http://www.forumamislo.net

Selon France Inter, des industriels italiens auraient balancés sur le marché européen des tonnes de margarine faîte avec :

- des abats de cervelle d'animaux
- des hydrocarbures
- de l'huile d'olive frelatée.

Bien sûr cette info on en parle pas au JT car les différentes institutions de contrôles sanitaires sont passés au travers. Bravo l'Europe !
Néansmoins certains spécialistes pensent que ce scandale peut développer le prion chez l'homme encore plus que pour l'histoire de la vache folle anglaise.

voir sujet d'OTHAR sur le beurre frelaté.

Le Canard Enchaîné a fait un article là-dessus hier.
Il évoque aussi le fait que des produits radio-actifs seront bientôt autorisés à la consommation au niveau international sur pression du lobby nucléaire.

Excuse moi Alex mais là je vois pas trop le rapport : consommer des produits radioactifs pour enrichir le lobby nucléaire ?

Le lobby nucléaire se fait de l'argent en vendant de l'énergie pas des salades radioactives.

Pour éviter d'être accusé de poluer illégalement les aliments, le lobby du nucléaire préfère que le niveau autorisé d'ingestion de produit alimentaires radioactifs soit le plus haut possible (il est aujourd'hui à zéro);
C'est ce que s'apprête à faire les instances internationales du commerce fin avril.
Le lobby prend les devants en cas de problème; Il risque aussi d'être encore moins regardant aux conséquences de son activité sur l'environnement.

(canardos @ a écrit :je crois qu'on confond deux choses, la.....les produits irradiés et les produits radioactifs....l'irradiation des patates ne les rend pas radioactives, elle les empeche de germer....

Et si tu mets les patates irradiées à terre, elles ne vont pas rayonner sur le sol ?
N'est-ce pas une question de doses ?
Est-ce que le compteur Geiger ne pas grésiller au contact des patates irradiées ?

L'article du Canard Enchaîné du 9/2/5 ne pratique pas la même distinction que toi :

RADIOACTIF. Bientôt, nous pourrons avaler en toute légalité des aliments radioactifs. La faute au Codex alimentarius, qui régit le commerce international des denrées alimentaires.
Son comité chargé des contaminants dans l’alimentation, qui se réunit le 28 avril prochain à Rotterdam, envisage d’autoriser la commercialisation d’aliments radioactifs. Actuellement, la règle est de zéro contamination (avec dérogations prévues seulement en cas de catastrophe nucléaire : les aliments irradiés pourraient alors être commercialisés au maximum pendant un an et à condition de rester au-dessous d’un certain seuil de radioactivité).
Grâce aux nouveaux paragraphes prévus dans le Codex alimentarius, accident nucléaire ou pas nous pourrons désormais ingurgiter toute l’année les yeux fermés des carottes farcies au tritium (à moins de 10 000 becquerels par kilo), des salades assaisonnées au césium (1 000 Bq/kg), des pommes de terre saupoudrées d’iode 131 (100Bq/kg) ou de lait enrichi au plutonium (1 Bq/kg). Pour l’instant, certes, on n’en trouve guère à l’épicerie du coin. Mais qui sait ?
Avec le démantèlement des centrales atomiques , la multiplication des déchets, l’embellie du nucléaire civil, les risques d’attentats, etc., ça peut changer. Du coup, le lobby nucléaire anticipe en faisant modifier la norme…
Une perspective qui fait bondir la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (site : criirad.org). Cette association à but non lucratif, qui ferraille depuis dix-huit ans contre le lobby nucléaire, a lancé une pétition pour faire capoter le projet, et ce après avoir alerté fin octobre le ministère de la Santé, lequel n’était même pas au courant de ce que préparaient les experts du Codex.
Vous reprendrez bien un peu de velouté aux champignons nucléaires ?

L'Irradiation alimentaire : De quoi s'agit-il ? Quels en sont les effets ? Savons nous quelles précaution prendre et les prenons nous ?

Elle se présente sous plusieurs formes, niveaux d'énergie et d'action.
- ultraviolets
- rayons X mous
- rayons X moyens
- rayons X dur
- rayons gamma

> la stérilité des aliments irradiés implique la fragilisation de nos organismes par deux mécanismes :
- défaut d'enrichissement en agents biologiques actifs ( pas de vie sans flore intestinale... )
- défaut de développement des défenses naturelles provoqué par absence d'agents agresseurs pathogèges ( pas de vie sans maladie et vaccination... )

> l'irradiation comporte des effets mutagènes sur les organismes irradiés
La probabilité de voir apparaître des affections inconnues, dangereuses et difficiles à soigner est accrue

> l'irradiation alimentaire provoque diverses transformations chimiques connues (par ionisation moléculaire... ) et nombre d'inconnues...
- des altérations gustatives connues
- des risques de déplacement des équilibres biochimiques avec effets induits sur le long terme

Aucun test statistique portant sur les effets induits sur le long terme n'est effectué.

Conclusion :
Nous ne savons que peu de choses sur les effets microscopiques et macroscopique induits, notamment sur le long terme, par la consommation d'aliments irradiés et n'en effectuons pas concrètement la recherche.
Nous ne savons pas, par voie de conséquence, quelles précautions il conviendrait de prendre. Il est donc pertinent d'invoquer le principe de précaution dans l'attente de résultats de recherches approfondies... qu'il conviendrait d'initier...

Tout à fait, vous avez raison, en dehors d'éventuels cas accidentels qu'il semble assez aisé de contrôler, les aliments irradiés ne sont pas rendus, en eux-mêmes, radioactifs.