
Des Français déposent une plainte pour génocide contre Yasser Arafat
PARIS (AP) - Sept familles françaises de victimes de l'Intifada ont déposé lundi deux plaintes avec constitution de partie civile pour "génocide" et "crimes contre l'Humanité" contre le président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat, auprès du doyen des juges d'instruction de Paris, a-t-on appris auprès de leurs avocats.
Les plaintes également déposées contre X visent aussi les chefs de "meurtre", "assassinat", "atteintes volontaires à la vie", "actes de terrorisme" et "association de malfaiteurs en vue de perpétrer des actes de terrorisme", ont précisé Me Pascal Besnier du barreau de Paris et Me Michel Calvo du barreau d'Israël.
Les sept plaignants, de nationalité française mais résidant en Israël, ont été eux-mêmes victimes de l'Intifada ou ont perdu un proche depuis le lancement de la deuxième guerre des pierres en septembre 2000.
Tous de confession juive, ils jugent que "Yasser Arafat en sa qualité de responsable de l'Autorité palestinienne et de chef de l'OLP et du Fatah" est responsable des crimes visées par les plaintes. Le génocide implique l'exécution d'un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d'un groupe racial ou religieux.
En l'absence d'Etat palestinien, Yasser Arafat ne devrait pas bénéficier de l'immunité accordée aux chefs d'Etat ou de gouvernement en exercice, estiment les avocats des plaignants qui réclament "justice" pour leurs clients.
"Les plaintes démontrent qu'Arafat avait le pouvoir et les moyens de prévenir les actes de terrorisme, les assassinats et la violence, aussi qu'il les a organisés et les a financés avec le budget de l'Autorité palestinienne financé aussi par l'Union européenne, réalisant ainsi la Djihad qu'il a instaurée", ont noté les avocats dans un communiqué.
Le 12 février dernier, la Cour suprême de Belgique a rejeté une plainte pour crimes contre l'Humanité déposée par des Palestiniens contre le chef du gouvernement israélien, Ariel Sharon, estimant qu'il bénéficiait de l'immunité diplomatique tant qu'il était Premier ministre. AP
PARIS (AP) - Sept familles françaises de victimes de l'Intifada ont déposé lundi deux plaintes avec constitution de partie civile pour "génocide" et "crimes contre l'Humanité" contre le président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat, auprès du doyen des juges d'instruction de Paris, a-t-on appris auprès de leurs avocats.
Les plaintes également déposées contre X visent aussi les chefs de "meurtre", "assassinat", "atteintes volontaires à la vie", "actes de terrorisme" et "association de malfaiteurs en vue de perpétrer des actes de terrorisme", ont précisé Me Pascal Besnier du barreau de Paris et Me Michel Calvo du barreau d'Israël.
Les sept plaignants, de nationalité française mais résidant en Israël, ont été eux-mêmes victimes de l'Intifada ou ont perdu un proche depuis le lancement de la deuxième guerre des pierres en septembre 2000.
Tous de confession juive, ils jugent que "Yasser Arafat en sa qualité de responsable de l'Autorité palestinienne et de chef de l'OLP et du Fatah" est responsable des crimes visées par les plaintes. Le génocide implique l'exécution d'un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d'un groupe racial ou religieux.
En l'absence d'Etat palestinien, Yasser Arafat ne devrait pas bénéficier de l'immunité accordée aux chefs d'Etat ou de gouvernement en exercice, estiment les avocats des plaignants qui réclament "justice" pour leurs clients.
"Les plaintes démontrent qu'Arafat avait le pouvoir et les moyens de prévenir les actes de terrorisme, les assassinats et la violence, aussi qu'il les a organisés et les a financés avec le budget de l'Autorité palestinienne financé aussi par l'Union européenne, réalisant ainsi la Djihad qu'il a instaurée", ont noté les avocats dans un communiqué.
Le 12 février dernier, la Cour suprême de Belgique a rejeté une plainte pour crimes contre l'Humanité déposée par des Palestiniens contre le chef du gouvernement israélien, Ariel Sharon, estimant qu'il bénéficiait de l'immunité diplomatique tant qu'il était Premier ministre. AP