Régionales

Message par pelon » 03 Sep 2003, 09:21

Le Figaro n'a pas tout compris.

CITATION
SCRUTIN DE MARS 2004 Les partis mettent au point leur stratégie, mais quelques incertitudes demeurent, notamment sur l'engagement possible des ministres
    Régionales : les états-majors en pré-campagne
    Les états-majors abordent la première ligne droite de la bataille des régionales, prévues les 21 et 28 mars prochain.

    Nicolas Barotte et Judith Waintraub
    [03 septembre 2003]

    o La droite est à la tête de quatorze des vingt-deux régions métropolitaines, depuis le scrutin de mars 1998. L'UDF détenait deux présidences, mais, si Anne-Marie
    Comparini est restée fidèle à ses amis centristes en Rhône-Alpes, Adrian Zeller, en Alsace, a rejoint l'UMP. Les conseillers du FN ont permis l'élection d'un président de
    droite dans quatre régions : Bourgogne, Rhône-Alpes (à l'origine avec Charles Millon), Languedoc-Roussillon et Picardie.

    o Le nouveau mode de scrutin accorde une prime majoritaire à la liste arrivée en tête. Conçu par l'UMP pour provoquer la bipolarisation du champ politique, il favorise
    les grands partis et force les petits à s'allier, sous peine de disparition. D'où les bras de fer en cours, à droite comme à gauche, entre les formations majoritaires et
    les minoritaires de leur camp.

    o A droite, l'heure est à la «décrispation» entre l'UMP et l'UDF. François Bayrou réclame la tête de listes communes dans environ «un tiers des régions», c'est-à-dire six
    ou sept, et Alain Juppé se dit prêt à lui en accorder trois. Les centristes jouant la montre, les véritables négociations ne devraient commencer que fin octobre, même
    si des accords se dessinent déjà sur le terrain. Bien que le président de l'UMP désire éviter que «tout se décide à Paris», il sait qu'il devra in fine officialiser l'accord au
    niveau national, comme l'exige son homologue de l'UDF, qui veut garder le contrôle de ses troupes.

    o A gauche, le premier secrétaire du PS, François Hollande, souhaite un «grand rassemblement». Mais, malgré le nouveau mode de scrutin, les Verts demeurent
    partisans de l'autonomie au premier tour. Quant au PC, il veut d'abord débattre des «contenus politiques». Les socialistes devraient définitivement investir leurs têtes
    de liste le 13 décembre. Tous leurs présidents de région sortants seront candidats.

    o A l'extrême gauche, la Ligue communiste révolutionnaire et Lutte ouvrière discutent d'éventuelles listes communes. Mais le parti d'Arlette Laguiller semble réticent.
    Si elle réédite ses résultats de la présidentielle, l'extrême gauche pourrait gêner considérablement le Parti socialiste.


    o Le Front national lancera officiellement sa campagne pour les régionales samedi dans les Bouches-du-Rhône, à Saint-Martin-de-Crau. L'extrême droite s'estime en
    mesure de conquérir Provence-Alpes-Côte-d'Azur, où Jean-Marie Le Pen est candidat, et d'arbitrer l'affrontement droite-gauche en Ile-de-France, où sa fille Marine a
    annoncé son intention de se présenter. Dans ses négociations avec l'UMP, l'UDF affirme tenir compte de ce qu'elle considère comme la capacité de nuisance du FN.

    o Parmi les sept ministres susceptibles de conduire des listes, seuls deux semblent avoir définitivement pris leur décision : Renaud Muselier en Provence-Alpes-Côte
    d'Azur et François Fillon dans les Pays de la Loire. Dans le Nord-Pas-de-Calais, ni Jean-Paul Delevoye ni Jean-Louis Borloo n'ont encore fait leur choix, et Gilles de
    Robien, qui veut rester au gouvernement, hésite toujours à mener le combat en Picardie. Quant à Nicolas Sarkozy, sa candidature en Ile-de-France paraît de moins en
    moins probable, mais Patrick Devedjian serait prêt à prendre la relève.[/quote]
pelon
 
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