Logement social à st Nazaire

[pelon]

CITATION
samedi 15 novembre 2003
Parer à la spéculation financière
Le conseil municipal dote la ville de réserves foncières dans le centre
Petit menu pour le conseil municipal de vendredi soir. Des questions d'ordre principalement administratif ont été évoquées et votées. Seules les décisions de modification du plan des sols pour que la ville se dote de réserves foncières ont entraîné un petit débat entre majorité et opposition.
Soucieuse de se doter de réserves foncières, afin de poursuivre sa politique de constructions de logements, dont une partie de social, la ville a décidé de modifier certaines parcelles pour les transformer en Zone d'aménagement différé (ZAD). Vendredi soir, la décision a été prise pour les zones de Coulvé et Québrais, près des bassins de Guindreff, et pour deux secteurs en ville : près de la place des Martyrs, îlot Normandie/Stalingrad, et Soleil Levant.

Si la ville y voit l'occasion de pouvoir construire des logements, elle pense aussi éviter « une certaine spéculation financière en annonçant d'emblée son droit de préemption en cas de vente des terrains et des maisons sur ces secteurs », a précisé Jean Fabry, adjoint.

Danièle Richard (UDF) est intervenue pour dénoncer ce qu'elle qualifie de « précipitation dans ces études » et la « frénésie de la municipalité à vouloir créer des ZAD, en pleine fragilité du tissu économique local ». Elle a également insisté pour que les personnes concernées par ces nouvelles situations soient informées et puissent bénéficier de bonnes conditions de rachat.

Jean-Claude Saint-Arromand (Lutte ouvrière), de son côté, s'est placé en défenseur du logement social en déclarant que les chiffres annoncés par la mairie (500 logements par an dont 80 pour l'habitat social sur la ville de Saint-Nazaire) étaient en diminution par rapport à ceux évoqués lors d'un précédent conseil en janvier. Jean Fabry a alors expliqué que ce chiffre de 80 correspondait à un minimum, et que, même « si il y a des problèmes économiques, il y aura toujours des demandes de logements ». Il a été soutenu par Joël Batteux, maire, qui a précisé que « 500 logements par an, c'est ce qu'il faut pour maintenir la population ». Et d'insister sur sa préférence à densifier l'existant « plutôt que de juxtaposer des lotissements tout autour de la ville ». L'opposition de droite a voté contre, Jean-Claude Saint-Arromand s'est abstenu.

Eric MARTIN.[/quote]