Informations Ouvrières

Message par STREL » 28 Nov 2010, 13:52

(artza @ dimanche 28 novembre 2010 à 06:56 a écrit :
(STREL @ dimanche 28 novembre 2010 à 03:10 a écrit :


C'est vrai que les ancêtres de LO avaient déjà considéré la proclamation par Trostky en 1938 de la 4 ème Internationale comme une erreur.....

:rofl:

Tu confonds avec Pierre Frank et Pierre Lambert :sygus:

non, non le groupe Barta....
STREL
 
Message(s) : 0
Inscription : 30 Oct 2010, 12:59

Message par STREL » 28 Nov 2010, 13:56

(titi @ dimanche 28 novembre 2010 à 10:14 a écrit :
(STREL @ dimanche 28 novembre 2010 à 03:10 a écrit :que fais-tu des langues, des particularismes culturels propres à chaque pays ? 

que fais-tu des langues, des particularismes culturels propres à chaque région ?

tu es pour l'europe des régions alors ? :harhar:

l' Europe des régions ne vise qu' à disloquer les nations pour mieux détruire les acquis sociaux propres à chaque pays.....
C'est certainement le souhait de LO et du NPA à travers les élections régionales.......
STREL
 
Message(s) : 0
Inscription : 30 Oct 2010, 12:59

Message par abounouwas » 28 Nov 2010, 14:27

bah c'est clair,
on a fait campagne contre le souverainisme de l'État ouvrier et pour le régionalisme bourgeois, vive la fourme d'Ambert, à bas la baguette !
et vu notre poids, on a bien flingué les acquis sociaux de 1789 (mort de rire)
heureusement que l'OCI-PT-POI est là pour nous le rappeler,
la politique c'est l'occasion de se marrer.
abounouwas
 
Message(s) : 0
Inscription : 10 Jan 2007, 00:47

Message par Jacquemart » 28 Nov 2010, 18:24

a écrit :non, non le groupe Barta...

1. Mais quel rapport du sujet avec la choucroute ?
2. Avant de répéter n'importe quelle ânerie, renseigne-toi.

a écrit :l' Europe des régions ne vise qu' à disloquer les nations pour mieux détruire les acquis sociaux propres à chaque pays.....
C'est certainement le souhait de LO et du NPA à travers les élections régionales.......

Le ridicule ne tue pas, hein ?
Avatar de l’utilisateur
Jacquemart
 
Message(s) : 203
Inscription : 16 Déc 2003, 23:06

Message par artza » 28 Nov 2010, 18:51

(STREL @ dimanche 28 novembre 2010 à 13:52 a écrit :
(artza @ dimanche 28 novembre 2010 à 06:56 a écrit :
(STREL @ dimanche 28 novembre 2010 à 03:10 a écrit :


C'est vrai que les ancêtres de LO avaient déjà considéré la proclamation par Trostky en 1938 de la 4 ème Internationale comme une erreur.....

;) t'intéresse consulte les écrits de Barta sur marxists.org et compares les aux écrits de ceux qui souhaitaient "tendre la main aux bourgeois pensant français" ou d'autres qui voyant le fascisme régner pour des décennies ne voyaient de solution que dans la recherche d'une niche écologique dans le parti collaborationniste de l'ex-socialiste Déat.

N.B. Barta était membre du POI la section française...
:wavey:

Mille excuses pour ces H-S :prosterne: , mais puique ça chatouille notre interlocuteur
artza
 
Message(s) : 2525
Inscription : 22 Sep 2003, 08:22

Message par Faber » 29 Nov 2010, 11:46

a écrit :Mille excuses pour ces H-S prosterne.gif , mais puique ça chatouille notre interlocuteur


Non au contraire merci.
Si un infime pourcentage des jeunes gagnés par le POI/PT/CCI pouvait consulter ces lignes et avoir la curiosité de se renseigner sur les âneries très mal intentionnées que leur apprennent leurs devanciers, et ben ce serait bien...
Faber
 
Message(s) : 3
Inscription : 15 Nov 2004, 02:03

Message par Front Unique » 02 Déc 2010, 00:02

Informations Ouvrières N° 126, semaine du 2 au 8 décembre 2010

EDITORIAL

Questions, réponses

Question: L’effondrement qui frappe l’Irlande menace-t-il la France ?
Réponse : L’euro transmet sa contagion d’une économie à l’autre. L’effondrement menace partout.


