Stephane Guillon vs Besson

Message par meichler » 13 Avr 2010, 18:31

Bon alors, quoi ? ... d'acord avec Sarko-Besson-Hees-Val pour le virer de France inter, ou quoi ? (évidemment, s'il ne «fait plus rire»...).
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Message par meichler » 14 Avr 2010, 19:29

Ça par exemple, moi, ça m'a franchement fait marrer...
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Message par Gédéon Bourbaki » 19 Avr 2010, 15:42

(meichler @ mardi 13 avril 2010 à 19:31 a écrit : Bon alors, quoi ? ... d'acord avec Sarko-Besson-Hees-Val pour le virer de France inter, ou quoi ? (évidemment, s'il ne «fait plus rire»...).

Bizarre comme réaction...
En quoi la décision de ses patrons justifierait elle qu'on approuve n'importe quoi de la part de ce type ? Attaquer quelqu'un sur son physique c'est dégueulasse, point barre.

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Message par bennie » 19 Avr 2010, 17:24

On s'en fiche de guillon, Ok, il a Sarko en ligne de mire, et alors? Je ne demande pas sa démission, on discute de l'affaire, j'affirme juste que son humour a ses limites, Hees et ses comiques, je m'en fiche!
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Message par Gédéon Bourbaki » 19 Avr 2010, 20:07

(meichler @ mercredi 14 avril 2010 à 20:29 a écrit : Ça par exemple, moi, ça m'a franchement fait marrer...

ben moi non, très honnêtement.
je ne nie pas certes pas la vivacité de ce type, mais je trouve qu'il en fait trop et qu'il a tellement la grosse tête qu'il ne se sent plus l'obligation de se renouveler... Un peu comme dans le cas de Bruno Gaccio. Quand on se paye des "têtes", on est surs d'avoir un public, une clientèle qui applaudira quoi qu'on dise, et attends la "vacherie'. J'ai parfois été frappé de voir comment des gens réputés intelligents limitaient leur analyse politique aux dernières caricatures des guignols :même si c'est (parfois ) drôle, ça ne peut pas tenir lieu d'analyse politique, à moins de penser que le prolo moyen est trop con^pour penser autrement que par des archétypes, du genre 'USA=Stallone= gros con boddy-buildé inculte avec une cervelle comme un pois-chiche au service de la world-compagny"...
J"avoue au passage ne même pas comprendre comment des gens qui se targuent d'une culture politique (sans doute supérieure à la mienne!) peuvent se reconnaître dans ces "vérités" poujadistes , sous prétexte que les bouffons du Prince qui; les profèrent sont de "gôoooche"...
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Message par meichler » 19 Avr 2010, 21:20

Rire c'est rire. Ce n'est pas la même chose que penser politiquement ou produire une analyse. Ce sont deux ordres de réalité complètement différents. Je ne compte pas sur Guillon pour me fournir une quelconque analyse politique, encore moins pour agir sur des bases de classe. Je ne dis pas que ce type est un quelconque "héros" ou autre mythe vivant.

Je ne discute pas non plus des goûts et dégoûts de chacun. Je dis seulement : 1°) qu'il me fait, quant à moi, souvent rire, 2°) qu'il est juste de le défendre contre la censure qui le vise de plus plus directement depuis qu'il a pris pour cibles favorites Sarko et sa fine équipe, et pour cette raison même.

Quant aux «attaques sur le physique», il s'agissait au cas particulier d'un membre éminent du personnel politique de la classe ENNEMIE, (et non d'«attaques sur le physique» "en général", ce qui ne signifie rien), et qui plus est d'un personnage qui se présente volontiers comme un séducteur compulsif, donc pour qui le «physique» est justement une dimension essentielle de ce qu'il entend nous montrer de lui.

La révolution ne se fera pas sans des «attaques» assurément bien plus «physiques», violentes et destructives que les petites piques au fond assez inoffensives d'un Guillon. Mais ce monde a tellement ancré dans l'esprit public la sainte horreur de «toute violence», que l'idée même du sang semble effrayer aujourd'hui jusqu'aux révolutionnaires, ou prétendus tels. N'y a-t-il donc plus que la classe au pouvoir et ses larbins, qui ne reculent jamais devant la violence, que ce soit la violence de la critique, ou que ce soit celle des ARMES. Demandez un peu à Sarko (ex-ministre des flics et chef des armées qui tuent en Afghanistan et partout en Afrique, ou ailleurs) ou à ses pareils, de juger des «attaques sur le physique»... Ils en connaissent un bout, et c'est souvent le bout du fusil, ou celui de la matraque.

