
WASHINGTON (Reuters) - La Cour suprême américaine a donné raison mercredi à des militants anti-avortement en décidant que les lois fédérales relatives à l'extorsion et au racket ne pouvaient être utilisées contre eux.
Ces militants avaient été condamnés par un tribunal pour avoir tenté, par la violence et l'intimidation, de faire fermer des cliniques où se pratique l'IVG.
Par huit voix contre une, la plus haute juridiction des Etats-Unis a infirmé cette décision les reconnaissant coupables d'extorsion et de racket dans une affaire engagée en 1986.
Ce jugement est une victoire pour des organisations anti-avortement comme Operation Rescue, la Ligue d'action Pro-life et trois de ses dirigeants traînés en justice par plusieurs associations dont l'Organisation nationale pour les femmes pour diverses actions, parfois violentes, visant à empêcher l'accès de certaines cliniques.
En 1998, un tribunal de Chicago a décidé que ces activistes avaient enfreint les lois relatives à l'extorsion et au racket et accordé 258.000 dollars de dommages aux plaignants. Et elle avait interdit pour une période de 10 ans aux mouvements anti-IVG de s'introduire dans les cliniques, de les bloquer ou de commettre des violences à leurs abords. En appel, cette décision avait été confirmée.
La Cour suprême vient de la casser.
Depuis que cette dernière a reconnu en 1973 que les femmes avaient le droit d'avorter, plusieurs décisions de justice sont venues limiter ce droit ou ont donné raison aux militants anti-avortement.
Ces militants avaient été condamnés par un tribunal pour avoir tenté, par la violence et l'intimidation, de faire fermer des cliniques où se pratique l'IVG.
Par huit voix contre une, la plus haute juridiction des Etats-Unis a infirmé cette décision les reconnaissant coupables d'extorsion et de racket dans une affaire engagée en 1986.
Ce jugement est une victoire pour des organisations anti-avortement comme Operation Rescue, la Ligue d'action Pro-life et trois de ses dirigeants traînés en justice par plusieurs associations dont l'Organisation nationale pour les femmes pour diverses actions, parfois violentes, visant à empêcher l'accès de certaines cliniques.
En 1998, un tribunal de Chicago a décidé que ces activistes avaient enfreint les lois relatives à l'extorsion et au racket et accordé 258.000 dollars de dommages aux plaignants. Et elle avait interdit pour une période de 10 ans aux mouvements anti-IVG de s'introduire dans les cliniques, de les bloquer ou de commettre des violences à leurs abords. En appel, cette décision avait été confirmée.
La Cour suprême vient de la casser.
Depuis que cette dernière a reconnu en 1973 que les femmes avaient le droit d'avorter, plusieurs décisions de justice sont venues limiter ce droit ou ont donné raison aux militants anti-avortement.