SNCF: la CGT approuve l'accord

[Mariategui]

j'axhume ce fil pour apporter des infos sur SUD:

SNCF : Sud-Rail ne signe pas l’accord sur la prévention des conflits

Sud-Rail ne signera pas l’accord sur la prévention des grèves à la SNCF, a annoncé mercredi l’organisation syndicale lors d’une conférence de presse à Paris. Tout en reconnaissant que cet accord « ne remet pas en cause le droit de grève », Sud-Rail, la deuxième organisation syndicale de cheminots, estime qu’un tel texte « ne lève aucunement l’hypothèque d’une loi sur le service minimum », selon son porte-parole Christian Mahieux.

Sud-Rail estime en outre que « la direction refuse trop souvent de respecter les accords qu’elle a signés » et que les projets de « restructuration, suppressions d’effectifs ou encore privatisation sont toujours à l’ordre du jour, ce qui ne contribue pas à limiter les conflits sociaux ».

L’organisation syndicale a arrêté sa décision à l’issue de son conseil fédéral national qui s’est tenu mardi et mercredi à Paris, et au cours duquel 82% des délégués ont voté contre la signature de l’accord.

L’accord sur la prévention des conflits à la SNCF a été signé le 28 octobre dernier par sept syndicats de cheminots sur neuf, dont la CGT (majoritaire), représentant ensemble 80% des voix lors des dernières élections professionnelles des cheminots. Outre Sud-Rail, FO avait décidé fin octobre de ne pas signer le texte.

L’accord prévoit une amélioration du dialogue social dans l’entreprise, la direction s’engageant à mieux communiquer sur ses projets en direction des syndicats. En cas de désaccord, une période de « concertation immédiate » de dix jours est prévue avant tout dépôt de préavis de grève.

Le texte prévoit également d’améliorer l’information en direction des usagers sur le trafic maintenu en cas de grève.

[Mariategui]

Appel à manifestation de SUD pour le 25.

Fédération des syndicats de travailleurs du rail
Solidaires, Unitaires et Démocratiques


Assez de la politique de Régression sociale du gouvernement


Le gouvernement ne cesse de revenir sur nos acquis, de frustrer les petites gens et les classes moyennes pour satisfaire les intérêts d’une minorité de gros capitalistes.


Le chômage ne cesse de progresser, ce qui n’empêche pas le gouvernement de faciliter les procédures de licenciement. Les salaires stagnent, alors que les prix s’envolent.

-Le service public est bradé sur l’autel du libéralisme prôné par Bruxelles et sa constitution

-Le droit de grève est menacé …

-Une grande démonstration de force est nécessaire pour arrêter le rouleau compresseur néo libéral


- la manifestation unitaire des cheminot-e-s, à Paris, le 25 novembre, doit faire comprendre au gouvernement que le service public,l’emploi,les salaires,le fret ferroviaire, le droit de grève sont au cœur des préoccupations des cheminot-e-s, qui sont déterminé-e-s à se battre pour les défendre.


Agir pour le service public
La politique européenne vise à tout libéraliser, limiter et
supprimer, à terme, les subventions publiques, y compris pour
les services publics qui, par définition, ne sont pas rentables.
Les valeurs de services publics sont bradées et le droit égal au
transport n’est plus garanti à chacun(e)s.


Agir pour créer des emplois
Les coupes sombres réalisées dans chaque région, dans tous
les établissements, auront ramené bientôt l’effectif de
l’entreprise à un seuil inférieur à celui que nous connaissions
avant les 35 heures. Les intérêts de l’entreprise se font au
prix d’une souffrance toujours accrue pour les cheminots. La
SNCF ne respecte pas ses maigres promesses pour 2004 : elle
embauche moins que prévu et accélère les départs. Bilan : la
SNCF prévoyait une baisse d’effectifs de 3500 en 2004, elle en
a déjà réalisé 2343 en 6 mois, soit plus des 2/3



Agir pour revaloriser nos Salaires
En deux ans (2003-2004), les salaires et
pensions des cheminots n’ont augmenté que
de 1,8 %, alors que l’inflation a connu une
progression de plus du double.


Les cheminots
auront perdu une nouvelle fois 2% de
pouvoir d’achat en 2003



Agir pour favoriser d’autres
choix sur le Fret
Face à la diminution en chute libre des
trafics et des effectifs, à laquelle contribue
activement le gouvernement, celui-ci, loin de
favoriser le rééquilibrage des modes de
transports, ne trouve rien de mieux que faire
des cadeaux aux patrons routiers.


Agir pour défendre le Droit de
Grève



Le gouvernement cherche à imposer un
service minimum, ou service garanti (chacun
l’appelle comme il veut). L’objectif est de
bâillonner les cheminots, dont le
gouvernement craint les réactions, la force et
la capacité à initier les mouvements sociaux,
peu propices au capitalisme libéral.



- Tous ensemble dans le cortège SUD-rail
le 25 novembre, Face à ces régressions sociales qui pénalisent toujours plus les salariés au profit des intérêts patronaux, chacun doit se sentir concerné et se mobiliser, en participant à la grande manifestation du 25 qui partira à 13heures de la Bastille.



- Les manifestant-e-s sont attendu-e-s
entre 10h et 11h dans les gares parisiennes. Nous allons démontrer, par notre nombre, notre détermination.


- Réussir un grand « 25 novembre »
pour être en position de force après



De votre choix, dépend le rapport de force que l’on sera en mesure d’opposer, et donc les suites du mouvement pour pousser le gouvernement et la direction de l’entreprise à faire machine arrière. Les initiatives locales et régionales qui s’engagent ou qui sont en préparation et associent populations et cheminots, syndicalistes et élus politiques révèlent que d’autres choix sont possibles pour notre société, et plus particulièrement pour la SNCF. Les nombreuses luttes locales ou catégorielles en sont une autre preuve.


Le rôle des organisations syndicales est de
rassembler, d’unifier tous ces mouvements.


Pour SUD-rail, la manifestation du 25 novembre n’est pas une fin en soi.
Une lutte intercatégorielle, coordonnée nationalement, reconductible en
assemblées générales demeure la perspective nécessaire.



Mais cela se construit.
La réussite de la manifestation du 25
novembre, par la dynamique qu’elle peut
créer, est une étape importante dans ce processus.Reprenons le goût de la lutte collective, préparons un « grand 25 novembre » pour qu’il ait une suite