(jeug @ jeudi 2 juillet 2009 à 16:49 a écrit : - La légèreté de la comparaison entre "sans-papier" / syndicat privé de ses salles de réunion, énoncée sans sourciller.
Le seul paragraphe où il est question de "syndicat privé de ses salles" est le suivant :
(lo a écrit :L'occupation de la Bourse du Travail, qui empêchait l'utilisation normale de ses salles de réunion, était une impasse allant à l'encontre de l'intérêt et de la lutte des sans-papiers et a considérablement affaibli l'engagement des soutiens sur Paris. Reste que, huit jours après l'évacuation, environ deux cents sans-papiers continuent à rester, nuit et jour, sur le trottoir du boulevard du Temple devant la Bourse du Travail, avec des matelas et des couvertures.
Je n'y vois nulle comparaison avec la situation du "travailleur privé de papiers". Tu as du mal lire.
(jeug a écrit :Le parti-pris en faveur de la CGT : aucun des 2 articles n'évoquent même pas une maladresse.
Dans ce genre de situation, on ne peut pas tout prévoir. On ne peut que chercher à mettre le maximum de chances de son côté. Un élément étant que la détermination est loin d'être une mauvaise chose... Au-delà de ces généralités quelle maladresse aurais-tu voulu voir évoquer ? Celle d'avoir laissé croire que cette occupation était légitime, tolérable, en la tolérant pendant 14 mois ? Qu'aurait dû faire la CGT ? Le Figaro occupé, ça aurait duré combien de temps ? Libération ? Et sur le plan des organisations ouvrières, une de celles qui crient si fort que "cette décision de la CGT n'est pas acceptable" verrait son imprimerie occupée, elle irait faire imprimer son journal ailleurs ?