Déclaration commune

Message par stef » 10 Mars 2003, 23:07

Ianovka,

Tu prends tes désirs pour des réalités.

Cette déclaration explique qu'elle est pour de "vraies" négociations par opposition à celles qui ont lieu actuellement. C'est exactement ce que raconte Blondel, ce qui lui permet de continuer à participer alors que chacun sait de quoi il s'agit. Il est d'ailleurs tout à fait significatif que la rupture de ces négos n'apparaissent ni sous une forme ni sous une autre.

Je sais que j'ai entendu nombre de militants LO m'expliquer "Négociations = Trahison". Mais nous savons aussi lire.

Il est vrai qu'intervenir pour interdire ces négociations de trahison aurait impliqué d'intervenir en direction de ceux qui négocient - les dirigeants syndicaux.... (Pauvre Emman !) Comme quoi le radicalisme verbal mène des fois à l'inaction (vieil adage tkyste).
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Message par Louis » 10 Mars 2003, 23:12

hé hé hé ! ca continue :bounce: j'attend pastorius maintenant ! :hinhin:

Mais peut etre les camarades de cps vont ils terminer par lire la résolution (on peut toujours réver, non ?)
Louis
 
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Message par ianovka » 10 Mars 2003, 23:19

(stef @ lundi 10 mars 2003 à 23:07 a écrit :Ianovka,

Tu prends tes désirs pour des réalités.


Non stef, je crois que tu te trompes.
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
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Message par stef » 10 Mars 2003, 23:23

LCR,
Au lieu de cancanner comme un crétin, te serait-il possible d'argumenter ?
Je te rappelle qu'il y a des témoins sur ce forum qui reconnaitront que je sais dire quand je me trompe, et que je sais me féliciter d'une position correcte de LO (pour la LCR, c'est très très dur...).
Mais là je ne vois pas en quoi il y aurait matière à ça.

Merci d'avance.

On peut même faire le test autrement. Voici un appel :
a écrit :APPEL AUX DIRIGEANTS DES CONFEDERATIONS ET FEDERATIONS CGT, FO, FSU

Par la voix de Chirac, le gouvernement a officialisé son offensive contre les retraites.
Ses objectifs sont parfaitement connus:
- Faire passer les fonctionnaires à quarante annuités ("une partie du chemin a déjà été accomplie en 1993", Chirac), s'en prendre à tous les régimes particuliers et leurs acquis (cf. EDF-GDF)
- Introduire les fonds de pension "il est souhaitable de développer l'épargne-retraite"(Chirac)
- Préparer de nouveaux reculs dans le régime général et les retraites complémentaires ("il faudrait aller à 42 ou 43 années de cotisations d'ici dix à quinze ans" – Seillière)

C'est sur cette base que le gouvernement entend engager une "concertation" avec l'ensemble des organisations syndicales, confédérations et fédérations de fonctionnaires notamment. L'objectif d'une telle concertation est exprimé par le ministre Francis Mer: « Au plus tard en juillet prochain, le gouvernement aura présenté devant l’assemblée nationale sa politique de retraite et la fera passer. » .

Alors, dirigeants syndicaux, nous nous adressons à vous:
Nous n'accepterons pas maintenant ce que nous avons rejeté en novembre-décembre 1995.
Il n'y a aucune base de discussion avec le gouvernement!
Accepter de participer à cette concertation, c'est emmener le gouvernement dans un fauteuil jusqu'à l'été au lieu de préparer le combat.

La première mesure à prendre en défense de nos régimes de retraite, c'est que vous preniez position:

Maintien des 37.5 annuités ! défense inconditionnelle du code des pensions !
que vous déclariez solennellement :
Que vous refusez en conséquence toute discussion avec le gouvernement  sur cette question.


Je te propose de me dire (et les cdes LO aussi) en quoi tu es en désaccord avec ce texte et si c'est le cas, quelle initiative d'intervention tu propose. Le blah-blah ça suffit !
stef
 
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Message par stef » 10 Mars 2003, 23:24

Ianovka : même punition !
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Message par ianovka » 10 Mars 2003, 23:31

(stef @ lundi 10 mars 2003 à 23:24 a écrit :Ianovka : même punition !

Tu serais pas prof toi par hasard ? :cry:

Sérieusement, je ne vais pas tarder à aller dormir donc à demain. :somme:
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Message par Louis » 10 Mars 2003, 23:37

idem Je répondrais a steph sur le fond demain, en attendant, pourquoi steph ne met pas le groupe des 10 dans ses partenaires syndicaux ?
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Message par Barnabé » 11 Mars 2003, 00:32

Je trouve le communiqué plutôt bien même si en effet la formulation sur les négociations-concertations aurait pu être plus directe. Enfin ce qu'on comprend quand même c'est qu'il faut que les travailleurs se mobilisent contre les réforme du patronnat et que les négociations ou toute forme d'association des directions syndicales à la réforme doit être combattu.

