
WASHINGTON (AFP) - Un célèbre éditorialiste américain, William Safire, a dénoncé jeudi dans le New York Times des trafics d'armes supposés entre des entreprises françaises et l'Irak.
Sous le titre "French Connection", faisant allusion au titre d'un célèbre film des années 60 sur le trafic de drogue, William Safire écrit notamment que "la France, la Chine et la Syrie ont toutes une raison commune de tenter d'écarter les troupes américaines et britanniques de l'Irak. Ces trois pays ne veulent pas que le monde découvre que leurs ressortissants ont illégalement fourni à Saddam Hussein du matériel nécessaire pour construire des missiles sol-sol à longue portée".
William Safire affirme appuyer ses accusations sur deux transactions.
L'une, depuis la Chine via la Syrie, d'un carburant pour missiles connu sous le nom de HTPB organisée par une société française appelée CIS Paris. L'autre d'un autre type de carburant pour missiles et fusées produit par la Société Nationale des Poudres et Explosifs (SNPE) française sur la base d'un contrat signé avec l'Irak en avril 2002.
"Peut-être quelques membres intrépides de la société des adorateurs de Chirac, anciennement appelée la presse française, demanderont aux autorités françaises de l'import-export, pour le moins laxistes, des renseignements sur ces livraisons", écrit William Safire.
(A Paris, un porte-parole de la SNPE a opposé un "démenti formel" à ces accusations. Il a souligné qu'une telle livraison est impossible car elle demanderait une autorisation spéciale de la commission mixte Défense/Affaires étrangères concernant l'exportation de matériels de guerre. La SNPE indique également ne plus produire le carburant visé, de l'UDMH (ergol liquide) en raison de l'arrêt du programme de la fusée Ariane-4 auquel il était destiné).
Sous le titre "French Connection", faisant allusion au titre d'un célèbre film des années 60 sur le trafic de drogue, William Safire écrit notamment que "la France, la Chine et la Syrie ont toutes une raison commune de tenter d'écarter les troupes américaines et britanniques de l'Irak. Ces trois pays ne veulent pas que le monde découvre que leurs ressortissants ont illégalement fourni à Saddam Hussein du matériel nécessaire pour construire des missiles sol-sol à longue portée".
William Safire affirme appuyer ses accusations sur deux transactions.
L'une, depuis la Chine via la Syrie, d'un carburant pour missiles connu sous le nom de HTPB organisée par une société française appelée CIS Paris. L'autre d'un autre type de carburant pour missiles et fusées produit par la Société Nationale des Poudres et Explosifs (SNPE) française sur la base d'un contrat signé avec l'Irak en avril 2002.
"Peut-être quelques membres intrépides de la société des adorateurs de Chirac, anciennement appelée la presse française, demanderont aux autorités françaises de l'import-export, pour le moins laxistes, des renseignements sur ces livraisons", écrit William Safire.
(A Paris, un porte-parole de la SNPE a opposé un "démenti formel" à ces accusations. Il a souligné qu'une telle livraison est impossible car elle demanderait une autorisation spéciale de la commission mixte Défense/Affaires étrangères concernant l'exportation de matériels de guerre. La SNPE indique également ne plus produire le carburant visé, de l'UDMH (ergol liquide) en raison de l'arrêt du programme de la fusée Ariane-4 auquel il était destiné).