par Louis » 09 Juil 2003, 11:02
tssss tsssss ! je ne crois pas ! Chez un grand transporteur aérien français a vocation mondiale (ouf !) par exemple, on ne peut pas dire que ce soit LO qui ait été a la tête des mobilisations !
Maintenant, oui bien sur,il faut faire le bilan des mobilisations !
quand a "défaite du mouvement ouvrier et les 82 % pèsent, c'est une inflexion du discours de lo
CITATION Alors oui, avec ce gouvernement de droite, le patronat et la bourgeoisie avancent sans masque. C'est la seule différence avec la gauche. Ils ne cherchent même pas à dissimuler qu'ils sont là pour servir directement les intérêts des plus riches et que, pour les enrichir encore plus, ils appauvrissent davantage les classes populaires.
Oui, ils se sentent sûrs d'eux, tous ces gens, Chirac, Raffarin, Juppé, Sarkozy et tous les autres. Et quand certains ténors du Parti socialiste s'avisent de protester en disant que les 82 % de votes pour Chirac viennent en partie de l'électorat de gauche, leurs lamentations n'attirent que l'ironie dédaigneuse de Chirac, Raffarin et consorts qui méprisent ceux qui se sont aplatis. Ils savent bien, eux, que Chirac n'avait pas besoin des voix de gauche pour être élu et qu'ils ne doivent donc rien à personne.
Ce que la gauche a apporté à Chirac, c'est de transformer une élection assurée en triomphe personnel et en plébiscite politique. La gauche s'est agenouillée toute seule. Et aujourd'hui encore, elle en est fière !
Eh oui, les grands partis de gauche ont préparé politiquement le terrain pour la droite, comme bien souvent dans le passé. Ils l'ont préparé en menant eux-mêmes une politique de droite, et bien des mesures qui sont appliquées aujourd'hui par le gouvernement Raffarin ont été préparées par les hauts fonctionnaires des ministères sous le gouvernement précédent.
C'est pourquoi ils ont perdu les élections, et il n'est pas besoin d'ouvrages sur la psychologie de Jospin ou sur l'incompréhension des classes populaires pour le comprendre.
Oui, il y a de quoi être indigné par les projets de privatisation du gouvernement Chirac-Raffarin. D'abord, du point de vue des travailleurs de ces entreprises. Car, pour réussir à vendre au privé tout ou partie de France Télécom, d'Air France ou de la Snecma, le gouvernement cherchera à plaire aux marchés financiers en freinant les salaires, en supprimant des acquis, en réduisant les effectifs. Tout projet de privatisation implique forcément une dégradation des conditions de travail des salariés.
Mais ce ne sont pas seulement les travailleurs des entreprises privatisées, ce sont toutes les classes populaires qui subissent les conséquences des privatisations ou même de la recherche de rentabilité lorsqu'il s'agit de services publics. Car services publics et recherche de profit sont absolument contradictoires. Or, tous les gouvernements qui se succèdent depuis longtemps poussent dans ce sens à la SNCF comme à la Poste, en passant par France Télécom ou même dans les hôpitaux[/quote].
Parce que la question est bien, comment ça pese, et dans quel sens !