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Message Publié : 28 Mars 2006, 00:28
par DocStarrduck
a écrit :Tract distribué ce midi devant France Télécom à Bercy

Il suffirait d'un rien…

Un rien qui pourrait changer le rapport de force. Ce sont toujours les petits grains de sable qui enrayent la machine.

Depuis plusieurs semaines le mouvement des étudiants et des lycéens contre le CPE, CNE, etc., se développe. Il serait temps, que nous (travailleurs, chômeurs, mouvements déjà en lutte…) réagissions en nous mettant en grève générale, sans attendre les mots d'ordre des centrales syndicales (la claque prise lors du mouvement sur les retraites en 2003 a été encore une preuve de leur frilosité à défendre réellement des projets de société). La casse des services publics, et toutes les directives patronales et gouvernementales convergent vers un seul but : le développement de la misère sociale. Salaire, retraite, logement, santé, éducation, culture, immigration, environnement, etc., la liste des angles d'attaque s'allonge. Au fil des années, nous perdons petit à petit notre espace vital.

C'est au quotidien que nous côtoyons, que nous vivons la précarité. Un documentaire, Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés, sorti récemment, analyse les harcèlements divers subis dans le monde du travail et la fragilisation (donc une forme de précarité) des salariés. Tous sont effectivement touchés (cadres, ouvriers), la plupart sont en CDI, mais tous subissent de plein fouet la politique du profit maximal des entreprises. Ce film révèle toutes les questions liées aux formes d'organisation du travail, aux relations qui s'établissent entre les gens et aux nouvelles formes d'exploitation et de domination. À quel degré d'insulte, d'humiliation, de dénigrement de la personne, de viol de la dignité humaine, que ce soit dans le monde du travail ou personnel, faudra-t-il arriver pour que nous réagissions ? En janvier, le journal 20 minutes publiait : « La CGT a dénoncé l'existence d'un fichier nominatif illégal dans un centre d'appels de France Télécom, dans le quartier de Bercy (12e), avec des appréciations comme « ingérable » ou « molle », visant 170 salariés… » Qu'en est-il, aujourd'hui, au sein de votre entreprise ? Pourquoi ce fichier existe- t-il ? A-t-il été au moins détruit ? Pas un jour ne se passe sans qu'un ami, collègue, parent, une rencontre… où les réflexions des uns et des autres ne témoignent du mal aise, grandissant, dû à cette société marchande.

Il est parfois plus facile de se soumettre à l'ordre, parce que l'obéissance permet d'éviter toute prise d'initiative et toute pensée. Si la précarité n'est pas une fatalité, son rejet demande l'effort d'une prise de conscience de tout un chacun. L'effort de réfléchir sur un choix de société, et sur comment arriver à la finalité de ce projet. Les événements de ces dernières semaines pourraient nous permettre d'en être le levier. Pour cela il faut d'abord prendre une position radicale : la grève générale, seul moyen d'ébranler les dirigeants et seul moment où il est possible de créer des espaces de discussions et de solidarité.

GRÈVE GÉNÉRALE POUR REPRENDRE NOTRE VIE EN MAIN

Des salariés, non salariés, chômeurs, étudiants, précaires… 27 mars 2006

Message Publié : 28 Mars 2006, 00:44
par DocStarrduck
a écrit :J'ai pris un jour pour manifester car je pense que c'est important de montrer qu'on est pas d'accord et qu'on va dans le mur avec ce CPE. Il nous prend vraiment pour des c..s.
Je suis un priviligié (fonction publique) mais c'est pas pour ca que je suis pas solidaire avec les jeunes (putain on dirait un vieux qui parle... pourtant c'est pas le cas )


http://165308.aceboard.net/165308-1151-322...e-Spin-Calc.htm

Message Publié : 28 Mars 2006, 01:12
par DocStarrduck
a écrit :Les syndicats appellent à un mardi noir pour faire plier le premier ministre
François-Xavier Bourmaud
27 mars 2006, (Rubrique France)

Les organisations syndicales attendent des grèves et manifestations organisées demain qu'elles mobilisent les salariés du secteur privé.


