
a écrit :A VAIRES SUR MARNE L’ACCES AUX SERVICE PUBLICS : CANTINE, ACCUEILS et CENTRE DE LOISIRS INTERDITS AUX CHOMEURS ET PRECAIRES !
Le service public non accessible aux chômeurs et précaires ? Ce n’est pas un mauvais rêve mais une dure réalité à Vaires sur Marne en Seine et Marne.
C’est ainsi que la Municipalité socialiste ( !?) de cette ville, a décidé pour des raisons apparemment économiques de ne réserver l’accès au restaurant scolaire, aux accueils péri scolaires et au centre de loisirs qu’aux enfants dont les parents travaillent !
Comment chercher du travail quand on ne peut pas avoir accès pour ses enfants aux structures éducatives… Qui les gardera ?
Quand on sait que pour certaines familles en grande difficulté, le repas du midi servi au restaurant scolaire est le seul équilibré, on ne peut que condamner cette exclusion d’enfants.
Des dérogations exceptionnelles pourront être accordées pour l’accès à la restauration scolaire, uniquement et pour un jour par semaine uniquement !?
De qui se moque la Municipalité de Vaires ? des plus démunis !
Alors que les mouvements d’éducation populaire militent pour que chaque enfant et jeune puisse disposer d’un espace éducatif de qualité et de proximité, des enfants vont se voir interdits de centres de loisirs…Il ne leur restera plus que la rue ou la télévision !
L’Union des Familles Laïques de Seine et Marne demande à la Municipalité de Vaires d’en revenir aux principes républicains d’accès pour toutes et tous au service public.
Jean-François CHALOT
Des enfants de chômeurs privés de cantine
Vaires sur Marne : des enfants de chômeurs privés de cantine Jusqu'à présent la commune de Vaires sur Marne (77) disposait d'un budget confortable, généré par la taxe professionnelle que lui versait une Centrale de production thermique EDF dont, hélas, l'arrêt de production est planifié pour mars 2005. L'heure est déjà aux restrictions : la Mairie (PS) a fait ses choix, et l'un d'entre eux concerne l'accès aux cantines municipales. C'est par un premier courrier du 25 novembre 2004 que les parents ont pris connaissance des nouvelles dispositions de la Municipalité : demandant de justifier la présence de leur progéniture à la cantine, il fallait rapidement fournir des certificats de travail. Ensuite, fin décembre, un second courrier confirmait "qu'à compter du 1er janvier 2005, l'accès aux services municipaux tels que les restaurants scolaires des écoles maternelles et primaires, les centres d'accueil pré et post-scolaires et les centres de loisir pour les mercredis et les vacances, en ce qui concerne les 3 à 11 ans, seront strictement limités aux enfants dont les deux parents travaillent." Pour ceux qui, "en cas de besoin", souhaiteraient exceptionnellement laisser leur(s) enfant(s) à la cantine, il faudra faire une "demande préalable" en vue d'une "dérogation" qui donnera l'accès au restaurant scolaire uniquement, et à raison d'une fois par semaine ! ! ! Donc pas de garderie et pas de cantine, ce qui nous donne les horaires suivants : 8h30 - 11h20 / 13h30 - 16h20. Quand on cherche du boulot, on fait comment ? Et s'il n'y a pas de centre de loisirs pour les vacances scolaires, comment fait-on quand on a un rendez-vous, ou si l'on vous propose une mission d'intérim ? Voilà comment on considère les chômeurs & précaires à la Mairie socialiste de Vaires sur Marne ! Non content de vous supprimer des droits fondamentaux relevant du service public, on vous montre aussi du doigt en tant que sans emploi, et on exclut votre enfant en le privant par la même occasion d'activités qui contribuent à son apprentissage de la vie en collectivité. Par contre, bonne nouvelle : le Conservatoire municipal ne sera pas fermé, et continuera à percevoir des subventions... Bel exemple de socialisme à la française ! http://www.actuchomage.org/modules.... le 8/01/2005 à 18h15 (sur Indymedia-Paris)
Objet : Cantine et centres aérés pour les enfants de chômeurs Monsieur le Maire, Nous apprenons avec étonnement que la première solution que vous trouvez pour faire face aux difficultés financières de votre municipalité est de pénaliser les chômeurs en limitant de façon drastique l’accès de leurs enfants à la cantine, à la garderie et aux centres de loisirs. Nous sommes indignés par cette attitude qui consiste à faire supporter encore plus par les plus démunis les conséquences de mesures politiques et économiques qui entraînent déjà une dégradation des conditions de vie d’une grande partie de la population. Le syndicat SUD Education vous demande instamment de réviser cette décision, d’ouvrir à nouveau les cantines, garderies et centres de loisirs aux enfants de chômeurs et vous propose de demander aux entreprises de mettre la main à la poche. Nous vous remercions de votre attention et vous prions de croire, Monsieur le Maire, à notre attachement au service public d’éducation.