
Quotas... mais aussi renforcement du flicage des "étrangers"
En clair, il sera de plus en plus difficile d'inviter un ami étranger, et sous prétexte de lutte contre "les mariages de complaisance", épouser un(e) étranger(e) sera être soumis à un interrogatoire...
Déjà qu'avant même ce "nouveau" gouvernement, la situation n'était pas facile.
Source : site de "survivre au sida" :
a écrit : Ce sont, en premier lieu, le détournement des visas de court séjour et les « mariages de complaisance ». Le visa biométrique, qui est déjà en expérimentation dans certains consulats français à l’étranger, comme celui de Bamako (Mali) ou de Minsk (Russie) permettra de lutter contre la première cause. En ce qui concerne les mariages blancs, Dominique de Villepin compte donner plus de pouvoir au Parquet afin de lui permettre d’être mieux armé face au phénomène. En outre, le ministre de l’Intérieur proposera une modification du code civil en vue de mettre fin à la transcription automatique des mariages célébrés à l’étranger. Les nouveaux époux seront ainsi soumis, séparément, à un interrogatoire pour entériner leur union. Par ailleurs, les dispositions concernant les attestations d’accueil se durcissent et une assurance maladie sera désormais exigée pour les bénéficiaires. Enfin les demandes d’asile seront traitées plus efficacement, l’objectif étant, d’ici un an, de réduire leur délai de traitement qui allait jusqu’à deux ans, à 6 mois.
En clair, il sera de plus en plus difficile d'inviter un ami étranger, et sous prétexte de lutte contre "les mariages de complaisance", épouser un(e) étranger(e) sera être soumis à un interrogatoire...
Déjà qu'avant même ce "nouveau" gouvernement, la situation n'était pas facile.
Source : site de "survivre au sida" :
a écrit : Christine et Mourad devaient se marier le 23 mars 2002 à la Mairie de Toulouse mais le procureur de la république en a décidé autrement. Arguant du fait qu’il considérait qu’il existait un doute quant à la véracité de leur consentement matrimonial, il a "ordonné" (sic) à la Mairie de Toulouse de ne pas célébrer le mariage. Le problème bien sûr c’est que Mourad est étranger (algérien, il réclame l’asile politique depuis son arrivée en France...).
Un-e étranger-e peut-il ou elle se marier en France ?
Réponse : Oui.
La situation irrégulière d’une personne ne peut en aucun cas l’empêcher de se marier.
Le droit de se marier, de fonder un couple, d’avoir une "vie familiale normale" est un droit fondamental reconnu par la Convention Européenne des Droits de l’Homme et de la Femme. En empêchant les mariages, le Procureur ne cherche rien d’autre qu’un moyen de faire expulser ces personnes. Depuis février environ 150 dossiers de mariages sont bloqués à Toulouse.