À LA RUE et aux salariés du privé de parler. Après l'échec de la «première étape» de la reprise du dialogue entre Matignon et les syndicats, les opposants au CPE s'apprêtent à organiser un «mardi noir» demain avec manifestations et appels à la grève dans toute la France. De l'aveu des grandes centrales comme du gouvernement, cette journée marquera un «tournant» dans la crise du CPE.

Du côté syndical, on souligne en tout cas que toutes les étapes de la contestation depuis deux mois ont marqué un élargissement de la mobilisation. Le dernier défilé syndical, samedi 18 mars, avait permis d'étendre le mouvement de contestation aux parents, grands-parents et retraités, il s'agira demain de conquérir les salariés du privé. Car ce ne sera pas tant l'ampleur des manifestations que la mobilisation de ces derniers qui permettra aux syndicats d'envisager de faire encore grimper la mobilisation d'un cran si Dominique de Villepin campait sur ses positions au soir du 28 mars.

Blocage de l'économie

A cet égard, pour estimer le succès ou non de la journée de demain, il faudra la rapporter au 7 mars, dernière journée comparable avec manifestations et appels à la grève. Les cortèges avaient alors rassemblé de 400 000 à 1 million de personnes en France dans un climat qui n'était pas encore marqué par l'apparition des casseurs et de l'atmosphère de violence qui prévaut depuis la semaine dernière.

En outre, les transports n'avaient pas connu de grosses perturbations. Quand aux appels à la grève interprofessionnelle lancés par Force ouvrière, Solidaires et la FSU, ils n'avaient été que très peu suivis.La donne change demain avec de grosses difficultés d'ores et déjà annoncées dans les transports et de nombreux appels à la grève ou à des arrêts de travail lancés par l'ensemble des syndicats dans les secteurs de la banque, de l'énergie, de la chimie, de la métallurgie, du tabac et des médias notamment.

Plus qu'au nombre de manifestants, c'est donc au niveau de blocage de l'économie que se mesurera le succès de ce «mardi noir». L'ampleur du front syndical, sa solidité et son union plaident en tout cas pour une mobilisation d'envergure.

Si le premier ministre maintient le CPE, Force ouvrière a déjà annoncé qu'elle proposerait aux autres organisations d'appeler à la poursuite de la grève interprofessionnelle. A la CGT, Bernard Thibault rappelle que, lors des grèves de 1995, il avait fallu vingt jours de blocage des transports pour qu'Alain Juppé retire sa réforme de la Sécurité sociale.



Les organisations syndicales attendent des grèves et manifestations organisées demain qu'elles mobilisent les salariés du secteur privé.


À LA RUE et aux salariés du privé de parler. Après l'échec de la «première étape» de la reprise du dialogue entre Matignon et les syndicats, les opposants au CPE s'apprêtent à organiser un «mardi noir» demain avec manifestations et appels à la grève dans toute la France. De l'aveu des grandes centrales comme du gouvernement, cette journée marquera un «tournant» dans la crise du CPE.

Du côté syndical, on souligne en tout cas que toutes les étapes de la contestation depuis deux mois ont marqué un élargissement de la mobilisation. Le dernier défilé syndical, samedi 18 mars, avait permis d'étendre le mouvement de contestation aux parents, grands-parents et retraités, il s'agira demain de conquérir les salariés du privé. Car ce ne sera pas tant l'ampleur des manifestations que la mobilisation de ces derniers qui permettra aux syndicats d'envisager de faire encore grimper la mobilisation d'un cran si Dominique de Villepin campait sur ses positions au soir du 28 mars.

Blocage de l'économie

A cet égard, pour estimer le succès ou non de la journée de demain, il faudra la rapporter au 7 mars, dernière journée comparable avec manifestations et appels à la grève. Les cortèges avaient alors rassemblé de 400 000 à 1 million de personnes en France dans un climat qui n'était pas encore marqué par l'apparition des casseurs et de l'atmosphère de violence qui prévaut depuis la semaine dernière.

En outre, les transports n'avaient pas connu de grosses perturbations. Quand aux appels à la grève interprofessionnelle lancés par Force ouvrière, Solidaires et la FSU, ils n'avaient été que très peu suivis.La donne change demain avec de grosses difficultés d'ores et déjà annoncées dans les transports et de nombreux appels à la grève ou à des arrêts de travail lancés par l'ensemble des syndicats dans les secteurs de la banque, de l'énergie, de la chimie, de la métallurgie, du tabac et des médias notamment.