Pour Stef qui a entendu des militants de LO être contre les négociations, qu'il sache qu'en outre LO a pris position dans son journal contre les négociation:

( Lutte Ouvrière n°1803 @ 21 février 2003 a écrit :

--------------------------------------------------------------------------------
Retraites : l'attentisme des confédérations syndicales

--------------------------------------------------------------------------------

Bien que le ministre de la Fonction publique ait été accueilli froidement, lors de sa tournée des régions, par les organisations syndicales - parfois pas accueilli du tout comme à Toulouse - il se dit satisfait de constater que, selon lui, plus personne ne conteste la nécessité de la réforme des retraites.

Et c'est là que le bât blesse. Car la prétendue nécessité d'une réforme pour sauver les retraites est une grossière mystification qui passe pour une vérité à force d'être martelée depuis des années. On comprend l'intérêt du patronat de pressurer toujours plus les salariés au lieu de payer des salaires corrects qui permettraient à tous de vivre correctement. Les gouvernements aux ordres ainsi que les soi-disant experts et autres plumitifs à leur service s'efforcent de tromper le peuple.

Et malheureusement, du côté de la classe ouvrière, bien peu dénoncent avec suffisamment de vigueur cette campagne de mensonges. Les confédérations syndicales elles-mêmes s'indignent plus de la volonté du gouvernement de passer en force sans accepter de négocier que de la mise en condition de l'opinion ouvrière.

Et pourtant ces confédérations associées à la gestion des caisses de retraites sont bien placées pour savoir que les gouvernements ont tous puisé sans vergogne dans les caisses alimentées par les cotisations des salariés pour verser des prestations sociales à des non-salariés, pour faire des cadeaux au patronat sous prétexte de lutter contre le chômage, pour payer des intérêts de plus en plus importants aux marchés financiers... Ils savent que les caisses de la Sécurité sociale comme les caisses de retraites complémentaires ont épongé par dizaines de milliards les dettes de l'État... Ils savent mieux que personne que la Sécurité sociale avec son budget de deux mille cinq cent milliards de francs (une fois et demie celui de l'État) sert de vache à lait à celui-ci et que les cotisations des salariés sont mises à toutes les sauces. Les trous ainsi creusés sont des gouffres de centaines de milliards de francs. Et pourtant ces représentants syndicaux ne réagissent pas comme ils le devraient lorsqu'on prétend que les travailleurs doivent faire de nouveaux sacrifices pour assurer leur retraite !

En admettant l'idée qu'il faut " réformer les retraites ", pour se faire accepter comme interlocuteurs par le gouvernement, ils se placent d'emblée sur le terrain du patronat et du gouvernement. Oh, bien sûr, ils prétendent avancer des solutions différentes mais ils laissent croire que tout cela peut se négocier.

Pour que les travailleurs ne se voient pas imposer de nouveaux sacrifices, c'est sur la base d'un autre rapport de force entre la classe ouvrière et le patronat qu'il faudrait, non pas négocier, mais imposer des reculs à l'avidité du patronat et au culot du gouvernement. Négocier sur la base du rapport de force actuel, où le patronat se croit tout permis, c'est livrer les travailleurs à ses exigences.

L'urgence c'est que la classe ouvrière retrouve confiance dans ses forces. Les confédérations syndicales n'ont toujours pas proposé de nouvelles étapes de mobilisation après les manifestations pourtant réussies du 1er février dernier. Des grèves et des manifestations plus nombreuses et plus déterminées contribueraient à convaincre de leur bon droit les travailleurs ébranlés par les prétendus arguments démographiques qu'on leur assène, pourraient entraîner les hésitants et redonner confiance à tous. Mais si les confédérations sont aux abonnés absents, les militants ouvriers, tous les travailleurs conscients, en reprenant courage, peuvent préparer avec leurs camarades de travail la riposte aux attaques du gouvernement.
Barnabé
 
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Message par Louis » 11 Mars 2003, 00:39

oui, mais ce que steph vous reproche avant tout, c'est d'avoir signé avec les réformiste (ou meme pire) de la LCR Alors vous pouvez toujours sortir vos résolutions internes, c'est pas ça qui va vous empécher d'étre critiqué

Nous aussi, on peut sortir tout ce qu'on veux, on nous ressortira toujours un article de CP...
Louis
 
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