Vive la sociale !

Message par Front Unique » 14 Jan 2006, 21:18

a écrit :Au nom de l’emploi, précarité généralisée


Le gouvernement annonce « plan pour l’emploi » sur « plan pour l’emploi » : contrat Borloo, contrat de transition professionnelle, CDD senior, pouvant aller jusqu’à trente-six mois, etc…

Tous ces contrats précaires sont l’application des « lignes directrices intégrées » adoptées définitivement par un Conseil des ministres européens le 12 juillet dernier.

La ligne directrice intégrée N° 5 stipulait : « Les Etats membres devraient mener des réformes du marché du travail (…) en améliorant la flexibilité. »

La N° 21 complétait : « Favoriser la flexibilité (…) au moyen des actions suivantes :
- adapter la législation relative à l’emploi ;
- promouvoir et diffuser des formes innovatrices et adaptables d’organisation du  travail. »


Source : Informations Ouvrières N° 724 page 16 (Semaine du 5 au 11 janvier 2006)
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Message par Sterd » 14 Jan 2006, 22:53

Et bé. J'aurai jamais deviné que le gouvernement français avait attendu le 12 juillet 2005, qu'une réunion d'un Conseil des ministres européens lui intime l'orde à lui ainsi qu'au patronat français d'organiser la précarité du travail.
Je me rappelle bien que jusqu'au 11 juillet 2005, la précarité n'était pas du tout organisée, les gentils patrons français et le gentil gouvernement de la république avaient organisé le plein emploi et il n'était pas de semaine sans que l'on annonce de nouvelles mesures en faveur des ouvriers et des employés. Mais il a fallut ce 12 juillet 2005 ou le méchant Conseil des ministres européens à donné l'ordre, que dis-je l'ordre, le Diktat serait plus juste (ça sonne plus étranger et anti-France ça, le Diktat) A imposé sont dictat à la gentille République s'organiser la précarité, c'est une honte.
A bas les traités de Maastrich et d'Utrech qui dicte à nos gentils gouvernants et patrons d'organiser la précarité contre leur gré.

A bas l'Anti-France.











:hinhin:
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Message par ianovka » 14 Jan 2006, 23:16

:hinhin:
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Message par Front Unique » 15 Jan 2006, 00:11

Sécurité sociale : un basculement pour les assurés


Au 1er janvier 2006, tombent en même temps plusieurs mesures brutales : le forfait journalier hospitalier passe de 14 à 15 euros, un forfait de 18 euros entre en vigueur pour les actes médicaux supérieurs à 91 euros. Ces actes médicaux sont souvent des examens de routine, telle une IRM pour une névralgie à la tête ou une coloscopie pour une douleur digestive, par exemple. Et, ce même 1er janvier, le dispositif du « médecin traitant » entre en vigueur, avec une baisse du taux de remboursement des soins par la Sécurité sociale. Pour un malade ne passant pas par un parcours de soins, la Sécurité sociale ne remboursera plus que 11 euros pour une consultation chez un généraliste à 20 euros et 14 euros seulement pour une consultation chez un spécialiste à 27 euros.

Là encore, qui dicte cette décision de faire payer les assurés ?

Au nom du pacte de stabilité de l’Union européenne, fin 2004, le gouvernement français avait envoyé à la Commission européenne de Bruxelles un document dans lequel il s’engageait à diminuer les dépenses de santé jusqu’en 2007 de 11 milliards d’euros.

Et dans une communication de la Commission européenne sur la protection sociale, en date du 20 avril 2004, cette dernière exigeait : « Les Etats membres mettent en œuvre des mesures ou des réformes destinées à assurer l’équilibre financier des systèmes et qui s’appuient sur divers instruments », dont les « taux de remboursement, afin de responsabiliser et d’orienter la demande ». En faisant brutalement payer les assurés, le gouvernement ne fait que répondre aux injonctions de la Commission européenne.



Source : Informations Ouvrières N° 724 page 16 (Semaine du 5 au 11 janvier 2006)
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Message par Front Unique » 15 Jan 2006, 00:27

La Poste soumise à la loi de dérégulation postale


Au 1er janvier 2006, la loi dite de « régulation postale », adoptée en mai dernier par le Parlement, entre en application. Cette loi transpose la deuxième directive postale européenne qui ouvre à la concurrence les plis de plus de 50 g et permet ainsi aux opérateurs privés d’accéder au secteur du courrier. Pour anticiper la mise en œuvre de cette loi, la direction avait lancé un plan dit « Cap qualité courrier », qui supprime deux centres de tri sur trois et restructure les centre de distribution des facteurs, avec à la clé des milliers de suppressions d’emplois.

