
Face aux lycéens qui ne décolèrent pas, voila les bonnes vielles méthodes de calomnies et désinformations qui ressurgissent.
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PARIS
Le mouvement lycéen serait infiltré
NOUVELOBS.COM | 20.04.05 | 09:45
Selon Europe 1, les lycéens parisiens mobilisés contre la loi Fillon seraient infiltrés par des militants anarchistes ou d'extrême-gauche qui manipulent le mouvement et sont à l'origine de violences. Les proviseurs en appellent au ministère de l'Intérieur.
Des militants anarchistes auraient infiltré le mouvement lycéen contre la loi Fillon en région parisienne affirme Europe 1 mercredi matin 20 avril. Selon la radio, "un groupuscule de jeunes radicaux" sans revendication contre la loi, ont infiltré le mouvement et seraient à l'origine d'incidents violents.
Ces "quinze à quarante jeunes jusqu'au-boutistes", qui ne sont pas lycéens, seraient "clairement identifiés" et seraient "des militants de la CNT et d'Alternative libertaire". Ils auraient participé à différents mouvements et notamment à des dégradations au lycée Balzac, dans le XVIIè arrondissement parisien, à l'Inspection académique et à l'Université Paris VIII à Saint-Denis. Selon Europe 1, les proviseurs, qui estiment le ministre de l'Education François Fillon dépassé, en appellent au ministre de l'Intérieur.
Au lycée Balzac
Le lycée Honoré-de-Balzac a été le théâtre d'intrusion, occupation et dégradations, dans la nuit de lundi 18 à mardi 19 avril, de la part de jeunes et sa proviseure a porté plainte, a-t-on appris auprès du rectorat et de la proviseure.
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"Je porte plainte contre les auteurs de dégradations, de vandalisme et de destructions de documents qui ont été commis cette nuit. Certains d'entre eux étaient des élèves de mon établissement et je n'hésiterai pas à donner les noms de ceux que nous avons identifiés", a annoncé Jacqueline Marguin.
"Une quarantaine de lycéens, de l'établissement et d'ailleurs, ont occupé le gymnase du lycée toute la nuit et y ont commis des dégradations", avait déclaré Nicolas Boudot, chef du cabinet du recteur, en précisant que des dossiers médicaux pris dans le bureau de l'assistante sociale avaient été brûlés.
Dégâts
Jacqueline Marguin a souligné que ses dires pouvaient être corroborés par une quinzaine de personnes résidant la nuit dans ce grand lycée situé au milieu d'un parc, non loin de la porte de Clichy. "Des ouvriers nous ont signalé que le bureau de l'assistante sociale avait été forcé et nous avons vu des restes d'un feu sur lequel ils avaient brûlé des documents, des dossiers médicaux dont nous avons récupéré des morceaux", a encore déclaré Jacqueline Marguin.
Ces jeunes ont aussi "cassé des portes, des projecteurs, des caméras de surveillance mais le pire est d'avoir détruit des documents importants pour nos élèves", a-t-elle dit. La plupart des occupants ont quitté les lieux mardi matin après un "blocage" aux portes du lycée. Les cours se sont déroulés normalement mais un bac blanc a été annulé.