non aux subventions publiques versées aux diminicains

[Valiere]

On peut aimer ou pas le Da Vinci Code. On peut le critiquer pour plusieurs raisons différentes.
Les représentants de l'Eglise catholique n'ont pas aimé.
Bon.
Les dominicains de St Maximin (où selon la légende Marie-Madeleine serait parvenue) ont monté un spectacle "pour rétablir la Vérité sur Marie Madeleine". OK...
Là où ça se gâte franchement, c'est quand il se réalise avec des subventions des collectivités territoriales, conseil général du Var et conseil régional PACA...
Voici des éléments sur Internet
http://blogs.aol.fr/tbiet/joconde/entries/825
Et ci-dessous l'article d'une publication laïque, le "Combat Laïque" du CREAL (Comité de Réflexion et d'Action Laïque") de Seine-Maritime. C'est la première publication à en avoir parlé.

QD

Oseille à la Marie-Madeleine




Décidément, le Da Vinci Code, best-seller mystico-fantastique, tourneboule les esprits pieux .

Après avoir été condamné par le Vatican lors de sa sortie, le roman mondialement diffusé, n'a pas manqué de susciter des plus vives réserves du côté du Var, à Saint-Maximin exactement où des Dominicains gardent et cela depuis 1275, le tombeau de Marie-Madeleine.

Que vient faire là ce personnage que les prosélytes chrétiens eux-mêmes ont du mal à situer dans les Evangiles selon les passages de Luc auxquels ils se réfèrent ou la tradition choisie entre celle de ses reliques ramenées à Constantinople par l'empereur Léon VI et celle qui en pince pour le débarquement de la sainte aux Saintes-Maries de la Mer d'où elle ira vivre plus de trente ans en contemplation dans la grotte de la Sainte-Baume.

Bref, une telle solidité historique ne pouvait qu'autoriser l'auteur du roman à prendre quelque familiarité avec la vie privée de Marie-Madeleine. En effet, le roman laisse entendre que la sainte aurait eu des relations bibliques avec Jésus himself. Les dominicains étatsuniens avaient en 2003 signalé ces débordements romanesques mais néanmoins iconoclastes à leurs homologues varois. Ceux-ci ont alors fondé une association dans le but est de laver l'affront ainsi fait à la sainte pécheresse présentée comme « la plus flamboyante des femmes de l'Evangile ». L'idée de produire un spectacle lyrique et chorégraphique, « La dame de pourpre », retraçant la vie de la dame en question et en particulier son arrivée miraculeuse en Provence s'est fait jour essentiellement pour « éviter la pensée unique sur Marie-Madeleine ».

Mêler la Provence à cette entreprise évangélique ne doit pas avoir de rapport avec la demande et l'obtention de subventions diverses pour permettre de boucler le budget de 175 000 euros nécessaire à la création de cette oeuvre de réhabilitation pour laquelle il est prévu trois représentations : la Région PACA et le Conseil Général du Var et la SACEM y participant pour un tiers.

[MadMaxIII]

Je serais citoyen provençal, je protesterais carrément contre le sujet même de la pièce, à savoir l'utilisation de l'espace provençal à des fins calotines! :hinhin: