par MC2 » 17 Jan 2011, 11:40
a écrit :le secrétaire de l'UGTT et Ben Ali étaient de grands copains
par com_71 » 17 Jan 2011, 13:03
(MC2 @ lundi 17 janvier 2011 à 11:40 a écrit :
C’EST AU PEUPLE TUNISIEN ET À LUI SEUL DE DÉCIDER DE SON AVENIR !
Maintenant, des slogans nationalistes ?L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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par redsamourai » 17 Jan 2011, 13:28
par STREL » 17 Jan 2011, 20:30
(redsamourai @ lundi 17 janvier 2011 à 13:28 a écrit : En Tunisie comme ailleurs, le pou-voir aux tra-vai-lleurs! :17:
j'ai d'ailleurs vu un certain nombre de personnes sur le parcours de la manif qui reprenaient ce slogan!
c'est aux travailleurs tunisiens de décider de leur avenir .....
Ou voyez vous du nationalisme dans le slogan incriminé ? Arretez de jouer avec les mots
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par STREL » 17 Jan 2011, 20:42
(com_71 @ lundi 17 janvier 2011 à 13:03 a écrit :(MC2 @ lundi 17 janvier 2011 à 11:40 a écrit :
C’EST AU PEUPLE TUNISIEN ET À LUI SEUL DE DÉCIDER DE SON AVENIR !
Maintenant, des slogans nationalistes ?
Arlette Laguiller en 2007 : " Mais c'est donc pour m'associer aux souhaits qui sont sans doute ceux de la majorité du monde du travail, ce monde qui a toujours été et est encore mon seul camp, que je choisis de voter et d'appeler à voter pour Ségolène Royal."
Le milliardaire Pierre Bergé, fondateur notamment de la maison Yves Saint Laurent, finance les activités politiques de Ségolène Royal, à commencer par les locaux de l'association de l'ex-candidate, "Désirs d'avenir", situés au 95, boulevard Raspail à Paris.
Arretez avec vos principes politiques de jeune pucelle effarouchée
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par com_71 » 17 Jan 2011, 20:48
par STREL » 17 Jan 2011, 21:24
(luga @ lundi 17 janvier 2011 à 01:05 a écrit : Pourtant le secrétaire de l'UGTT et Ben Ali étaient de grands copains
avec vos principes de quête de l' absolu, vous vous comportez en fin de compte comme des fossoyeurs du mouvement ouvrier à travers ses luttes .
Vous savez sans doute que Thibault n'est pas trostkyste, fait du copain-copain avec Sarko et pourtant la classe ouvrière à travers la CGT s'est battue dernièrement ,certes sans succès .....
Séguy pas trostkyste non plus en 1968 et pourtant des acquis ont été obtenus par la classe ouvrière à travers ses luttes .
Un syndicat est un outil et enviez donc les peuples de pays caractérisés par la remise en cause de l' indépendance des syndicats ou pire l' absence de syndicats
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par STREL » 17 Jan 2011, 21:32
(com_71 @ lundi 17 janvier 2011 à 20:48 a écrit : leçon 1 :
le "peuple" et les "travailleurs", ce n'est pas la même chose
leçon 2 :
les nationalistes veulent toujours noyer les intérêts des "travailleurs", au nom de prétendus "intérêts du peuple"
leçon 3 :
donc ce qu'ils appellent les "intérêts du peuple", c'est une fausse barbe pour les intérêts de la bourgeoisie
démission du prof démoralisé par son élève
:roll: :roll:
LENINE
On objecte d'ordinaire que le peuple russe n'est pas pour l'« introduction » de la Commune. C'est l’argument des féodaux qui prétendaient que les paysans n’étaient as mûrs pour la liberté. La Commune, c'est‑à‑dire les Soviets des députés ouvriers et paysans, ne « réalise », n'a l'intention de « réaliser » et ne doit réaliser aucune réforme avant que celle‑ci ne soit absolument mûre, aussi bien dans la réalité économique que dans la conscience de l'immense majorité du peuple. Plus la débâcle économique et la crise engendrée par la guerre sont graves, et plus la nécessité s'impose d'une forme politique aussi parfaite que possible, propre à faciliter la guérison des horribles blessures infligées par la guerre à l'humanité. Moins le peuple russe a d'expérience en matière d'organisation, et plus résolument le peuple lui-même, et non seulement les politiciens bourgeois et les fonctionnaires pourvus de « sinécures », doit entreprendre de s'organiser.
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par Zorglub » 17 Jan 2011, 22:19
par MajnûnLayla » 24 Jan 2011, 17:55
(STREL @ lundi 17 janvier 2011 à 21:24 a écrit :(luga @ lundi 17 janvier 2011 à 01:05 a écrit : Pourtant le secrétaire de l'UGTT et Ben Ali étaient de grands copains
avec vos principes de quête de l' absolu, vous vous comportez en fin de compte comme des fossoyeurs du mouvement ouvrier à travers ses luttes .
Vous savez sans doute que Thibault n'est pas trostkyste, fait du copain-copain avec Sarko et pourtant la classe ouvrière à travers la CGT s'est battue dernièrement ,certes sans succès .....
Séguy pas trostkyste non plus en 1968 et pourtant des acquis ont été obtenus par la classe ouvrière à travers ses luttes .
Un syndicat est un outil et enviez donc les peuples de pays caractérisés par la remise en cause de l' indépendance des syndicats ou pire l' absence de syndicats
Alors ça camarade, c'est énorme.
Je passe sur l'éloge consternant à Séguy que tu crédites d'avoir arraché des acquis en 68 - non seulement Séguy s'est essentiellement échiné à lutter contre la grève générale, mais encore les accords de Grenelle ont-ils été hués par les travailleurs! Et les militants de l'OCI qui eux se sont battus comme des damnés à l'université, à Sud aviation etc - contre l'appareil CGT - s'étrangleraient s'ils lisaient ça.
Mais si on parle de la Tunisie, impossible de comparer la direction de l'UGTT à une direction, si pourrie soit-elle, comme celle de la CGT. Parce que Thibault, si répugnant qu'il doive être aux yeux de n'importe quel militant révolutionnaire, c'est une émanation de la bureaucratie syndicale. La direction de l'UGTT, même pas: ils ont été placés là par Ben Ali.
Demande aux prolétaires du mouvement de Gafsa en 2008, ou même aux dirigeants syndicaux locaux cassés par leur direction après avoir été cassés par le régime, ce qu'ils en pensent!
Les faits montrent indéniablement que les travailleurs tunisiens cherchent à se servir de l'UGTT. Reste qu'en cela ils se heurtent à une direction 100% pourrie et que s'approprier l'organisation, ce serait foutre cette clique à la porte du syndicat, a minima.
Voilà ce que disait A. Jerad, secrétaire général de l'UGTT, deux jours avant la chute de Ben Ali:
« J'ai eu l'honneur de rencontrer le chef de l'Etat et ce fut l'occasion d'un très important entretien, au cours duquel nous avons abordé la situation douloureuse dans certaines régions du pays, ainsi que des idées et des propositions de l'UGTT (...) J'ai trouvé auprès du Président de la République une vision profonde des principaux problèmes et de leurs causes et une volonté de les résoudre.»
Merci pour les prolétaires massacrés de Kasserine et de tout le pays!
Il y a dans l'UGTT des militants qui parlent sans détour de leur direction (je cite Mediapart):
Dans les années 1990, certains dirigeants de la centrale, tel Ali Ramdhane, songeaient à fonder un Parti des travailleurs, lié à l'UGTT. Une option abandonnée depuis. Pourtant, certains militants syndicaux redoutent que la direction du syndicat nourrisse l'ambition de court-circuiter le processus révolutionnaire en marche. Secrétaire général des médecins et des pharmaciens, élu à la commission administrative de l'UGTT, Sami Souhli raconte comment sa direction n'a pas perdu ses mauvaises habitudes en acceptant, sans consulter la base, de participer au gouvernement annoncé ce lundi. Un vote sur cette question devait intervenir lors d'une assemblée plénière de la commission administrative du syndicat.
«Mais on l'a bien vu, ce hold-up n'a pas tenu», dit-il. Pour lui, cette participation temporaire au gouvernement n'a qu'un but : gagner du temps. «On ne le rappelle pas assez souvent, mais les liens sont forts entre la direction de l'UGTT et le RCD. En acceptant cette participation au gouvernement, le bureau exécutif occupe le terrain et retarde le processus qui doit mener à un gouvernement de salut populaire, pour que les membres du RCD qui ont été le plus mouillés dans la répression et les affaires puissent fuir. Il ne faut donc pas se relâcher, et continuer de demander des comptes à la direction du syndicat, ce que nous ferons au cours de l'assemblée plénière prévue pour vendredi.»
Plusieurs branches du syndicat souhaitent aussi que le programme élaboré au sein de l'UGTT (régime parlementaire, gouvernement de salut public incluant l'ensemble des forces démocrates) soit écrit noir sur blanc, dans une résolution signée par le bureau exécutif. De son côté, Sami Souhli insiste pour que les comités de défense des quartiers, qui ont émergé ces derniers jours dans toute la Tunisie, et les comités d'entreprise soient enfin reconnus par l'Etat, et puissent se fédérer pour être représentés au Parlement tunisien. «C'est un fait, souffle-t-il, le mouvement populaire tunisien n'est aujourd'hui pas représenté politiquement. Il est pourtant indispensable qu'il le soit. Sans quoi, la révolution initiée par le peuple tunisien lui sera bien vite confisquée.»
Faire l'impasse sur le ramassis de larbins de la dictature qui dirige aujourd'hui l'UGTT, c'est criminel. Pire: le POI en soutenant l'UGTT soutient exactement la même position que... la CSI, référence des bureaucraties syndicales en France.
Il est vrai que Gluckstein n'a pas eu honte de s'afficher à la même tribune que le secrétaire général de l'UGTA algérienne. Pourquoi dans ce cas s'arrêter en si bon chemin?
- MajnûnLayla
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