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Message Publié : 13 Juin 2005, 10:05
par logan
a écrit :
 

Conjoncture Hebdo - n°171, L'Expansion  06/06/2005 

 
Pas de séisme économique après le «non» 
Le divorce entre les Français et la Constitution européenne est consommé. Mais ce refus massif n'aura sans doute pas d'impact majeur sur l'activité économique en France tant cette sanction pèse peu face au ralentissement en œuvre depuis six mois.

  L'euro traversera, certes, quelques turbulences car la victoire du « non » fragilise l'Union monétaire. Ainsi, à l'issue du scrutin, la monnaie unique est tombé à son plus bas niveau depuis huit mois.  Mais cet accès de faiblesse s'explique surtout par les écarts de taux d'intérêt de part et d'autre de l'Atlantique. En Europe, le loyer de l'argent reste figé à 2%, tandis qu'il atteint déjà 3% aux Etats-Unis. Mais dans quelques mois, l'euro devrait reprendre du poids, car le dollar est lui, condamné à se déprécier tant le déficit extérieur américain est colossal. La devise européenne n'est donc pas vouée à disparaître. 

Une flambée des taux d'intérêt à long terme ne paraît pas non plus imminente. Sur le Vieux continent, les pressions déflationnistes, entretenues par la faiblesse de la croissance, semblent plus puissantes que les pressions inflationnistes liées à la cherté des cours du pétrole. Le plus probable est un creusement des écarts entre les rendements des emprunts d'Etat des pays de l'Euroland, en fonction de la situation de leurs finances publiques. La Grèce, l'Italie et le Portugal, où la dérive comptes publiques est manifeste, sont sans doute les pays les plus exposés à une remontée des taux d'intérêt. 

Reste, la croissance économique. A court terme, la baisse de l'euro face au dollar profitera sans doute aux industriels dont les parts de marché ne cessent de s'effriter. Mais ce repli ne sera sans doute suffisant pour relancer le moteur des exportations.  Bien sûr, le Président de la République a promis un nouvel élan. Et le nouveau premier ministre, Dominique De Villepin,  s'est donné 100 jours pour rendre confiance aux Français, via un « cap d'actions, d'audace et de mobilisation ».  Un défi ambitieux, tant la croissance française est apathique. Car l'activité restera sans doute entravée au second semestre par le niveau toujours élevé des cours du pétrole et par le ralentissement mondial.

Dans ce contexte, les entreprises ne prendront pas le risque d'embaucher. Or le taux de chômage, qui a poussé les Français a sanctionner  le gouvernement lors du referendum, dépasse 10%. Et celui des moins de 25 ans, 23%, soit l'un des taux les plus élevés des pays industrialisés.  La dégradation de la conjoncture n'est pas la seule responsable ! Le manque de formation et de mobilité sont autant de raisons qui expliquent cette situation.  Un nouveau modèle français est donc à trouver. Mais prudence : avec un déficit public qui dépassera encore 3% du PIB cette année, les marges de manœuvre budgétaires sont plus que limitées. 


      Danièle Oliveau-Licata


Je ne comprends pas... on nous avait pourtant dit et répété que le non serait une catastrophe économique dont on ne pourrait pas se remettre
:33:

Message Publié : 13 Juin 2005, 10:08
par bennie
Ben oui, le capitalisme, c'est trop fort, il permet d'éviter des crises galactiques. C'est pour celà qu'il ne faut pas changer. On a eu chaud, la prochaine fois, faisez pas les cons et votez comme il faut. :hinhin:

Message Publié : 13 Juin 2005, 10:24
par bennie
a écrit :FAITES pas les cons!

bennie la honte!


:hinhin:

C'est fait exprès, c'est pour pas qu'on me r'connaisse!

Et pis mi j'écris comme heu que j'parle et pis c'est tout.
:hinhin: