tract de la LCR

Message par emman » 07 Juin 2005, 16:13

a écrit :DEHORS CHIRAC !
DISSOLUTION DE L’ASSEMBLEE NATIONALE !

Chirac et la droite ont été, une nouvelle fois, rejetés par le peuple, mais ils restent sourds. Ils persistent, signent la même politique, et vont sans doute l’aggraver. Chirac reprend les mêmes ministres. Le gouvernement Villepin -Sarkozy « se donne cent jours pour réussir contre le chômage ». Chirac a repris les mêmes ministres. Ils vont continuer la politique Raffarin, mais la réponse à l’urgence, soudainement apparue à leurs yeux, le chômage, va se traduire par de nouvelles attaques et remises en cause des droits et acquis sociaux.

CENT JOURS POUR DE NOUVELLES ATTAQUES ANTISOCIALES

La réponse de la droite gouvernementale au 55 % des NON au référendum, c’est la mise en œuvre, « sans tabous », de nouvelles mesures, soit-disant pour baisser le chômage. Alors, on entend beaucoup de discours sur la nécessité d’adapter le modèle social français en s’inspirant des modèles anglo-saxons, danois. Tout ce débat cache, en fait un seul objectif : flexibiliser à outrance le marché du travail, baisser le coût du travail, c’est-à-dire encore les cotisations patronales, laisser les patrons embaucher et licencier comme ils l’entendent, contrôler de plus en plus les chômeurs et les obliger à prendre n’importe quel boulot. Il y a déjà dans les tuyaux une série de rapports qui préconisaient la généralisation des CDD avec les contrats de missions, les contrats de projets, de contrats visant à saper les bases du contrat de travail à durée indéterminée. Aujourd’hui, ils veulent les appliquer. Voilà les recettes ultra-libérales de ce nouveau gouvernement. Et pour atteindre ces résultats, ils vont commencer par remettre en cause le Code du travail, par liquider toutes les lois, les règlements, les articles de ce Code, qui encadrent, encore, les relations sociales dans ce pays. Les patrons font déjà ce qu’ils veulent dans leurs entreprises, mais il leur en faut plus : ils ne veulent plus s’encombrer de toute législation qui protège, un minimum, les salariés.

CE GOUVERNEMENT ET CETTE POLITIQUE SONT ILLEGITIMES.
QU’IL S’EN AILLE !

Le gouvernement va aussi multiplier d’autres attaques, contre les droits des chômeurs, ou aggraver la répression contre les sans-papiers, comme il le fait actuellement contre les lycéens et les postiers de Bègles. Mais toutes ces mesures sont totalement illégitimes. Ce gouvernement n’a pas d’assise sociale et politique. Rappelons que Chirac n’avait recueilli que 19 % au 1er tour de l’élection présidentielle, qu’il a été massivement rejeté par des grèves populaires au printemps 2003, sanctionné aux élections régionales et européennes, et aujourd’hui bafoué par les 55 % de NON. Plus, 92 % des députés et sénateurs ont approuvé la constitution et … 55 % des électeurs l’ont désapprouvé ! Chirac et l’Assemblée nationale n’ont plus de légitimité. Il y a une énorme contradiction entre le vote populaire et les gouvernants. Il faut que Chirac parte et que l’Assemblée soit dissoute. Et s’ils ne tirent pas ces leçons du référendum, alors il faut les chasser par les luttes et la mobilisation sociale : il faut organiser un large mouvement d’ensemble contre la politique antisociale du gouvernement, qui nous débarrasse vraiment de Chirac et des siens.

Le 6 juin 2005


a écrit :
DISSOLUTION DE L’ASSEMBLEE NATIONALE !


ça me laisse pantois... :blink:
emman
 
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Message par logan » 08 Juin 2005, 20:59

(tract paru dans Rouge a écrit :Le gouvernement va aussi multiplier d’autres attaques, contre les droits des chômeurs, ou aggraver la répression contre les sans-papiers, comme il le fait actuellement contre les lycéens et les postiers de Bègles. Mais toutes ces mesures sont totalement illégitimes. Ce gouvernement n’a pas d’assise sociale et politique. Rappelons que Chirac n’avait recueilli que 19 % au 1er tour de l’élection présidentielle, qu’il a été massivement rejeté par des grèves populaires au printemps 2003, sanctionné aux élections régionales et européennes, et aujourd’hui bafoué par les 55 % de NON.


Dans le genre argument faible...
N'importe quel type de droite répondra :
"Le gouvernement illégitime?? Mais Chirac a été élu à plus de 80% au 2ème tour, et avec les voix de la LCR!"
logan
 
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Message par pelon » 09 Juin 2005, 06:51

(wolf @ Wednesday 8 June 2005 à 23:16 a écrit : Oui mais le 29 mai 2005 pour Chirac, c'est presque le 5 mai à l'envers.
Oui mais, dans la période actuelle, personne n'envisage d'autre alternative, pour l'exécutif, que le PS (allié ou pas à d'autres partis). Or le PS est lui aussi discrédité par sa position durant le référendum.
pelon
 
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Message par pelon » 09 Juin 2005, 15:43

(txi @ Thursday 9 June 2005 à 13:24 a écrit :
(wolf @ Thursday 9 June 2005 à 13:17 a écrit : Oui et non - considérant que le "non" l'a emporté en étant représenté par Fabius, Emmanuelli, et mélanchon, ce qui n'est pas la même chose que si tous dans le PS avaient adopté la position lâche de Montebourg.

lâche position de Montebourg ? et comment qualifies-tu celles de Mélanchon and co : de courageuse ?
Wolf veut probablement dire que Montebourg, en ne faisant pas campagne, n'a pas pris le risque d'être écarté par l'appareil, le courage de Fabius et de Mélenchon n'étant quand même pas bien grand.
Maintenant, sur la réponse de Wolf, que change sur le fond que plusieurs dirigeants du PS aient choisi le NON (par calcul politicien). Ils sont minoritaires et pour le moment désavoués par l'appareil. Devons-nous baser notre propagande contre les sanctions infligées à Emmanuelli, Fabius and co ? Si nous en avions les moyens, c'est-à-dire si la situation était telle que les travailleurs veuillent intervenir de manière active dans l'arène politique et que nous les influencions, nous aurions quand même autre chose à leur proposer. Alors, oui, le problème du pouvoir peut se poser et il peut même se poser avec comme alternatives possibles des Fabius et autres ennemis des travailleurs. Nous ne nous opposerions évidemment pas à la volonté des travailleurs (nous ne sommes pas maîtres de l'évolution de la conscience) mais il serait de notre devoir de les mettre en garde contre leurs faux amis. Nous serions peut-être dans un processus où le pouvoir serait en liberté surveillée, voire nous pourrions être proche du double pouvoir. Mais en sommes-nous là aujourd'hui ?
pelon
 
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