(logan @ samedi 15 juillet 2006 à 11:43 a écrit :
Non
Quand Marx parle de croissance ou plutôt de progrès, il parle de la croissance des forces productives, c'est à dire des capacités de production de l'humanité. Pas du taux de profit.
Ah bon?
Pourtant ce n'est pas moi qui ai écrit
ça :a écrit :en effet, on appelle taux de la plus-value l'expression du rapport de la plus-value au capital variable, et taux du profit l'expression du rapport de la plus-value au capital tout entier. Dans les deux cas, il s'agit d'une même grandeur (la plus-value) mais rapportée à une mesure différente suivant le taux que l'on considère. Partant de la transformation du taux de la plus-value en taux du profit, on peut déduire la transformation de la plus-value en profit. L'inverse n'est pas possible. En effet, historiquement, c'est le taux du profit qui a servi de point de départ ; la plus-value et son taux sont invisibles, l'essentiel à découvrir, tandis que le profit et son taux sont les phénomènes apparents.
ou encore ça :a écrit :
Le procès de production est désormais procès du capital lui-même, procès qui s'effectue sous la direction du capitaliste au moyen des éléments du procès de travail, en lesquels l'argent est converti dans le seul but de faire plus d'argent avec cet argent.
Accumuler de l'argent = faire des profits et donc cela contribue au développement d'une société capitaliste (croissance).
Sinon je crois que certains décroissants ont conscience qu'il ne faut pas se limiter aux comportements individuels. Pas tous certes......moi je suis d'accord avec toi sur ce point, Gaby.