Informations Ouvrières

Message par Valiere » 02 Nov 2008, 17:57

Fais des efforts cher Front Unique pour illustrer ou commenter certains articles....On a l'impression que tu mets ces éditos bout à bout.... !
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Message par Valiere » 03 Nov 2008, 12:25

Je me suis mal expliqué : j'aurais aimé qu'ils répondent à quelques questions posées comme celle concernant la dérive républicaine du POI... Pour moi ce n'est pas une dérive s'il s'agit de défendre les acquis, mais ce point de vue n'est pas partagé.
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Message par redsamourai » 03 Nov 2008, 13:12

(Valiere @ lundi 3 novembre 2008 à 13:25 a écrit :Je me suis mal expliqué : j'aurais aimé qu'ils répondent à quelques questions posées comme celle concernant la dérive républicaine du POI... Pour moi ce n'est pas une dérive s'il s'agit de défendre les acquis, mais ce point de vue n'est pas partagé.


si on veut défendre des acquis, on peut le faire sans en attribuer le mérite - ne serait-ce qu'en partie - à la république... ou alors il faudrait défendre dans d'autres pays l'unité de la monarchie pour sauver les services publics :hum: :altharion:

ça ne tombe pas sous le sens? :ph34r:
redsamourai
 
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Message par Valiere » 04 Nov 2008, 10:37

Ces acquis viennent directement du programme du CNR, une république bourgeoise certes mais avec une influence importante du mouvement ouvrier.
La république, en tant que telle, c'est un plus par rapport à la monarchie à moins que l'on pense que la révolution démocratique bourgeoise achevée n'est pas un pas en avant!
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Message par redsamourai » 04 Nov 2008, 12:54

moi je pense que ces "acquis" viennent effectivement de l'influence du mouvement ouvrier, et que la république n'a rien à voir là-dedans (ou alors il faudra que tu m'expliques).

ça n'est pas parceque la république est un plus par rapport à la monarchie qu'on doit lui attribuer une quelconque miette de mérite à propos de la mise en place desdits "acquis", me semble-t-il.
redsamourai
 
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Message par com_71 » 04 Nov 2008, 13:31

(Valiere @ mardi 4 novembre 2008 à 11:37 a écrit : Ces acquis viennent directement du programme du CNR, une république bourgeoise certes mais avec une influence importante du mouvement ouvrier.

De quels acquis parlez-vous ?
et quant à parler d'influence, il faudrait plutôt parler de celle du stalinisme, qui en France relayait la politique gaulliste, sur le mouvement ouvrier.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Front Unique » 06 Nov 2008, 23:50

Informations ouvrières n° 21 Semaine du 6 au 12 novembre 2008

L'ÉDITO PAR DANIEL GLUCKSTEIN

Une victoire ?

LE gouvernement a-t-il renoncé à privatiser La Poste ? Après les déclarations du
conseiller de Sarkozy, Guaino, et du ministre Chatel, le Parti communiste français, ce 2 novembre, se « félicite de cette formidable victoire ». Besancenot salue « une première victoire sociale ». Parlant au nom du « Comité national pour le
référendum », Jacques Lemercier estime que « ça va dans le sens de ce qu'on
souhaite ».

Une victoire ? Quels sont les faits ?

Compte tenu de la crise, l'ouverture du capital à La Poste « n'est pas d'actualité », a expliqué Luc Chatel, conscient du manque de capitaux disponibles pour l'opération.
Mais il a ajouté : « Il n'en demeure pas moins que La Poste a besoin d'argent (…) pour se préparer à l'ouverture à la concurrence en 2011. » Donc, le cap de la privatisation est maintenu. Et Chatel de préciser : « C'est la commission Ailleret qui nous dira fin décembre quelles sont ses propositions de financement pour La Poste. » Ainsi, le gouvernement reconnaît que tout dépend de la commission Ailleret. Nous l'avons dit et répété dans ces colonnes : isolé et en crise, le gouvernement Sarkozy- Fillon ne peut faire passer ses contre-réformes qu'à condition d'y associer les représentants des organisations qui se réclament de la classe ouvrière et de la démocratie. C'est ce qu'ils appellent « l'unité nationale ».

La preuve : il aura suffi que, dans les jours précédents, la fédération Force ouvrière de la communication (suivie par les fédérations CFTC et SUD) suspende sa participation à la commission Ailleret pour que le gouvernement fasse ces
déclarations qu'il veut rassurantes (1).

Seulement voilà : une porte est soit ouverte, soit fermée. Si elle est un peu fermée, c'est qu'elle est restée ouverte. De même un service ne peut-il être à la fois public et privé. S'il est partiellement privé, c'est qu'il n'est plus public.

A quelles conditions le service postal redeviendra-t-il intégralement service public ? A condition que son financement soit totalement public, qu'il ait comme seule mission de satisfaire aux besoins du public et non pas la rentabilité financière, que les personnels relèvent du statut de la fonction publique, et enfin, surtout, que La Poste reste un monopole de service public. Car, sans monopole, un service public, confronté à la concurrence de groupes privés, est tenu de s'aligner sur les règles du privé, sauf à disparaître.

