
La grève "appauvrit" la France, selon Ernest-Antoine Seillière
PARIS (AP) - Le président du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) Ernest-Antoine Seillière estime que "la France s'appauvrit dans la rue", à l'heure de la mobilisation syndicale contre la réforme des retraites proposée par le gouvernement.
"Après les journées d'inaction fériées, les ponts, la RTT, voici ce qu'on appelle une journée d'action, c'est-à-dire une journée de grève", a déploré mardi Ernest-Antoine Seillière lors de la conférence de presse au siège du MEDEF. "Si la France ne se gouverne pas dans la rue, le MEDEF vous dit, elle s'appauvrit dans la rue".
Le patron des patrons a jugé qu'"on verra les conséquences de ces journées pendant lesquelles la France ne travaille pas dans le chiffre du chômage, dans une croissance qui devient de plus en plus faible, dans les déficits de nos systèmes sociaux, dans les déficits publics".
"Ce n'est pas servir la France que de l'empêcher de travailler mais le MEDEF dit aux Français de choisir", a-t-il ajouté.
Selon le président du MEDEF, "si on ne réforme pas les retraites, les retraites seront menacées et un jour détruites". "Ne pas les réformer, c'est les condamner", a conclu Ernest-Antoine Seillière. AP
PARIS (AP) - Le président du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) Ernest-Antoine Seillière estime que "la France s'appauvrit dans la rue", à l'heure de la mobilisation syndicale contre la réforme des retraites proposée par le gouvernement.
"Après les journées d'inaction fériées, les ponts, la RTT, voici ce qu'on appelle une journée d'action, c'est-à-dire une journée de grève", a déploré mardi Ernest-Antoine Seillière lors de la conférence de presse au siège du MEDEF. "Si la France ne se gouverne pas dans la rue, le MEDEF vous dit, elle s'appauvrit dans la rue".
Le patron des patrons a jugé qu'"on verra les conséquences de ces journées pendant lesquelles la France ne travaille pas dans le chiffre du chômage, dans une croissance qui devient de plus en plus faible, dans les déficits de nos systèmes sociaux, dans les déficits publics".
"Ce n'est pas servir la France que de l'empêcher de travailler mais le MEDEF dit aux Français de choisir", a-t-il ajouté.
Selon le président du MEDEF, "si on ne réforme pas les retraites, les retraites seront menacées et un jour détruites". "Ne pas les réformer, c'est les condamner", a conclu Ernest-Antoine Seillière. AP