Les mesures "pascales" prises par le gouvernement réduisant drastiquement le remboursement de centaines de médicaments abondamment prescrits constituent une nouvelle atteinte aux droits des assurés sociaux après celle déjà prise par Martine Aubry, en son temps.
C'est un pas de plus vers la marchandisation de la santé car ces décisions antisociales - des millions d'assurés n'ayant pas de "complémentaire" devront payer - se doublent d'une vision libérale d'ouverture du marché des soins aux appétits des compagnies d'assurance privées, en embuscade.
Avec l'attaque sur les retraites, ces mesures appellent une lutte d'ensemble des salariés pour faire respecter leurs droits élémentaires face au gouvernement UMP-MEDEF.
Le 1er mai prochain sera l'occasion d'une première riposte qui devra être suivie d'un large mouvement social interprofessionnel.
Le 22 avril 2003.