Q: Comment réduire les déficits ?
R: Cette question ne peut être posée à la classe ouvrière. Le déficit, c’est deux tiers de cadeaux aux patrons (exonérations fiscales et sociales) et un tiers aux banques par le paiement des intérêts de la dette. Dette publique dont le gonflement découle des milliards offerts pour renflouer spéculateurs, banquiers et capitalistes faillis. Les travailleurs n’ont pas à payer pour cela.

Q: Mais même la gauche appelle à réduire les déficits ?
R: C’est vrai que les Premiers ministres de « gauche » en Espagne, au Portugal, en Grèce, les dirigeants du Parti socialiste en France acceptent ce cadre. Et aussi « l’intersyndicale » des cinq organisations, qui, le 29 novembre, évoque « la nécessaire réduction des déficits ». Mais c’est un piège tendu au mouvement ouvrier: celui de la « gouvernance ». Accepter la logique de la « réduction des déficits » conduit à accompagner les contre-réformes. Une véritable politique conforme aux intérêts vitaux de la classe ouvrière devrait formuler : « Nous rejetons tous les plans de rigueur, l’argument des “déficits” et de la dette ; seuls doivent prévaloir les besoins de la population. »

Q: L’Europe laisserait-elle faire ?
R: Il y a quelques mois, les manifestants grecs criaient : « Dehors le FMI, dehors l’Union européenne ! » La semaine passée, un responsable syndical irlandais déclarait, lors de la venue des experts du FMI et de l’Union européenne : « Les barbares sont à notre porte. » Peut-on, comme le fait « l’intersyndicale », « interpeller » les barbares de l’Union européenne pour qu’ils prennent des me - sures sociales ? Non. L’Union européenne a pour seule fonction de faire payer aux travailleurs la crise de décomposition du système capitaliste. On ne peut répondre aux besoins des peuples qu’en rompant avec elle.

Q: Est-ce possible ?
R: Ou bien on part des besoins ouvriers, et les mots d’ordre en découlent : abrogation de la réforme des retraites, on ne touche pas à la Sécurité sociale, interdiction des licenciements, rétablissement des postes supprimés dans les services publics, nationalisation ou renationalisation des secteurs clés de l’industrie et de l’industrie bancaire. Ou bien on s’engage sur la voie du consensus ou de l’accompagnement. La conférence d’Alger (lire pages 8 et 9) a montré que dans le monde entier de très larges secteurs du mouvement ouvrier débattent précisément de cette question. Les délégués présents ont conclu: il faut rompre avec la spirale infernale de la gouvernance, qui conduit tout droit à la catastrophe.

Q: Mais quelle force a la capacité d’imposer cela ?
R: Celle des millions qui ont combattu pour imposer le retrait de la contre-réforme des retraites, celle des milliers de délégués qui n’ont pas hésité à braver les directives des sommets en se battant pour la grève pour le retrait. Cette force n’a pas réussi à surmonter l’obstacle, mais elle est disponible pour imposer les solutions qu’appelle la situation.

Q: Ne faut-il pas l’aider à s’organiser pour cela ?
R: Nous, au POI, nous estimons que pour franchir ces obstacles, la classe ouvrière a besoin d’un authentique parti ouvrier indépendant. Mais nous n’en faisons pas un préalable. C’est pourquoi nous avons pris l’initiative de la conférence du 11 décembre, dans laquelle travailleurs et militants de toutes tendances et de toutes appartenances qui se posent les questions évoquées ici ont leur place, dans un débat libre, démocratique et fraternel.

Daniel Gluckstein Secrétaire national du POI
Front Unique
 
Message(s) : 0
Inscription : 03 Fév 2005, 02:21

Message par Zorglub » 02 Déc 2010, 00:34

On perd la référence au trotskysme mais pas le pipeautage qui est la vraie tradition de ce mouvement.
Et en plus ils font les Sancho Pancha de Dupont-Aignan avec l'euro.
Zorglub
 
Message(s) : 1226
Inscription : 27 Fév 2009, 01:26

Message par Front Unique » 09 Déc 2010, 19:30

Informations Ouvrières N° 127, semaine du 9 au 15décembre 2010

EDITORIAL

Et maintenant: au tour de la France ?

“La France est la prochaine sur la liste. Il ne faudra pas attendre longtemps avant que les investisseurs sur le marché des actions se tournent vers la France une fois qu’ils en auront fini avec le Portugal et l’Espagne. Le déficit du pays est bien plus élevé qu’on ne le croit (…). Les marchés ne sont pas prêts à le financer,à moins que ne soit mise en œuvre une sérieuse réforme structurelle. »

Ainsi s’exprime, ce 5 décembre, le directeur exécutif de la place boursière de Londres, le fameux London Stock Exchange (1).

Aux Etats-Unis, le Wall Street Journal félicite le Premier ministre « socialiste » espagnol pour avoir décrété l’état d’alarme contre les contrôleurs aériens (lire page 12). « Les syndicats, comme les grévistes en France auparavant, avaient perdu tout sens de la réalité économique. »

La France est dans le collimateur.

Le plan de rigueur destructeur est en marche, dont la contre-réforme des retraites a marqué le premier acte.

Il n’aura rien à envier au plan irlandais, qui prétend amputer les allocations des chômeurs, les pensions des retraités, les salaires des fonctionnaires et imposer une saignée dans la fonction publique dont l’équivalent en France serait de 500 000 suppressions d’emplois !

Et toujours le même argument: les déficits publics.

Répétons-le: rien ne peut justifier que le peuple travailleur paie, d’une seule de ses conquêtes, d’un seul de ses acquis les intérêts d’une dette provoquée exclusivement par l’aide financière aux capitalistes et aux banquiers.

Sur ce point, les travailleurs sont confrontés, une nouvelle fois, à un obstacle qu’il faut clairement identifier.

D’un côté, au plan politique, les différents candidats à la candidature du Parti socialiste s’engagent à réduire la dépense publique, tandis que les dirigeants du Parti communiste et du Parti de gauche, dans une pétition commune, demandent à la Banque centrale européenne (BCE), créée dans le seul but de soutenir l’euro et de réduire le « coût du travail », « d’impulser (…) la création d’emplois, le développement des services publics… ».

Autant demander poliment au pyromane d’éteindre l’incendie…

D’un autre côté, l’intersyndicale des cinq (CGT, CFDT, FSU, UNSA, SUD-Solidaires), dans sa déclaration du 29 novembre, revendique « la nécessaire réduction des déficits publics ».

Il faut dire les choses clairement: le simple fait de mettre le doigt dans l’engrenage de la « réduction des déficits publics » conduit inévitablement à accompagner contre-réformes et plans de rigueur, voire même à participer à leur mise en œuvre.

C’est la question clé.

Nul ne peut nourrir la moindre illusion dans le fait que les armes construites pour frapper et démanteler les droits ouvriers — l’Union européenne, la BCE, les déficits, la dette — puissent être transformées en autre chose.

La classe ouvrière a montré ses immenses capacités de combat, de résistance et de volonté d’unité dans la mobilisation contre la réforme des retraites.

Elle est disponible pour bloquer le plan destructeur qui vient.

Pour cela, elle a besoin de pouvoir disposer de ses organisations en toute indépendance.

L’ordre du jour appelle la rupture de tout lien avec les diktats de l’Union européenne, du FMI et leur « nécessaire réduction des dépenses publiques ».

Il appelle l’unité contre les plans de rigueur et les contre-réformes, et la défense de chacune des revendications ouvrières.

Tel est l’enjeu du débat qui se mènera dans la conférence pour l’unité ouvrière à l’initiative du Parti ouvrier indépendant, le 11 décembre, à Issy-les-Moulineaux.

(1) The Independant.

Daniel Gluckstein
Secrétaire national du POI

Front Unique
 
Message(s) : 0
Inscription : 03 Fév 2005, 02:21

Message par Ian » 09 Déc 2010, 20:38

Penser que la France pourrait subir le même sort que la Grèce ou l'Irlande (pays capitalistes "périphériques"), c'est à mon avis ne pas comprendre la place de l'impérialisme français dans le capitalisme mondial, et son rôle politique dirigeant sur la scène mondiale.
C'est oublier que les banques ne sont pas des organes "neutres" distribuant des bons et mauvais points aux États en fonction de leur endettement, mais qu'elles ont un rôle éminemment politique. Malgré leur endettement record, les États-Unis n'ont aucune chance d'être lâchés dans un avenir proche par exemple. Ce sont les États capitalistes périphériques qui trinqueront pour eux (et pour l'État français).
Ian
 
Message(s) : 290
Inscription : 22 Mars 2009, 13:58

PrécédentSuivant

Retour vers Presse et communiqués

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 7 invité(s)