
Une femme sur dix est une femme battue
Vendredi 18 février 2005
Les chiffres sont connus mais ils sont toujours aussi impressionnants. Et ils ne baissent pas. Selon un sondage réalisé par Ipsos pour le mensuel Marie-Claire du mois de mars, 10 % des femmes affirment avoir été battues par leur conjoint ou avoir subi des relations sexuelles contre leur gré au moins une fois. Parmi elles, 6 % affirment avoir été giflées ou frappées plusieurs fois par l’un de leurs conjoints ou partenaires, et 4 % au moins une fois.
Les pourcentages sont les mêmes pour les viols conjugaux. L’alcool (39 %), la jalousie (34 %), une banale dispute conjugale (33 %), un conflit concernant les enfants (12 %) et le refus de faire l’amour (8 %) déclenchent la violence masculine, selon les réponses. « Ces chiffres sont les mêmes que dans les enquêtes les plus récentes », explique Germaine Watine, porte-parole de la Fédération nationale solidarité femmes. « Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que les femmes de 20 à 24 ans sont deux fois plus touchées que leurs aînées. »
© 2004 - 20 Minutes France SAS - Tous droits réservés.
Vendredi 18 février 2005
Les chiffres sont connus mais ils sont toujours aussi impressionnants. Et ils ne baissent pas. Selon un sondage réalisé par Ipsos pour le mensuel Marie-Claire du mois de mars, 10 % des femmes affirment avoir été battues par leur conjoint ou avoir subi des relations sexuelles contre leur gré au moins une fois. Parmi elles, 6 % affirment avoir été giflées ou frappées plusieurs fois par l’un de leurs conjoints ou partenaires, et 4 % au moins une fois.
Les pourcentages sont les mêmes pour les viols conjugaux. L’alcool (39 %), la jalousie (34 %), une banale dispute conjugale (33 %), un conflit concernant les enfants (12 %) et le refus de faire l’amour (8 %) déclenchent la violence masculine, selon les réponses. « Ces chiffres sont les mêmes que dans les enquêtes les plus récentes », explique Germaine Watine, porte-parole de la Fédération nationale solidarité femmes. « Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que les femmes de 20 à 24 ans sont deux fois plus touchées que leurs aînées. »
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