porta le titre français : « Halte à la croissance ? » (1972). En 1974, un deuxième rapport sorti sous le titre : « Sortir de l'ère du gaspillage : demain ». C’est de ce Club de réflexion que sortiront les notions d’emprunt écologique, de décroissance et de développement durable.
Qu’en disent les Verts ?
Stéphane Poli, délégué à l’environnement pour les Verts, a représenté ce parti lors d’une « marche pour la décroissance » les samedi 2 et dimanche 3 juillet de Nevers à Magny-Cours, aux côtés de Paul Ariès, José Bové, Albert Jacquard et Serge Latouche. Dans l’intervention qu’il y a fait, on a pu entendre la chose suivante : « opter pour la décroissance c’est aussi remettre en cause cette course folle au gigantisme, ce gigantisme déshumanisant qui éloigne toujours plus les citoyens des lieux de décision ». La guerre et la destruction des forces productives ravages la planète, et le représentant des Verts accuse le « gigantisme ». Rendant hommage au « Club de Rome » il explique : « Si nous sommes réunis aujourd’hui pour cette marche en faveur de la décroissance, c’est parce que nous partageons pour l’essentiel ces valeurs et cette vision du monde. Pourtant, 30 ans après l’appel du Club de Rome et malgré l’émergence de cette nouvelle pensée politique, tant reste à faire. »
C’est naturellement que les Verts participeront à un colloque intitulé « Défaire le développement » par l’association « La ligne d’horizon - les amis de François Partant » avec Le Monde diplomatique, colloque qui se déroulera du 28 février au 3 mars 2002. Il était accueilli au Palais de l’UNESCO avec le soutien de nombreuses ONG. 
Dans un texte de l’été 2005 écrit par Joël Chenais, responsable de la commission environnement des Verts, on trouve ces remarques sur la décroissance : « Il s’agit bien de tracer les pistes afin de sortir du « toujours plus », sachant que l’écologisation des modes de production et de consommation, leurs relocalisations, ne feront pas disparaître les limites intrinsèques de la bio-géo-chimio-sphère. ». On a bien lu : il est question d’aller plus loin que la simple « relocalisation » (comprendre : délocalisation) des moyens de production, donc des forces productives. Or comment aller plus loin, si ce n’est en détruisant des pans entiers de l’industrie, comme c’est le font les gouvernements de ces dix dernières années ?
L’auteur conclut ainsi : « Il est évident que si 80 % des français doivent réduire leur empreinte écologique, que nous devons proposer des mesures qui permettent de le faire de façon sélective et équitable, en mettant à contribution proportionnellement à l’impact nocif des individus. Le Français « moyen » n’acceptera certains renoncements que si les plus riches, les plus gaspilleurs, seront ceux, éventuellement par la contrainte, qui réduiront le plus leur empreinte. Cela implique aussi de la part des pouvoirs publics la mise en place de politiques industrielles volontaristes, en particulier de reconversion… »
Peut-il y avoir discussion là-dessus ? Pas pour le responsable de la commission environnement des Verts, qui explique : « Choisir entre la croissance et la décroissance matérielle n’est donc pas de l’ordre des sujets négociables entre humains ». Comment comprendre ?
Selon ce responsable écologiste, le seul impact négatif existant est celui des individus, des « français moyens », qu’il faut contraindre à la réduction de leur « emprunte écologique » (traduire : leur pouvoir d’achat) en proposant la liquidation de l’industrie. Le monde de rêve des Verts porte un nom : le capitalisme pourrissant, c'est-à-dire celui que subissent des millions d’hommes et de femmes (dans la bouche des Verts : « les français moyens ») qui se battent chaque jour pour préserver leur droit à se soigner, à travailler, à se loger, c’est à dire à exister.


Les Verts pour la destruction de l’environnement.


On pourrait croire que si les Verts défendent des positions réactionnaires sur tous les plans, ils leur restent au moins la défense de l’environnement. Malheureusement, même là, les Verts sont à la pointe pour tout détruire. En effet, il n’y a pas de meilleurs défenseurs du protocole de Kyoto que les Verts.
Le protocole de Kyoto a été longuement analysé dans La Vérité n°47. Signé en 1997, adopté par 159 pays, il met en place le marché financier du « droit à polluer » : les entreprises de pays qui polluent rachètent les parts de droit à polluer d’autres entreprises qui sont en dessous des normes maximales. Rien à voir avec la défense de l’environnement : il s’agit de spéculer sur la pollution. Qu’en disent les Verts ?  Dans un communiqué à la presse du 6 avril 2000, on peut lire : « Dans la lutte contre le réchauffement de la planète, la France fait un grand pas aujourd’hui en étant le premier pays industrialisé à ratifier le protocole de Kyoto, adopté en décembre 1997. Les Verts se réjouissent de cette volonté politique ». Puis, en  février 2005 : « Le troisième moment phare de février 2005 à Kyoto fut la Conférence Officielle pour la mise en œuvre du Protocole de Kyoto avec la participation des ministres Japonais, d’officiels des Nations Unies mais aussi de notre Ministre Verte du Kenya et Prix Nobel, Wangari Maathai. » Les Verts participent donc directement à la mise en œuvre du protocole de Kyoto via leur ministre.
Nous invitons l’ensemble de nos lecteurs à se saisir de ces éléments afin de mieux apprécier dans quelle voie sont engagés les Verts.






(1) Voir à ce propos l’ouvrage de Denis Parigaux, Racket et mise à mort des communes II, crise de l’Etat et crise urbaine, Selio, 1995.
laredorte
 
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Inscription : 08 Jan 2007, 21:14

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