Plus qu'au nombre de manifestants, c'est donc au niveau de blocage de l'économie que se mesurera le succès de ce «mardi noir». L'ampleur du front syndical, sa solidité et son union plaident en tout cas pour une mobilisation d'envergure.

Si le premier ministre maintient le CPE, Force ouvrière a déjà annoncé qu'elle proposerait aux autres organisations d'appeler à la poursuite de la grève interprofessionnelle. A la CGT, Bernard Thibault rappelle que, lors des grèves de 1995, il avait fallu vingt jours de blocage des transports pour qu'Alain Juppé retire sa réforme de la Sécurité sociale.



Les organisations syndicales attendent des grèves et manifestations organisées demain qu'elles mobilisent les salariés du secteur privé.


À LA RUE et aux salariés du privé de parler. Après l'échec de la «première étape» de la reprise du dialogue entre Matignon et les syndicats, les opposants au CPE s'apprêtent à organiser un «mardi noir» demain avec manifestations et appels à la grève dans toute la France. De l'aveu des grandes centrales comme du gouvernement, cette journée marquera un «tournant» dans la crise du CPE.

Du côté syndical, on souligne en tout cas que toutes les étapes de la contestation depuis deux mois ont marqué un élargissement de la mobilisation. Le dernier défilé syndical, samedi 18 mars, avait permis d'étendre le mouvement de contestation aux parents, grands-parents et retraités, il s'agira demain de conquérir les salariés du privé. Car ce ne sera pas tant l'ampleur des manifestations que la mobilisation de ces derniers qui permettra aux syndicats d'envisager de faire encore grimper la mobilisation d'un cran si Dominique de Villepin campait sur ses positions au soir du 28 mars.

Blocage de l'économie

A cet égard, pour estimer le succès ou non de la journée de demain, il faudra la rapporter au 7 mars, dernière journée comparable avec manifestations et appels à la grève. Les cortèges avaient alors rassemblé de 400 000 à 1 million de personnes en France dans un climat qui n'était pas encore marqué par l'apparition des casseurs et de l'atmosphère de violence qui prévaut depuis la semaine dernière.

En outre, les transports n'avaient pas connu de grosses perturbations. Quand aux appels à la grève interprofessionnelle lancés par Force ouvrière, Solidaires et la FSU, ils n'avaient été que très peu suivis.La donne change demain avec de grosses difficultés d'ores et déjà annoncées dans les transports et de nombreux appels à la grève ou à des arrêts de travail lancés par l'ensemble des syndicats dans les secteurs de la banque, de l'énergie, de la chimie, de la métallurgie, du tabac et des médias notamment.

Plus qu'au nombre de manifestants, c'est donc au niveau de blocage de l'économie que se mesurera le succès de ce «mardi noir». L'ampleur du front syndical, sa solidité et son union plaident en tout cas pour une mobilisation d'envergure.

Si le premier ministre maintient le CPE, Force ouvrière a déjà annoncé qu'elle proposerait aux autres organisations d'appeler à la poursuite de la grève interprofessionnelle. A la CGT, Bernard Thibault rappelle que, lors des grèves de 1995, il avait fallu vingt jours de blocage des transports pour qu'Alain Juppé retire sa réforme de la Sécurité sociale.



Les organisations syndicales attendent des grèves et manifestations organisées demain qu'elles mobilisent les salariés du secteur privé.


À LA RUE et aux salariés du privé de parler. Après l'échec de la «première étape» de la reprise du dialogue entre Matignon et les syndicats, les opposants au CPE s'apprêtent à organiser un «mardi noir» demain avec manifestations et appels à la grève dans toute la France. De l'aveu des grandes centrales comme du gouvernement, cette journée marquera un «tournant» dans la crise du CPE.

Du côté syndical, on souligne en tout cas que toutes les étapes de la contestation depuis deux mois ont marqué un élargissement de la mobilisation. Le dernier défilé syndical, samedi 18 mars, avait permis d'étendre le mouvement de contestation aux parents, grands-parents et retraités, il s'agira demain de conquérir les salariés du privé. Car ce ne sera pas tant l'ampleur des manifestations que la mobilisation de ces derniers qui permettra aux syndicats d'envisager de faire encore grimper la mobilisation d'un cran si Dominique de Villepin campait sur ses positions au soir du 28 mars.

