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Message Publié : 20 Mai 2006, 14:38
par Koceila
Dans une interview accordée à France Télévision Ségolène Royale parle de faire voter une loi afin de rendre obligatoire l'adhésion à un syndicat, de leur choix, l'ensemble des salariés.

Je ne sais pas si elle appliquera cette déclaration une fois élue ou ce sont des paroles en l'air; mais ce n'est pas triste on tombe dans le système américain!

Et si elle est appliquée, il est fort possible que l'on voit apparaître des syndicats maison où si un salarié veut-être embauché doit adhérer obligatoirement.

Message Publié : 20 Mai 2006, 15:21
par Mickaël
Il restera toujours 2 syndicat de choix : CFDT et MEDEF!!! :prosterne: :vomit2:

Message Publié : 23 Mai 2006, 13:36
par artza
(Koceila @ samedi 20 mai 2006 à 16:38 a écrit :Dans une interview accordée à France Télévision Ségolène Royale parle de faire voter une loi afin de rendre obligatoire l'adhésion à un syndicat, de leur choix, l'ensemble des salariés.

Je ne sais pas si elle appliquera cette déclaration une fois élue ou ce sont des paroles en l'air; mais ce n'est pas triste on tombe dans le système américain!

Et si elle est appliquée, il est fort possible que l'on voit apparaître des syndicats maison où si un salarié veut-être embauché doit adhérer obligatoirement.

Je ne suis pas sur qu'aux Etats-Unis l'adhésion syndicale soit obligatoire.

Je sais par contre qu'il n'y a pas si longtemps elle était dans certaines entreprises fortement découragée.

Voir le film "Norma Rae".

De même l'adhésion syndicale ne visera pas forcément le renforcement artificiel et obligé de "syndicats maison" mais plus simplement celui des confédérations existantes qui ont démontré chacune à sa manière leur sens des responsabilités.

Déjà dans certaines entreprises (Assurances?) on pratique le "chèque syndical".
Le patron accorde à chaque salarié un chèque que celui-ci remet au syndicat de son choix.
C'est un peu différent mais ça va dans le même sens, intégration des syndicats aux pouvoirs publics et collaboration de classes à tout va.

Enfin le monopole syndical de l'embauche au départ était une bonne chose. Il battait en brèche le pouvoir patronal d'embaucher qui il veut comme il veut.

Oui il ne faut pas laisser le pouvoir de licencier... et d'embaucher aux mains des patrons.

Message Publié : 23 Mai 2006, 13:56
par artza
OK, trois fois OK Vérié.

Mais existe-t-il d'initiatives ouvrières sans risques de dérives?

La révolution russe elle-même, sans vouloir réouvrir cette discussion, fut quand même une bonne chose.

Pourquoi ce serait le patron qui décide qui sera notre collègue demain?

Nous contestons son droit de licencier comme celui d'embaucher à son goût.

En fait l'émotion populaire contre le CPE c'était ce sentiment.

Message Publié : 23 Mai 2006, 14:12
par quijote
(artza @ mardi 23 mai 2006 à 15:56 a écrit : OK, trois fois OK Vérié.

Mais existe-t-il d'initiatives ouvrières sans risques de dérives?

La révolution russe elle-même, sans vouloir réouvrir cette discussion, fut quand même une bonne chose.

Pourquoi ce serait le patron qui décide qui sera notre collègue demain?

Nous contestons son droit de licencier comme celui d'embaucher à son goût.

En fait l'émotion populaire contre le CPE c'était ce sentiment.

A mon avis , ça ne peut que renforcer la collaboration patronat syndicats . qui peuvent toujours ainsi faire avaliser par les syndicats " les contraintes économiques" Notre rôle , n'est pas de nous substituer au patron , ni de proposer des aménagements ... et puis regardez ce qui s 'est passé au sein des Comités d 'Entreprise , les syndicats se comportant comme de vrais patrons , parfois

Et je ne crois pas qu 'il faille confondre avec le " contrôle ouvrier " qui se déroule dans un tout autre contexte ; un contexte de " double pouvoir"

Message Publié : 24 Mai 2006, 09:43
par artza
(quijote @ mardi 23 mai 2006 à 16:12 a écrit :
A mon avis , ça ne peut  que renforcer la collaboration patronat  syndicats . qui peuvent toujours ainsi faire avaliser par les syndicats " les contraintes économiques"  Notre rôle , n'est pas de nous substituer au patron , ni de proposer des aménagements ... et puis regardez ce qui s 'est passé au sein des Comités d 'Entreprise  , les syndicats se comportant comme de vrais patrons , parfois

Et je ne crois pas qu 'il faille confondre avec le " contrôle ouvrier " qui se déroule dans un tout autre contexte ; un contexte de " double pouvoir"

Je pense que l'on est d'accord.

Maintenant quel problème avec le "contrôle ouvrier"?

Si on reconnait la nécéssité de celui-ci et l'aptitude de la classe ouvrière à l'exercer, évidemment dans les circonstances qui le permettent, je ne vois qu'est-ce qui pourrait contraindre au respect du monopole patronal "divin" d'embauche.