bonnes ventes des tee-shirts "Obama"

Message par com_71 » 26 Sep 2008, 11:26

L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Zappa » 26 Sep 2008, 12:48

Est-ce que vous pensez qu'il y a un vrai enthousiasme et des illusions pour Obama chez les noirs-américains au delà de la petite bourgeoisie ?
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Message par com_71 » 26 Sep 2008, 13:32

(Zappa @ vendredi 26 septembre 2008 à 13:48 a écrit : Est-ce que vous pensez qu'il y a un vrai enthousiasme et des illusions pour Obama chez les noirs-américains au delà de la petite bourgeoisie ?

Enthousiasme, non. Illusions, pas beaucoup (y'a vraiment pas de quoi). Ce qui revient sans cesse (y compris dans la classe ouvrière) c'est : "il est plus que temps" (d'élire un président noir).

http://www.the-spark.net/csart581.html

http://www.the-spark.net/np826101.html

(Spark Aug 1. 2008 a écrit :Don’t Go Out of the Voting Booth with Illusions

It’s understandable that many workers, white and black, want to vote against the people who have held office during this disastrous last period, especially against the Republicans – if for no other reason than to express their anger.

And it should come as no surprise in a country as profoundly racist as the United States that a big majority of the black population would want to vote for Obama. His candidacy represents, at least symbolically, the falling of barriers standing in the way of the black population. There is an enthusiasm for the idea that there could finally be an African-American president. As many people said: “It’s time, it’s past time, it’s overdue.”

But Obama’s candidacy does not open the door for the large majority of the black population who are working class or poor.

In the first place, to say that is to read the pages of history backwards. Doors were not opened by Obama, but for him. His candidacy was paid for by the bitter and angry struggles of generations of black people in the streets of this country – struggles that radically uprooted the legalized system of Jim Crow.

Obama does not represent the interests of the black working class population. In fact, he reproaches the ordinary black population with the accusation that they themselves carry an important part of the responsibility for their situation – a situation marked by severe poverty, high unemployment and lack of educational opportunities.

He blames the victims of poverty and misery for the poverty and misery in which the society has mired them. It is his way of reassuring the bourgeoisie and the reactionary petty bourgeoisie, white and black, that he is not the “black” candidate held hostage by “black special interests.” It’s why, for example, he distances himself from even the social-democratic-style reformists, like Jesse Jackson, whom the bourgeoisie has always been a little wary of. By his very words, his very campaign, Obama makes it crystal clear ahead of time that the vast majority of the black population, especially its poorest layers, should expect nothing, absolutely nothing from him if he is elected.

Whether Obama or McCain is elected, the wars will continue – and grow wider. They both say it. The corporations and the wealthy who own them will continue to be given hand-outs by the government – and they both say that. Neither represents the interests of the working class.

The big bourgeoisie certainly has no fears about either of them. The bourgeoisie know they will be served by either one. That’s why they have been ready to finance both. If they have given significantly more to Obama up to this point than they have to McCain, it’s not because they distrust McCain. Perhaps they think Obama can do a better job of diverting the population. In any case, whichever one is elected will be their servant.

Workers must have their own policy and they must find the way to carry out their own policy, which means to organize their own struggles, no matter who is elected.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Gaby » 26 Sep 2008, 15:45

(com_71 @ vendredi 26 septembre 2008 à 14:32 a écrit : Enthousiasme, non. Illusions, pas beaucoup (y'a vraiment pas de quoi). Ce qui revient sans cesse (y compris dans la classe ouvrière) c'est : "il est plus que temps" (d'élire un président noir).

Il y en a certainement plus qu'il n'y en a eu en France avec Ségolène Royal en 2007. Sans aucun doute. La volonté de foutre les républicains dehors dans la classe ouvrière américaine est certainement plus importante que le vote anti-Sarkozy ici. L'union des syndicats américains avec les liberals fait avec Obama une cure de jouvence.

(spark a écrit :By his very words, his very campaign, Obama makes it crystal clear ahead of time that the vast majority of the black population, especially its poorest layers, should expect nothing, absolutely nothing from him if he is elected.


Non, ce n'est certainement pas clair comme de l'eau de roche. Obama parait comme quelqu'un qui mettra un terme à la guerre contre l'Irak (même s'il dit le faire pour maximiser les chances de réussite en Afghanistan) et comme celui qui baissera les prélèvements qui pèsent sur la classe moyenne et la classe ouvrière. McCain axe ses critiques sur le caractère impossible du programme d'Obama, ce n'est pas inutile de le remarquer.
D'ailleurs on l'a entendu récemment dénoncer le gouvernement qui balance des milliards pour les plus riches, et ne fait rien pour les personnes qui perdent leurs maisons. Il devait le faire pour concorder avec une idée bien répandue, et comme il a un grand sens politique, il l'a fait.
Même s'il est convoqué par Bush sur le sujet de la crise économique sur fond d'union nationale.
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Message par pelon » 26 Sep 2008, 16:35

(Gaby @ vendredi 26 septembre 2008 à 15:45 a écrit :

(spark a écrit :By his very words, his very campaign, Obama makes it crystal clear ahead of time that the vast majority of the black population, especially its poorest layers, should expect nothing, absolutely nothing from him if he is elected.


Non, ce n'est certainement pas clair comme de l'eau de roche. Obama parait comme quelqu'un qui mettra un terme à la guerre contre l'Irak (même s'il dit le faire pour maximiser les chances de réussite en Afghanistan) et comme celui qui baissera les prélèvements qui pèsent sur la classe moyenne et la classe ouvrière. McCain axe ses critiques sur le caractère impossible du programme d'Obama, ce n'est pas inutile de le remarquer.
D'ailleurs on l'a entendu récemment dénoncer le gouvernement qui balance des milliards pour les plus riches, et ne fait rien pour les personnes qui perdent leurs maisons. Il devait le faire pour concorder avec une idée bien répandue, et comme il a un grand sens politique, il l'a fait.
Même s'il est convoqué par Bush sur le sujet de la crise économique sur fond d'union nationale.

Tu as raison mais je crois qu'il faut prendre cela comme une figure de style, une manière de dire "il devrait être clair pour la classe ouvrière ...". Un peu comme quand nous écrivons "aucun travailleur ne se laissera berner par le discours démagogique de Sarkozy" ou "aucun travailleur ne peut voter Le Pen". C'est un édito largement diffusé.
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