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Message Publié : 13 Jan 2005, 10:53
par Valiere
a écrit :A VAIRES SUR MARNE L’ACCES AUX SERVICE PUBLICS : CANTINE, ACCUEILS et CENTRE DE LOISIRS INTERDITS AUX CHOMEURS ET PRECAIRES !

Le service public non accessible aux chômeurs et précaires ? Ce n’est pas un mauvais rêve mais une dure réalité à Vaires sur Marne en Seine et Marne.
C’est ainsi que la Municipalité socialiste ( !?)  de cette ville, a décidé pour des raisons apparemment économiques  de ne réserver l’accès au restaurant scolaire, aux accueils péri scolaires et au centre de loisirs qu’aux enfants dont les parents travaillent !
Comment chercher du travail quand on ne peut pas avoir accès pour ses enfants aux structures éducatives… Qui les gardera ?
Quand on sait que pour certaines familles en grande difficulté, le repas du midi servi au restaurant scolaire est le seul équilibré, on ne peut que condamner cette exclusion  d’enfants.
Des dérogations exceptionnelles pourront être accordées pour l’accès à la restauration scolaire, uniquement et pour un jour par semaine uniquement !?
De qui se moque la Municipalité de Vaires ? des plus démunis !
Alors que les mouvements d’éducation populaire militent pour que chaque enfant et jeune puisse disposer d’un espace éducatif de qualité et de proximité, des enfants vont se voir interdits de centres de loisirs…Il ne leur restera plus que la rue ou la télévision !

L’Union des Familles Laïques de Seine et Marne demande à la Municipalité de Vaires d’en revenir aux principes républicains d’accès pour toutes et tous au service public.

Jean-François CHALOT

Des enfants de chômeurs privés de cantine

Vaires sur Marne : des enfants de chômeurs privés de cantine Jusqu'à présent la commune de Vaires sur Marne (77) disposait d'un budget confortable, généré par la taxe professionnelle que lui versait une Centrale de production thermique EDF dont, hélas, l'arrêt de production est planifié pour mars 2005. L'heure est déjà aux restrictions : la Mairie (PS) a fait ses choix, et l'un d'entre eux concerne l'accès aux cantines municipales. C'est par un premier courrier du 25 novembre 2004 que les parents ont pris connaissance des nouvelles dispositions de la Municipalité : demandant de justifier la présence de leur progéniture à la cantine, il fallait rapidement fournir des certificats de travail. Ensuite, fin décembre, un second courrier confirmait "qu'à compter du 1er janvier 2005, l'accès aux services municipaux tels que les restaurants scolaires des écoles maternelles et primaires, les centres d'accueil pré et post-scolaires et les centres de loisir pour les mercredis et les vacances, en ce qui concerne les 3 à 11 ans, seront strictement limités aux enfants dont les deux parents travaillent." Pour ceux qui, "en cas de besoin", souhaiteraient exceptionnellement laisser leur(s) enfant(s) à la cantine, il faudra faire une "demande préalable" en vue d'une "dérogation" qui donnera l'accès au restaurant scolaire uniquement, et à raison d'une fois par semaine ! ! ! Donc pas de garderie et pas de cantine, ce qui nous donne les horaires suivants : 8h30 - 11h20 / 13h30 - 16h20. Quand on cherche du boulot, on fait comment ? Et s'il n'y a pas de centre de loisirs pour les vacances scolaires, comment fait-on quand on a un rendez-vous, ou si l'on vous propose une mission d'intérim ? Voilà comment on considère les chômeurs & précaires à la Mairie socialiste de Vaires sur Marne ! Non content de vous supprimer des droits fondamentaux relevant du service public, on vous montre aussi du doigt en tant que sans emploi, et on exclut votre enfant en le privant par la même occasion d'activités qui contribuent à son apprentissage de la vie en collectivité. Par contre, bonne nouvelle : le Conservatoire municipal ne sera pas fermé, et continuera à percevoir des subventions... Bel exemple de socialisme à la française ! http://www.actuchomage.org/modules.... le 8/01/2005 à 18h15 (sur Indymedia-Paris)

Objet : Cantine et centres aérés pour les enfants de chômeurs Monsieur le Maire, Nous apprenons avec étonnement que la première solution que vous trouvez pour faire face aux difficultés financières de votre municipalité est de pénaliser les chômeurs en limitant de façon drastique l’accès de leurs enfants à la cantine, à la garderie et aux centres de loisirs. Nous sommes indignés par cette attitude qui consiste à faire supporter encore plus par les plus démunis les conséquences de mesures politiques et économiques qui entraînent déjà une dégradation des conditions de vie d’une grande partie de la population. Le syndicat SUD Education vous demande instamment de réviser cette décision, d’ouvrir à nouveau les cantines, garderies et centres de loisirs aux enfants de chômeurs et vous propose de demander aux entreprises de mettre la main à la poche. Nous vous remercions de votre attention et vous prions de croire, Monsieur le Maire, à notre attachement au service public d’éducation.