Aucune compassion hypocrite, aucun terrain commun, avec ce Besson, qui était venu un soir, comme chez lui, à la télé, pour féliciter les CRS qui avaient matraqué et expulsé les immigrés parqués dans la "jungle" le matin même.

Rénégat de la social-démocratie, sauf dans sa dimension de répression des ouvriers... Alors, la haine ?! Pour ceux-là, oui...

« Je suis inflexible pour les oppresseurs, parce que je suis compatissant pour les opprimés » (Maximilien ROBESPIERRE, à l’appui de son vote pour la mort du Roi).

Les révolutionnaires n'ont pas à être optimistes (ou moralistes) au compte de la bourgeoisie.

Tout ce qui fait mal et cause du tord à mon ennemi, je l'approuve, comme j'approuve aussi tout ce qui renforce la cohésion avec mes compagnons de combat. Le rire en fait parfois partie. Toutes les armes ne relèvent pas du contrôle de bout en bout par la conscience. Les émotions sont des armes dont nos ennemis savent fort bien user et abuser. Les révolutionnaires ne peuvent se contenter d'en nier l'existence. Sinon gare au retour du refoulé. Ça prévient pas, ces trucs-là !
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Message par Ottokar » 19 Avr 2010, 21:49

je n'avais pas entendu la chronique, merci du lien, j'avoue qu'elle m'a fait rire.
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Message par Harpo » 19 Avr 2010, 22:28

D'accord avec toi Meichler, à 100 %.
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Message par Ottokar » 20 Avr 2010, 06:57

au fait il n'a pas fait d'attaques réelles sur le physique, il a parlé du nez de fouine de Besson, ce qui est plutôt une caractéristique morale, tendant à le montrer de façon caricaturale comme un traitre.
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Message par meichler » 21 Avr 2010, 06:55

(Ottokar @ mardi 20 avril 2010 à 06:57 a écrit : au fait il n'a pas fait d'attaques réelles sur le physique, il a parlé du nez de fouine de Besson, ce qui est plutôt une caractéristique morale, tendant à le montrer de façon caricaturale comme un traitre.

D'accord avec toi, et bien observé car, en fait, c'est l'ensemble des domestiques du système politico-médiatique et financier, qui se sont empressés de taxer les propos en question d'«attaques sur le physique». La réalité est bien différente.

«Nez de fouine» est une expression assez largement utilisée, me semble-t-il, dans toute la littérature de langue française, sans que ces beaux messieurs y voient d'«attaques sur le physique». Guillon est en bonne compagnie dans toute la culture littéraire (sans parler du dessin de caricature !). Présenter Besson comme un "traître" n'est guère contestable quant à la réalité de la chose.

La méthode des attaques médiatiques contre Guillon est bien connue : c'est celle de l'ANATHÈME pour discréditer un propos qui n'est pas intégrable (il fait tâche, à un moment donné, «il va trop loin») au ron-ron habituel des médias. Le nom de cet anathème est varié et multiple (populiste, raciste, antisémite, fanatique islamiste, conspirationniste, extrémiste, secte, pédophile, pirate informatique, écolo-sceptique, voire : communiste, violent, etc... et autres noms bien connus prétendant désigner les soi-disant "ennemis de tous", ceux en tout cas que désigne le "politiquement correct").

Au cas particulier, Guillon était assimilé aux fascistes des années 1930 et 40, qui «attaquaient le physique» (horreur universelle !). La méthode est toujours la même : LA PEUR, par nature irrationnelle, distillée par ceux qui ont le pouvoir de parler, qui tiennent le devant de la scène publique. L'anathème a un avantage : il n'a pas besoin de preuves ni de démonstration. Il est, parce que ceux qui ont le pouvoir de dire, le disent, par le pouvoir qui est à eux seuls, POUVOIR DE NOMMER. On cherche par là à créer, par l'émotion, le sentiment d'une "unité" universelle, une "unanimité" par le "nom commun", contre d'imaginaires "dangers" qui nous menaceraient. Ce n'est en fait que le discours du pouvoir, visant à agréger, par la peur, donc sans discussion possible, autour de lui les «masses» (aujourd'hui plus volontiers appelées «individus»).

C'est ainsi que l'on cherche à nous "mobiliser", pour des causes qui ne sont pas les nôtres. De cette "armée" où ils veulent nous enrôler, il est urgent de déserter... «Ce n'est pas notre guerre» !
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