De surcroît, cette loi, transposition d’une directive européenne, crée la Banque postale, à qui est transférée « l’ensemble des droits, biens et obligations (bâtiments, outils d’exploitation, licences) liés aux services financiers » (décret d’application du 30 août 2005). Ainsi, la Banque postale fait main basse sur un pactole de 183 milliards d’euros.



Source : Informations Ouvrières N° 724 page 16 (Semaine du 5 au 11 janvier 2006)
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Message par Sterd » 15 Jan 2006, 00:27

(Front Unique @ dimanche 15 janvier 2006 à 00:11 a écrit : En faisant brutalement payer les assurés, le gouvernement ne fait que répondre aux injonctions de la Commission européenne.
:boulet: :karoli:

Pitié ... Faites quelque chose, au moins fusionnez tout. Parce que là au compte goutte, c'est trop. :pendu:

J'attend encore un peu pour voir si en page 17 de IO de cette semaine il n'y aurait pas le numéro de la directive de l'UE qui enjoignait à l'Anticyclone des Acores de nous envoyer cette cochonnerie froid sec qui m'a gelé mes mimines aujourd'hui. Après j'irais me coucher
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Message par Sterd » 15 Jan 2006, 00:29

[La lala schtroumpf lala]
Viens schtroumpfer en coeur
[La lala schtroumpf lala]
Ca t'portera bonheur

(sifflements)
Schtroumpfe d'un air joyeux
(sifflements)
Tout ira bien mieux

Ne te laisse pas abattre
C'est pas compliqué
Pour être heureux comme quatre
Il suffit de schtroumpfer

[La lala schtroumpf lala]
Viens, ne t'en fais pas
[Ta ta tata tata]
Et on schtroumpfera !

:schtroumpf:
Sterd
 
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Message par Jacquemart » 15 Jan 2006, 00:34

:33:
C'est une allusion au diktat de Maaschtroumpf ?
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Message par Sterd » 15 Jan 2006, 00:36

(Jacquemart @ dimanche 15 janvier 2006 à 00:34 a écrit : :33:
C'est une allusion au diktat de Maaschtroumpf ?
Au dikschtroumpf voyons ! :altharion:
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Message par Front Unique » 15 Jan 2006, 01:19

EDF : privatisation et, dans la foulée, six mille suppressions d’emplois

Le 8 décembre, EDF annonce six mille suppressions d’emplois d’ici à 2007. Cette décision, dévoilée trois semaines après la première cotation du groupe en Bourse, émane du projet industriel d’EDF 2005-2007, qui prévoyait de réaliser 1,5 milliard d’euros d’économies sur les dépenses de personnel.

Les conséquences ? Avant même cette décision, un délégué à la convention du 16 octobre, agent EDF à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), avait indiqué : « s’il y avait une tempête identique à celle de 1999, EDF ne pourrait pas faire face. » Et il donnait les chiffres suivants : « Au centre EDF-GDF de Pantin, il y avait 1035 agents en 1999, et il en reste 750 aujourd’hui. Lors de la tempête de 1999, il avait fallu mobiliser 100 techniciens pendant sept jours pour tout remettre en ordre. Aujourd’hui, il ne pourrait y en avoir que 30 à 40 et, au lieu d’une semaine pour rétablir l’électricité sur le centre, il faudrait deux ou trois semaines »

Et qu’en sera-t-il demain avec 6000 suppressions d’emplois ?

Et d’où vient cette décision ?

Le PDG, Pierre Gadonneix, a été très clair : « Le plan de suppressions d’emplois doit permettre d’adapter l’entreprise à l’ouverture du marché. » C’est-à-dire aux décisions successives des sommets européens. Le sommet européen de Lisbonne des 23 et 24 mars 2000 avait demandé, dans le point 17 de son relevé de conclusions, « d’accélérer la libéralisation dans des secteurs tels que le gaz, l’électricité, les services postaux et les transports » (adopté en commun par Chirac et Jospin).



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