Message Publié : 13 Jan 2005, 23:41
par Valiere
Pas beaucoup de lecteurs ici...Dommage!

Message Publié : 16 Jan 2005, 18:49
par Valiere
un complément pour élargir le problème.
DES ENFANTS DE CHOMEURS INTERDITS DE RESTAURATION SCOLAIRE ET DE CENTRE DE LOISIRS ? !


De nombreuses Municipalités n’hésitent plus à interdire l’accès de la restauration scolaire à des enfants de chômeurs…
Aucune d’entre elles n’avoue qu’il s‘agit d’une exclusion !
Oh non ! surtout pas!? :La mesure ne consiste qu’à réduire les coûts des services publics en réservant la restauration aux enfants qui ont leurs deux parents qui travaillent !

C’est ce que vient de décider la Municipalité socialiste, anti précarité( !) de Vaires sur Marne….

Economiquement les réductions de coûts sont substantielles :

- les rationnaires restant sont ceux qui, au quotient, payent le prix le plus élevé :
- les plus pauvres, aidés, qui en principe ont les tarifs les plus bas ne sont plus concernés…

Politiquement et socialement, cette décision est par contre injustifiable !

Pour certains enfants ce repas du midi est le seul équilibré de la journée !
Pour des personnes à la recherche d’emplois il est essentiel qu’elles puissent disposer de temps pour leurs démarches.…

Comme cette mesure brutale est assortie d’autres de même nature : l’interdiction d’accès aux accueils du matin et du soir ainsi qu’au centre de loisirs, on peut imaginer les conséquences !

La ville prévoit des dérogations exceptionnelles pour une journée dans la semaine… Comme ci cela suffisait !
Dire que ces mêmes élus républicains continuent à faire des grands discours sur la citoyenneté, le droit des enfants et le combat nécessaire contre la pauvreté, le chômage et la pauvreté ….
Côté cour on exclut les plus pauvres des services publics et côté jardin on prône les principes d’égalité, de fraternité et de solidarité….
Alors qu’aujourd’hui tous les co-éducateurs de l’enfant, parents, enseignants, animateurs estiment que le temps libre des enfants loin d’être un temps résiduel, constitue un espace éducatif essentiel pour l’épanouissement et la construction de l’enfant !, la Municipalité de Vaires comme beaucoup d’autres réserve les structures de loisirs aux moins défavorisés !

Comment peut –on justifier l’exclusion des centres de loisirs des enfants qui n’auront plus alors comme loisirs que la rue et la télévision ?
Cette décision précipitée, irréfléchie et anti sociale est en violation totale de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant et notamment l’article 31 concernant le droit aux loisirs

Il faut absolument que cette Municipalité et toutes celles qui ont pris les mêmes décisions lèvent leurs mesures de discrimination.
Les organismes publics comme la Caisse Nationale d’Allocation Familiales qui soutient les municipalités s’inscrivant dans un contrat temps libres doivent être vigilants.
Est-il tolérable que des villes qui limitent l’accès des centres de loisirs aux enfants les plus défavorisés, sous le prétexte que leurs parents ne travaillent pas puissent obtenir des financements publics alors qu’elles ne remplissent pas les conditions requises ?
Pour entrer dans un dispositif contractuel temps libre de la CNAF, le projet local doit prévoir l’accès de tous les enfants structures de loisirs municipales, voire associatives…. Or des villes reçoivent des subventions bien que le contrat ne soit pas honoré… c’est ce qui se passe sur une grande ville du Val de Marne à direction communiste !
Au cours d’une formation continue, les animateurs d’un centre de loisirs implanté dans une zone d’éducation prioritaire, racontaient que des enfants de la cité restaient derrière les grilles le mercredi espérant être acceptés au centre.

Ce n’est pas parce que beaucoup de villes de droite mènent localement une politique d’exclusion sociale que celles de gauche doivent leur emboîter le pas.
Quand on affiche des valeurs « humanistes » et sociales, on doit conduire une politique en cohérence avec les orientations qui sont les siennes.

La restauration, les accueils périscolaires et les centres de loisirs relèvent du service à la population, à toute la population…
Les parents, les militants d’éducation populaire ne peuvent que se mobiliser pour que les mesures de discrimination sociale soient abandonnées et pour qu’un cadre législatif interdise les mesures d’exclusion contraires à la devise de la République


Valière