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Message Publié : 04 Nov 2006, 15:26
par Louis
il est a signaler d'ailleurs que les seuls forces politiques qui se soient mobilisés contre cette loi inique sont des "sandinistes critiques"... Assez paradoxalement, c'est d'ailleurs des héritiers du courant catho (de la "théologie de la libération) présent dans le front sandiniste qui se retrouvent dans la branche qui a choisi d'affronter politiquement l'église, alors que ortéga représentait une composante "laique" sinon athée, mais qui accepte maintenant de composer avec les curetons les plus réactionnaires...

Message Publié : 04 Nov 2006, 19:56
par satanas
(Louis @ samedi 4 novembre 2006 à 15:26 a écrit : alors que ortéga représentait une composante "laique" sinon athée, mais qui accepte maintenant de composer avec les curetons les plus réactionnaires...
Décidemment c'est une manie de plus en plus répandue dans certains secteurs de l'extrême-gauche.....hein , Louis ?



:roll:

Message Publié : 04 Nov 2006, 20:22
par Louis
y'a aussi l'extreme gauche qui accepte de composer avec le républicanismes le plus réactionnaire. Pour moi ça vaux guere mieux....

Message Publié : 04 Nov 2006, 20:37
par canardos
sans entrer dans la polémique hors sujet avec ceux qui considerent que s'opposer aux imans qui veulent imposer le voile à l'école à l'école, c'est faire du "républicanisme laicard", oubliant que nous sommes des athées antireligieux, je mettrais ce court extrait du dernier livre de krivine qui illustre à la fois les illusions sur Ortega et les illusions électoralistes de la LCR.

Krivine admire implicitement le respect par les sandinistes du résultat des élections organisées en accord avec la Contra... entérinant la victoire de la contrerévolution

a écrit :


Soir de défaite

Je me trouvais à Managua [ capitale du Nicaragua, NDLR ] lors des élections générales de 1990. Plusieurs dirigeants sandinistes étaient opposés aux élections, estimant qu’elles se tenaient sous le chantage à la terreur de la Contra et des États-Unis et que, dans un pays en guerre, la compétition électorale devenait une caricature de démocratie. Mais la majorité du FSLN [ Front sandiniste de libération nationale, NDLR ] ne voulait pas revenir sur ses promesses, quitte à perdre le pouvoir. Des milliers d’observateurs internationaux de tous les partis étaient présents, à la demande du gouvernement. J’étais venu pour la IVe Internationale, comme observateur « objectif ». De fait, personne ne remit en cause la régularité et la validité du scrutin. Et la nuit de la défaite, c’est au centre électoral que j’assistai à la déroute du FSLN. Nous étions des centaines à l’intérieur du bâtiment, des milliers dehors. À l’annonce des résultats, ni cris ni appels à la vengeance. Mais un silence éprouvant et beaucoup de larmes... Un respect total du verdict des urnes, mais aussi un sentiment de défaite, des rêves envolés. [...]