
mercredi 19 février 2003, 19h33
PARIS (AFP) - Un millier de personnes ont commencé à manifester mercredi peu après 18h30 place de la République pour protester contre la politique africaine de la France et la présence de "dictateurs" à Paris à l'occasion du 22e sommet France-Afrique jeudi et vendredi.
Les manifestants défilaient derrière une banderole disant : "Arrêtons les soutiens aux dictateurs, soutenons les peuples africains, ensemble contre la Françafrique".
Parmi les manifestants de nombreux Togolais, des Comoriens mais aussi une forte délégation tunisienne qui réclament l'arrêt de la "dictature" dans leurs pays.
La manifestation, organisée à l'appel de deux associations "Agir ici" et "Survie" spécialisées dans l'information sur l'Afrique, devait se diriger vers l'église Saint-Bernard, dans le 18e arrondissement.
Khader Abdelkader, opposant togolais explique qu'il est là parce que, dit-il, "on en a marre de ce vieux dictateur Eyadema (président togolais), il faut qu'il abandonne le pouvoir. On veut demander à Chirac qu'il arrête de soutenir les dictatures".
Francois-Xavier Verschave, économiste et président de Survie, explique que "les sommets France Afrique, ce sont des réunions de dictateurs" et estime que "sur les 45 chefs d'Etat et de gouvernement africains présents, seuls 13 ont été incontestablement élus".
Noël Mamère, député (Verts) de Gironde, était également présent.
Les manifestants défilaient au rythme de slogans tels que "Eyadema assassin" ou encore "Non à la dictature en Tunisie". Sur une pancarte figurent des photos d'Idriss Deby (président du Tchad), de Denis Sassou Nguesso (président du Congo) et Omar Bongo (président du Gabon) avec écrit en dessous "Tyrans néo coloniaux".
La manifestation, rassemblant des dizaines d'organisations d'opposants africains, des mouvements tels qu'Act-Up ou les sans-papiers, et des partis politiques comme les Verts ou la LCR, voulait également dénoncer "la politique africaine de la France, responsable de la plupart des maux de l'Afrique".
Les organisateurs réclament "un partenariat euro-africain réellement constructif pour le développement et l'émancipation de l'Afrique", l'annulation de la dette, la démocratie et le respect des droits de l'Homme.
Le sommet France-Afrique, qui devrait réunir environ 45 chefs d'Etat et de gouvernement sur le thème "L'Afrique et la France, ensemble dans le nouveau partenariat", s'ouvre jeudi matin au Palais des congrès de Paris.
PARIS (AFP) - Un millier de personnes ont commencé à manifester mercredi peu après 18h30 place de la République pour protester contre la politique africaine de la France et la présence de "dictateurs" à Paris à l'occasion du 22e sommet France-Afrique jeudi et vendredi.
Les manifestants défilaient derrière une banderole disant : "Arrêtons les soutiens aux dictateurs, soutenons les peuples africains, ensemble contre la Françafrique".
Parmi les manifestants de nombreux Togolais, des Comoriens mais aussi une forte délégation tunisienne qui réclament l'arrêt de la "dictature" dans leurs pays.
La manifestation, organisée à l'appel de deux associations "Agir ici" et "Survie" spécialisées dans l'information sur l'Afrique, devait se diriger vers l'église Saint-Bernard, dans le 18e arrondissement.
Khader Abdelkader, opposant togolais explique qu'il est là parce que, dit-il, "on en a marre de ce vieux dictateur Eyadema (président togolais), il faut qu'il abandonne le pouvoir. On veut demander à Chirac qu'il arrête de soutenir les dictatures".
Francois-Xavier Verschave, économiste et président de Survie, explique que "les sommets France Afrique, ce sont des réunions de dictateurs" et estime que "sur les 45 chefs d'Etat et de gouvernement africains présents, seuls 13 ont été incontestablement élus".
Noël Mamère, député (Verts) de Gironde, était également présent.
Les manifestants défilaient au rythme de slogans tels que "Eyadema assassin" ou encore "Non à la dictature en Tunisie". Sur une pancarte figurent des photos d'Idriss Deby (président du Tchad), de Denis Sassou Nguesso (président du Congo) et Omar Bongo (président du Gabon) avec écrit en dessous "Tyrans néo coloniaux".
La manifestation, rassemblant des dizaines d'organisations d'opposants africains, des mouvements tels qu'Act-Up ou les sans-papiers, et des partis politiques comme les Verts ou la LCR, voulait également dénoncer "la politique africaine de la France, responsable de la plupart des maux de l'Afrique".
Les organisateurs réclament "un partenariat euro-africain réellement constructif pour le développement et l'émancipation de l'Afrique", l'annulation de la dette, la démocratie et le respect des droits de l'Homme.
Le sommet France-Afrique, qui devrait réunir environ 45 chefs d'Etat et de gouvernement sur le thème "L'Afrique et la France, ensemble dans le nouveau partenariat", s'ouvre jeudi matin au Palais des congrès de Paris.