Nul ne regrettera le régime sanguinaire de Bagdad mais avant d'exulter à la vue de la chute des statues de Saddam Hussein, nos pensées vont aux victimes tant de l'horrible dictature qu'à celles écrasées sous le déluge de bombes et d'obus (à l'uranium appauvri ?) des armées de Bush et Blair.
A ce jour, les seules armes de destruction massive utilisées en Irak sont celles des troupes d'occupation et l'effondrement du régime sanguinaire montre que l'Irak - dont la dictature fut complaisamment aidée par les puissances occidentales durant des décennies - ne constituait en rien une menace pour la sécurité du monde comme les néo-conservateurs intégristes de la Maison Blanche nous le serinent depuis des mois.
Au lâche soulagement atlantiste de la droite chiraquienne, pressée de s'asseoir à la table du festin pour avoir sa part du gâteau, nous opposons la nécessité de redonner aux irakiens la maîtrise de leur destin en se réappropriant leurs richesses.
Ce n'est ni à MM Bush et Blair ni même aux postulants onusiens d'installer un régime à leur dévotion dans la continuité de la croisade impériale comme les uns et les autres s'y préparent mais aux peuples de l'Irak.
C'est pourquoi, le mouvement anti-guerre continuera de dénoncer les forces d'invasion et samedi 12 avril prochain, nous serons nombreux à clamer, de par le monde : TROUPES D'OCCUPATION HORS DE L'IRAK IMMEDIATEMENT, L'IRAK AUX IRAKIENS.