(Jacquemart @ vendredi 26 novembre 2010 à 08:55 a écrit : :pendu:
au lieu de te pendre, ouvre les yeux pour reconnaître l'existence et le rôle du FMI et de l' UE...
Ces deux engins de la gouvernance supranationale n'existaient pas en 1917!
Et l' internationalisme ne veut pas dire destruction des nations mais destruction des Etats bourgeois...
Demain, les travailleurs irlandais seront en grève. L' UE et sa monnaie unque sont en train de pourrir
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(abounouwas @ vendredi 26 novembre 2010 à 20:43 a écrit : de quoi le FMI et l'UE sont-ils les instruments ?
de quelle classe ?
tu prétends qu'il y a une seule bourgeoisie à l'échelle internationale ou européenne ?
confondre les effets et les causes...
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé le 27 septembre dernier qu’il mettait sous surveillance le système financier de 25 pays (1). Jusqu’à présent, un pays pouvait demander au FMI, sur une base « volontaire », une évaluation de son système financier selon un mécanisme appelé Programme d’évaluation du système financier (PESF), mis en place lors de la crise asiatique de 1997.
Maintenant, c’est obligatoire, et c’est le FMI (le plus gros contributeur étant les Etats-Unis) qui, d’autorité, va faire cette évaluation. Le but, prétendument, étant de prévenir les risques d’une nouvelle crise !
Ah bon ? Le rapport du FMI sur la stabilité financière dans le monde de 2006, intitulé « La surveillance en action » (diable !),pointait quelques inquiétudes sur l’endettement des ménages, mais, globalement, estimait que « les indicateurs de risque de crédit et de marché, et de solidité financière font clairement apparaître la résilience (résistance — NDLR) des secteurs de la banque et de l’assurance, tant sur les marchés matures qu’émergents ». On sait ce qui s’est passé à peine un an plus tard…
Cela ne signifie pas que le surveillant est aveugle, mais qu’il est paramétré pour regarder ailleurs. Et où regarde-t-il ? Vers la solidité du système financier, son cadre réglementaire, mais surtout sur la capacité des gouvernements à gérer et à résoudre la crise financière. C’est-à-dire leur capacité de mettre en œuvre les plans d’aide aux spéculateurs et aux banques, au détriment des besoins des peuples.
Par ailleurs, le PESF est une partie (il en est même le chapitre 4) d’un programme plus vaste de surveillance générale exercée par le FMI sur les économies des pays, base notamment de ses « préconisations » à l’attention des gouvernements. Et quelles sont-elles ? Parallèlement à son annonce du 27 septembre, le FMI a sorti ses Perspectives de l’économie mondiale, où il appelle à la réduction des déficits, à l’augmentation des impôts et aux coupes claires dans les budgets, estimant que celles-ci demandent des « sacrifices » à court terme.
Le FMI veillera donc à ce que les gouvernements soutiennent les banques et les spéculateurs, et détruisent, pour ce faire, les services publics, les emplois, la Sécurité sociale et les retraites. Le budget 2011 annoncé par le gouvernement français est totalement dans ce cadre.
« Arrêter le bras destructeur du gouvernement », comme le dit l’appel du conseil fédéral national du Parti ouvrier indépendant, passe nécessairement par la rupture avec le FMI, sa politique et ceux qui la mettent en œuvre.
(1) Les 25 pays concernés sont les Etats-Unis, la Grande- Bretagne, la Turquie, la Suisse, la Suède, la Corée du Sud, Singapour, l’Inde, le Japon, la Chine, l’Allemagne, l’Australie, la Belgique, le Brésil, le Canada, la France, les Pays-Bas, l’Italie, Hong-Kong, le Portugal, la Grèce, l’Irlande, la Russie, le Mexique et le Luxembourg. Ces pays représentent 90 % du système financier et 80 % de l’économie mondiale
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(STREL @ vendredi 26 novembre 2010 à 20:15 a écrit :Et l' internationalisme ne veut pas dire destruction des nations mais destruction des Etats bourgeois...
(volia @ samedi 27 novembre 2010 à 18:11 a écrit :(STREL @ vendredi 26 novembre 2010 à 20:15 a écrit :Et l' internationalisme ne veut pas dire destruction des nations mais destruction des Etats bourgeois...
Etre communiste, c'est vouloir l'abolition des frontières et des nations.
Une seule classe ouvrière, une seule patrie : l'humanité !
que fais-tu des langues, des particularismes culturels propres à chaque pays ?
-Léon Trotsky: Œuvres - mai 1917
"L'indépendance des Belges, des Serbes, des Polonais, des Arméniens, etc., n'est pas pour nous une fraction du programme de guerre des Alliés (comme pour Guesde, Plékhanov, Vandervelde, Henderson, etc.), mais est inscrite au programme de la lutte du prolétariat international contre l'Impérialisme "
-Manifeste du parti communiste (1848), Karl Marx et Friedrich Engels
"Les ouvriers n'ont pas de patrie. [...] Abolissez l'exploitation de l'homme par l'homme, et vous abolirez l'exploitation d'une nation par une autre nation."
C'est vrai que les ancêtres de LO avaient déjà considéré la proclamation par Trostky en 1938 de la 4 ème Internationale comme une erreur.....
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(STREL @ dimanche 28 novembre 2010 à 03:10 a écrit :
C'est vrai que les ancêtres de LO avaient déjà considéré la proclamation par Trostky en 1938 de la 4 ème Internationale comme une erreur.....
(STREL @ dimanche 28 novembre 2010 à 03:10 a écrit :que fais-tu des langues, des particularismes culturels propres à chaque pays ?
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