
Contribution à l’Histoire du Trotskysme français,
« Besancenot, Gluckstein, Laguiller…et quelques autres »
Par Daniel Coquema,
Docteur en science politique
Agrégé d’économie et gestion
29 mai 2005 : « un sacré coup de tonnerre dans un ciel pas du tout serein ».
Après le rejet massif de la « Gauche plurielle » en avril 2002, le même rejet massif de l’U.M.P et du M.E.D.E.F en mars 2004 aux élections régionales, c’est le rejet massif des trois à la fois le 29 mai 2005, 55% pour le Non au référendum sur le projet de constitution européenne: dans les trois cas, c’est le refus des contre-réformes imposées par l’Union européenne et ses traités de Maastricht et d’Amsterdam
« Ce n’est pas une réforme que veulent les Français, c’est une révolution… » : C’est ainsi que « Le Soir », grand quotidien belge, résumait fort justement le résultat des élections régionales françaises des 21 et 28 mars 2004.
La France, en effet, a des traditions révolutionnaires bien ancrées : 1789-1794, 1830,1848, 1871, 1919-1920, 1936, 1945-1947,1953 ,1968 .
Les grèves généralisées de 1995 et 2003 dans les services publics, la grève générale des étudiants et lycéens en mars-avril 2006 contre le contrat première embauche, ne sont-elles pas des signes avant-coureurs d’une nouvelle situation révolutionnaire ?
En 2003, lors de la grève généralisée sur les retraites et la décentralisation, Raffarin fanfaronnait : « ce n’est pas la rue qui gouverne » ; après la révolte des banlieues en novembre 2005, la rue impose le retrait du CPE en avril 2006, Chirac-De Villepin doivent céder.
En finir avec la Cinquième République , rompre avec le carcan de l’Union européenne et ses maîtres de Washington, préparer la grève générale par des assemblées générales souveraines sur les lieux de travail , dans les quartiers ( intégrant les organisations syndicales respectueuses de la souveraineté de ces assemblées) , AG élisant des comités de délégués , mandatés , contrôlés , révocables par la base , comités qui pourraient se fédérer aux niveau local , départemental , national et ainsi ouvrir la voie à la constitution d’un Gouvernement des travailleurs , par les travailleurs , pour les travailleurs, un nouveau Gouvernement de la Commune : telles devraient être les perspectives ouvertes par ce véritable séisme politique .
Qu’en pensent les différentes organisations se réclamant du Trotskysme en France , notamment la LCR ( Ligue Communiste Révolutionnaire ) , LO ( Lutte Ouvrière ) , le CCI ( Courant Communiste Internationaliste ) , principal courant interne du PT ( Parti des Travailleurs ) ? Pourquoi ces différentes organisations ? D’où viennent-elles ? Quelles sont leur Histoire, leurs histoires ? Quelles sont leurs politiques, leurs divergences, leurs perspectives ? Respectent-elles les principes de la Quatrième internationale ? L’Altermondialisme est-il une alternative? Est-il la forme moderne de l’Internationalisme? Peut-on parler de « famille trotskyste » ? Quelles perspectives avec les présidentielles de 2007 ?
A eux trois, LCR, LO et PT ont rassemblé plus de 10% des suffrages exprimés et plus de 3 millions de voix le 21 avril 2002 ; ils ont joué un rôle important (on verra dans quel sens) lors des grandes grèves de 1995 et 2003 …
L’heure n’est-elle pas venue de construire un grand Parti des Travailleurs, section française de la Quatrième Internationale, qui manque dans ce pays ?
Sur le site http://www.lulu.com (cliquer sur « la boutique », puis « chercher tous les livres », puis la rubrique « politique »),
« Besancenot, Gluckstein, Laguiller…et quelques autres »
Par Daniel Coquema,
Docteur en science politique
Agrégé d’économie et gestion
29 mai 2005 : « un sacré coup de tonnerre dans un ciel pas du tout serein ».
Après le rejet massif de la « Gauche plurielle » en avril 2002, le même rejet massif de l’U.M.P et du M.E.D.E.F en mars 2004 aux élections régionales, c’est le rejet massif des trois à la fois le 29 mai 2005, 55% pour le Non au référendum sur le projet de constitution européenne: dans les trois cas, c’est le refus des contre-réformes imposées par l’Union européenne et ses traités de Maastricht et d’Amsterdam
« Ce n’est pas une réforme que veulent les Français, c’est une révolution… » : C’est ainsi que « Le Soir », grand quotidien belge, résumait fort justement le résultat des élections régionales françaises des 21 et 28 mars 2004.
La France, en effet, a des traditions révolutionnaires bien ancrées : 1789-1794, 1830,1848, 1871, 1919-1920, 1936, 1945-1947,1953 ,1968 .
Les grèves généralisées de 1995 et 2003 dans les services publics, la grève générale des étudiants et lycéens en mars-avril 2006 contre le contrat première embauche, ne sont-elles pas des signes avant-coureurs d’une nouvelle situation révolutionnaire ?
En 2003, lors de la grève généralisée sur les retraites et la décentralisation, Raffarin fanfaronnait : « ce n’est pas la rue qui gouverne » ; après la révolte des banlieues en novembre 2005, la rue impose le retrait du CPE en avril 2006, Chirac-De Villepin doivent céder.
En finir avec la Cinquième République , rompre avec le carcan de l’Union européenne et ses maîtres de Washington, préparer la grève générale par des assemblées générales souveraines sur les lieux de travail , dans les quartiers ( intégrant les organisations syndicales respectueuses de la souveraineté de ces assemblées) , AG élisant des comités de délégués , mandatés , contrôlés , révocables par la base , comités qui pourraient se fédérer aux niveau local , départemental , national et ainsi ouvrir la voie à la constitution d’un Gouvernement des travailleurs , par les travailleurs , pour les travailleurs, un nouveau Gouvernement de la Commune : telles devraient être les perspectives ouvertes par ce véritable séisme politique .
Qu’en pensent les différentes organisations se réclamant du Trotskysme en France , notamment la LCR ( Ligue Communiste Révolutionnaire ) , LO ( Lutte Ouvrière ) , le CCI ( Courant Communiste Internationaliste ) , principal courant interne du PT ( Parti des Travailleurs ) ? Pourquoi ces différentes organisations ? D’où viennent-elles ? Quelles sont leur Histoire, leurs histoires ? Quelles sont leurs politiques, leurs divergences, leurs perspectives ? Respectent-elles les principes de la Quatrième internationale ? L’Altermondialisme est-il une alternative? Est-il la forme moderne de l’Internationalisme? Peut-on parler de « famille trotskyste » ? Quelles perspectives avec les présidentielles de 2007 ?
A eux trois, LCR, LO et PT ont rassemblé plus de 10% des suffrages exprimés et plus de 3 millions de voix le 21 avril 2002 ; ils ont joué un rôle important (on verra dans quel sens) lors des grandes grèves de 1995 et 2003 …
L’heure n’est-elle pas venue de construire un grand Parti des Travailleurs, section française de la Quatrième Internationale, qui manque dans ce pays ?
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