Cela fait plus d'un mois que la mobilisation contre la loi Pécresse est lancée à l'université de Toulouse le Mirail. La puissante dynamique qui s'est imposée sur cette université, dans la perspective d'une grève massive, n'a été possible que par la mise en place des piquet de grève, mais aussi et surtout par l'implication de nombreux militant-e-s, organisé-e-s ou non, pour mettre en place les modalités pratique des décisions prises par les Assemblées Générales.
Or, nous avons pu constater qu'en marge de tout ce travail militant, des dégradations ont été faites à l'intérieur des locaux de l'université. Ces actes, qui sont le fait d'initiatives individuelles, ne relèvent aucunement de la responsabilité du comité de lutte, des Assemblées Générales, ni même des organisations qui sont à la base de ce mouvement. Loin de favoriser le travail militant et l'espression de la lutte, ces agissements ne font que discréditer notre mouvement.
Nous rappelons que ces actes vont à l'encontre de nos positions et des luttes que nous menons depuis des années pour un réengagement massif de l'état dans l'enseigenement supérieur et de meilleures conditions d'études.
C'est pourquoi l'AGET-FSE condamne les dégradations qui ont été commises dans les locaux de l'université.
Nous appelons par ailleurs les étudiant-e-s à venir plus nombreux/euses aux Assemblées Générales, et à participer activement à la lutte.
Pour l'AGET-FSE, le porte-parole, Basile Mouton.