(Newsletter du MEDEF @ 12 mai 2004 a écrit :Compétitivité : La France se fait distancer
Le classement 2004 de l'Institute for Management Development (IMD) de Lausanne place la France à la 30e place des 60 économies nationales ou régionales analysées par le prisme de la compétitivité. Par rapport à 2003, la France plonge de 7 places notamment sur les critères d'efficacité de l'administration et de performance des entreprises. La France est largement distancée par les trois premiers (Etats-Unis, Singapour, Canada), et se trouve également derrière une bonne partie des économies de l'Union européenne. Notre pays paie notamment ses résistances aux grandes réformes économiques et sociales.
Cette étude met une fois de plus en exergue de tristes réalités :
# On ne peut rester durablement compétitif en travaillant moins que ses concurrents. Le MEDEF n'a cessé de répéter que la réforme des 35 heures était économiquement absurde, socialement inadaptée et financièrement très coûteuse !
# En matière d'efficacité administrative, faudra-t-il attendre encore longtemps, pour que l'on commence à faire comme les autres, et notamment l'Allemagne : supprimer les dépenses inutiles, réformer en profondeur l'Etat, introduire des indicateurs d'efficacité, inciter à dépenser moins, donner la priorité aux infrastructures, à l'innovation et à la recherche… ?
# Quand la France se donnera-t-elle enfin comme objectif de moderniser sa fiscalité pour mettre ses entreprises à armes égales avec leurs grands concurrents européens ?
Chaque année perdue, se traduit par moins de compétitivité, moins de croissance , et donc moins d'emplois.
La réponse du MEDEF à la guerre économique : c'est la guerre économique ! :headonwall:
Or on ne met pas fin à la guerre par la guerre, mais par la paix, par le désarmement. Il faut mettre un terme au dumping fiscal, environnemental et social, mettre en place des mécanismes incitateurs au bien-être social, au respect de l'environnement et à une fiscalité juste : celui qui entreprendra des actions néfastes pour le social devra être pénalisé, de même pour l'environnement et la fiscalité ; et inversement pour celles et ceux qui font des efforts. Ainsi la course au profit destructrice sera remplacée par la recherche du bien-être maximal. Ce sera la paix économique avec la disparition du chômage, la disparition des crises économiques et une croissance stable mais raisonnable pour l'environnement, et la disparition de l'acharnement à la compétitivité qui sera remplacé par la recherche de la coopération et de l'entraide maximale. Ce serait positif pour tout le monde, mais la bourgeoisie est trop stupide pour y penser ou bien ne le veut pas car elle préfère une économie dominée par le marché de l'armement, par le marché de la destruction et de la mort.