Blocage de l'économie

A cet égard, pour estimer le succès ou non de la journée de demain, il faudra la rapporter au 7 mars, dernière journée comparable avec manifestations et appels à la grève. Les cortèges avaient alors rassemblé de 400 000 à 1 million de personnes en France dans un climat qui n'était pas encore marqué par l'apparition des casseurs et de l'atmosphère de violence qui prévaut depuis la semaine dernière.

En outre, les transports n'avaient pas connu de grosses perturbations. Quand aux appels à la grève interprofessionnelle lancés par Force ouvrière, Solidaires et la FSU, ils n'avaient été que très peu suivis.La donne change demain avec de grosses difficultés d'ores et déjà annoncées dans les transports et de nombreux appels à la grève ou à des arrêts de travail lancés par l'ensemble des syndicats dans les secteurs de la banque, de l'énergie, de la chimie, de la métallurgie, du tabac et des médias notamment.

Plus qu'au nombre de manifestants, c'est donc au niveau de blocage de l'économie que se mesurera le succès de ce «mardi noir». L'ampleur du front syndical, sa solidité et son union plaident en tout cas pour une mobilisation d'envergure.

Si le premier ministre maintient le CPE, Force ouvrière a déjà annoncé qu'elle proposerait aux autres organisations d'appeler à la poursuite de la grève interprofessionnelle. A la CGT, Bernard Thibault rappelle que, lors des grèves de 1995, il avait fallu vingt jours de blocage des transports pour qu'Alain Juppé retire sa réforme de la Sécurité sociale.

Les organisations syndicales attendent des grèves et manifestations organisées demain qu'elles mobilisent les salariés du secteur privé.

À LA RUE et aux salariés du privé de parler. Après l'échec de la «première étape» de la reprise du dialogue entre Matignon et les syndicats, les opposants au CPE s'apprêtent à organiser un «mardi noir» demain avec manifestations et appels à la grève dans toute la France. De l'aveu des grandes centrales comme du gouvernement, cette journée marquera un «tournant» dans la crise du CPE.

Du côté syndical, on souligne en tout cas que toutes les étapes de la contestation depuis deux mois ont marqué un élargissement de la mobilisation. Le dernier défilé syndical, samedi 18 mars, avait permis d'étendre le mouvement de contestation aux parents, grands-parents et retraités, il s'agira demain de conquérir les salariés du privé. Car ce ne sera pas tant l'ampleur des manifestations que la mobilisation de ces derniers qui permettra aux syndicats d'envisager de faire encore grimper la mobilisation d'un cran si Dominique de Villepin campait sur ses positions au soir du 28 mars.

Blocage de l'économie

A cet égard, pour estimer le succès ou non de la journée de demain, il faudra la rapporter au 7 mars, dernière journée comparable avec manifestations et appels à la grève. Les cortèges avaient alors rassemblé de 400 000 à 1 million de personnes en France dans un climat qui n'était pas encore marqué par l'apparition des casseurs et de l'atmosphère de violence qui prévaut depuis la semaine dernière.

En outre, les transports n'avaient pas connu de grosses perturbations. Quand aux appels à la grève interprofessionnelle lancés par Force ouvrière, Solidaires et la FSU, ils n'avaient été que très peu suivis.La donne change demain avec de grosses difficultés d'ores et déjà annoncées dans les transports et de nombreux appels à la grève ou à des arrêts de travail lancés par l'ensemble des syndicats dans les secteurs de la banque, de l'énergie, de la chimie, de la métallurgie, du tabac et des médias notamment.

Plus qu'au nombre de manifestants, c'est donc au niveau de blocage de l'économie que se mesurera le succès de ce «mardi noir». L'ampleur du front syndical, sa solidité et son union plaident en tout cas pour une mobilisation d'envergure.

Si le premier ministre maintient le CPE, Force ouvrière a déjà annoncé qu'elle proposerait aux autres organisations d'appeler à la poursuite de la grève interprofessionnelle. A la CGT, Bernard Thibault rappelle que, lors des grèves de 1995, il avait fallu vingt jours de blocage des transports pour qu'Alain Juppé retire sa réforme de la Sécurité sociale.


LE FIGARO