a écrit :ce n'est pas cracher dans la soupe, de constater que le recul de la conscience et de la combativité est général, y compris dans la jeunesse....
ça ne veut pas dire qu'on n'espere pas que ça va reprendre, que la jeunesse ne va pas se révolter à nouveau contre les conditions et l'avenir que le capitalisme lui réserve, mais faut pas se raconter d'histoire non plus.....
quand à accuser wolf sur ce coup la d'onanisme politique, l'expression est rigolote, mais je crois qu'il s'en branle....et il a bien raison....
C'était pas pour Wolf, mais pour apfelstrudel.
a écrit :A mes yeux ces deux phrases suffisent à décrédibiliser ta manière de raisonner : puisqu'il n'y a pas beaucoup de mouvements lycéens, ben oui il faut bien dire et se dire qu'ils atteignent des sommets de prise de conscience, histoire de compenser la petite quantité par la qualité, sinon on déprime.
Si on parle de la jeunesse, et du mouvement lycéen, ma manière de raisonner, c'est que lorsqu'il y a un mouvement lycéen, c'est mieux que quand il n'y en pas. Ca ne veut absolument pas dire lui donner des vertus qu'il n'a pas. Alors moi, le recul de la conscience en général, et dans un mouvement lycéen en particulier ca me fait autant marrer que de parler d'une nouvelle période qui se serait ouverte à partir de 95. Je trouve cela tout aussi stérilisant politiquement pour filer la métaphore.
Pour faire entrer le dernier mouvement lycéen dans le moule de la période de recul (prendre les choses avec recul comme tu le dis) ben faut bien dire que ceux d'avant ils étaient quand meme mieux, moins individualistes etc. Non seulement c'est partiellement discutable parcequ'aucun mouvement lycéen n'est la panacée en terme de prise de conscience, mais je ne vois pas l'interet politiquement.