D'où l'importance de la proposition de loi, désormais soutenue par 4 200 élus, et qui formule cette exigence : retour au monopole. Hostile à cette proposition, le député socialiste européen, Gilles Savary, déclare : « Si l'Assemblée nationale refusait de transposer une directive, en particulier la directive postale (…), ce seraient les principes généraux des traités de l'Union qui s'appliqueraient et qui pourraient être opposables devant un tribunal. » Si l'on comprend bien : le député socialiste Savary, qui affirme être hostile à la privatisation, propose d'appliquer les directives qui imposent la privatisation, car sinon, ce serait pire ! Nous suggérons au député socialiste Savary de tirer de son exposé des faits (indiscutables) la conclusion inverse : si, pour préserver le monopole de service public, il n'est pas d'autre choix que d'abroger les directives et de remettre en cause le carcan de l'Union européenne, pourquoi ne pas s'orienter dans cette voie ? Et, pour commencer, pourquoi ne pas, en bloc et une fois pour toutes, quitter la commission Ailleret ?


(1) Le 4 novembre, la CFTC et la fédération FO Com annoncent réintégrer la commission Ailleret.


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Message par Valiere » 07 Nov 2008, 07:21

Il faudrait reprendre la discussion sur les acquis relancé par com 71 : si les stals ont aidé à remettre sur ses rails l'état bourgeois, ils n'ont pas pu empêcher que des avancées sociales et acquis soient installés, c'est indéniable!
Valiere
 
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Message par Front Unique » 13 Nov 2008, 01:09

Informations ouvrières n° 22 Semaine du 13 au 19 novembre 2008

L'ÉDITO PAR DANIEL GLUCKSTEIN

D'un 11 novembre à l'autre

En ce 90e anniversaire de la Première Guerre mondiale, rappelons que celle-ci
commença sous l'égide de l'union sacrée. En France comme en Allemagne, en
Autriche-Hongrie comme en Russie, la plupart des dirigeants des organisations ouvrières, au mépris de leurs engagements antérieurs et de leur mandat, apportèrent leur soutien à l'entreprise guerrière. On sait l'effroyable boucherie qui s'en est suivie.

Aujourd'hui, l'objectif n'est plus de « sauver la civilisation » menacée par l'ennemi
héréditaire, mais « l'économie » menacée par une « crise » aux causes incertaines. Au Parlement, on ne vote plus les crédits de guerre, mais on soutient les 360 milliards d'euros pour renflouer les spéculateurs. Certes, ce n'est pas la guerre… Encore que l'engagement croissant des troupes françaises en Afghanistan fait retentir d'inquiétants bruits de bottes… Mais enfin, ce n'est pas la guerre au sens de 1914-1918.

Certes… Mais dans le sillage des 360 milliards d'euros offerts aux spéculateurs avec l'assentiment des uns et le silence complice des autres… le gouvernement allonge à 70 ans l'âge de la mise à la retraite d'office, diminue les remboursements et augmente les exonérations patronales à la Sécurité sociale, supprime 36 000 postes de fonctionnaire dans le budget 2009, généralise la précarité (contrats de transition professionnelle, contrats aidés, CDD), remet en cause le statut des conducteurs de train, banalise le travail du dimanche, démantèle Météo France et, par sa loi Bachelot, veut supprimer 20 000
emplois hospitaliers et liquider purement et simplement la Sécurité sociale de 1945… Ce n'est pas la guerre ?

C'est, en tout cas, la guerre contre les emplois, supprimés par milliers chaque semaine ! A quoi s'ajoutent baisses de production et chômage technique imposé, etc.

A qui en douterait, le ministre Woerth confirme la source de toute cette politique : « Il ne s'agit nullement de s'affranchir du pacte de stabilité européen. » Telle est la base de «l'unité nationale » au nom de laquelle des dirigeants de partis se réclamant de la classe ouvrière et de la démocratie soutiennent (ou acceptent) le renflouement des spéculateurs, participent à la commission Ailleret qui prépare la privatisation de La Poste ou offrent les services des régions, départements et communes dirigés par « la gauche » pour relayer les mesures de démantèlement dictées par l'Union européenne et le gouvernement.

Mais toute comparaison a ses limites. Pas plus en France qu'ailleurs la classe ouvrière ne se laisse griser par les appels à l'union sacrée.

Le 23 septembre à La Poste, le 12 novembre à la Sécurité sociale, le 20 no vembre dans l'Education nationale… chaque fois que les conditions de l'unité sur les revendications précises et concrètes leur semblent réunies, les travailleurs n'hésitent pas à s'engager dans la grève (1).

La question n'est-elle pas posée à l'échelle de tout le pays ? Est-il possible de différer davantage ? Face à la déferlante des licenciements et des contre-réformes, l'heure n'est elle pas à préparer « la déferlante » de l'action de classe, dans l'unité sans faille des travailleurs et des organisations à tous les niveaux, pour les bloquer ?

Cette discussion sera au centre de la conférence de délégués pour l'unité du 7
décembre prochain. _


(1) Et, sur un autre plan, c'est ce qui s'est exprimé le 23 octobre dans la fonction
publique.




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