Valière
a écrit :Pétition contre la répression anti-syndicale à Garges-lès-Gonesse
M. le Maire de Garges,
LEVEZ IMMEDIATEMENT LES SANCTIONS
CONTRE NOS CAMARADES COMMUNAUX !
Encore des sanctions disciplinaires arbitraires pour 10 agents communaux
A nouveau, nous apprenons que 10 agents territoriaux animateurs de la ville de Garges font l’objet de sanctions disciplinaires de la part de vos services. Il leur est reproché :
- un « refus d’obéissance », soit 1 jour de mise à pied pour 8 d’entre eux
- une « attitude menaçante » et « infraction au congé maladie » soit 2 jours de mise à pied pour 2 d’entre eux, syndiqués à sud
En outre, leurs notations administratives professionnelles ont été revues à la baisse pour non-respect de la hiérarchie.
Les faits, rien que les faits
Les faits, nous les connaissons : un conflit social a éclaté sur votre commune contre votre projet de restructuration du temps de travail et des missions dans le secteur municipal périscolaire, qui menace directement les emplois publics.
Dans ce contexte, à l’appel de SUD Collectivités-Territoriales, les agents on fait 2 jours de grève, le 5 novembre et le 7 décembre 2004. Le 19 novembre, une réunion prétendûment obligatoire a été convoquée par le chef du service Enfance et la responsable DRH en dehors du temps de travail au sujet de cette restructuration. Face à l’intransigeance et face aux propos discriminatoires à l’égard de SUD, 10 agents se sont permis de s’exprimer pour redire leur opposition à vos projets, puis, ont quitté la salle.
Pour avoir osé s’exprimer, ce sont ces 10 qui subissent maintenant vos sanctions !
Trop, c’est trop
La liste est longue des atteintes à la liberté syndicale et des cas caractérisés de répression sur votre commune :
- En 2003, suite à la diffusion d’un tract syndical, 8 agents syndiqués à SUD sont poursuivi en correctionnelle par Mme Olin, sénateur-maire de Garges, pour propos diffamatoires. Heureusement, le 18/02/04, la Cour d’Appel de Versailles prononçait la relaxe. Depuis, la ministre s’est pourvue en cassation.
- En 2004, 2 des 8 étaient en plus en procédure disciplinaire et ont pris 4 mois de suspension, dont un mois de salaire, au cours d’un conseil de discipline qui a été une véritable parodie de justice.
- Lors des grèves, les grévistes ont été remplacés sur leur poste et les agents ont subi des pressions individuelles pour ne pas se joindre au mouvement.
En signant cette pétition, j’exige que cessent les entraves à la liberté syndicale à Garges et que soient levées immédiatement les sanctions à l’égard de nos 10 camarades.
Nom Prénom Profession Ville Signature