
Breton : «Une belle machine à cash»
Par Catherine MAUSSION
vendredi 11 février 2005
Le plan de restauration à marche forcée des comptes de France Télécom est au top de ses promesses. Hausse du chiffre d'affaires de 4,1 %, fin du déclin du téléphone fixe grâce à l'Internet haut débit, performances remarquées d'Orange... Et une dette réduite de 20 milliards d'euros en deux ans, qui plafonne tout de même à près de 44 milliards, en raison de l'adoption de nouvelles règles comptables. «France Télécom est surtout une belle machine à cash», s'est félicité hier son PDG, Thierry Breton : avec 7,8 milliards d'euros d'argent frais dégagé en 2004, après 6,5 milliards d'euros en 2003. Du coup, l'opérateur, qui affiche 2,8 milliards d'euros de résultat net, a décidé de faire un geste envers ses actionnaires et doublé le dividende à 48 centimes d'euro. Ce qui a été aussitôt dénoncé par SUD PTT. Le syndicat a calculé que le 1,18 milliard de dividendes équivaut à plus d'un sixième de la masse salariale du groupe en France, soit environ 20 000 emplois.
© Libération
P.S. : La CGT estime à 11000 le nombre d'emplois qui pourrait être créé par les dividendes
Par Catherine MAUSSION
vendredi 11 février 2005
Le plan de restauration à marche forcée des comptes de France Télécom est au top de ses promesses. Hausse du chiffre d'affaires de 4,1 %, fin du déclin du téléphone fixe grâce à l'Internet haut débit, performances remarquées d'Orange... Et une dette réduite de 20 milliards d'euros en deux ans, qui plafonne tout de même à près de 44 milliards, en raison de l'adoption de nouvelles règles comptables. «France Télécom est surtout une belle machine à cash», s'est félicité hier son PDG, Thierry Breton : avec 7,8 milliards d'euros d'argent frais dégagé en 2004, après 6,5 milliards d'euros en 2003. Du coup, l'opérateur, qui affiche 2,8 milliards d'euros de résultat net, a décidé de faire un geste envers ses actionnaires et doublé le dividende à 48 centimes d'euro. Ce qui a été aussitôt dénoncé par SUD PTT. Le syndicat a calculé que le 1,18 milliard de dividendes équivaut à plus d'un sixième de la masse salariale du groupe en France, soit environ 20 000 emplois.
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P.S. : La CGT estime à 11000 le nombre d'emplois qui pourrait être créé par les dividendes