Ce qui choque certains, c'est la question du ton. Bien sûr que c'est parfaitement dégueulasse que nous, l'extrême-gauche, soyons éliminé de la campagne télé. Cela juge d'ailleurs les limites de leurs démocratie et de "l'égalité-de-traitement-de-la-République-des-36000-communes-et-des-acquis-de, etc." On constate mais on ne s'en étonne qu'à peine, tellement c'est habituel dans cette démocratie bourgeoise. Et surtout, on ne pleure pas ou on ne donne pas l'impression que c'est gravissime. On se débrouillera autrement pour avoir accès aux gens. Sinon, ça donne l'impression que sans télé, on n'est rien.
Le ton d'un communiqué de protestation, s'il y a lieu d'en faire, doit donc refléter cela, c'est une question de dignité. Pas besoin d'en "appeler à toutes les forces démocratiques pour imposer le droit de parole" et autres niaiseries pompeuses et finalement pleurnichardes.