violence barbare

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Il brûle sa petite amie par jalousie
Par Katell PRIGENT
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Une jeune femme de 22 ans a été brûlée vive par son petit ami jaloux, dans le Bas-Rhin. Elle a été brûlée au troisième degré et ses agresseurs mis en examen. Ce drame rappelle celui de Sohane qui, en 2002, était décédée après avoir subi les mêmes sévices.

Une jeune fille de 22 ans a été brulée vive par son petit ami jaloux à Illkirch-Graffenstaden, dans le Bas-Rhin. Les faits remontent au début du mois de janvier et sont rapportés ce mercredi par Le Parisien. Lors d'une soirée arrosée, Vincent, 27 ans, accuse sa petite amie Valérie d'avoir des relations avec d'anciens petits amis. Il décide alors, selon ses dires, de la "purifier". Pour cela, il asperge la jeune femme d'alcool à brûler pendant qu'un complice la maintient. Il enflamme ensuite Valérie avec un briquet.

Lorsque les secours arrivent, Valérie déclare d'abord qu'il s'agit d'une tentative de suicide, qu'elle s'est immolée. Après être sortie du coma artificiel dans lequel elle a été plongée pendant les premières semaines, la jeune fille raconte ce qui s'est vraiment passé. Vincent et son ami ont été mis en garde à vue et ont avoué les faits. Ils ont été mis en examen pour "violences volontaires ayant entrainé une mutilation permanente" et "actes de barbarie". Brûlée au troisième degré, Valérie est aujourd'hui hors de danger mais risque de garder des séquelles à vie.

Une histoire qui rappelle celle de Sohane

Selon les premiers éléments de l'enquête, Vincent, déjà incarcéré dans le passé, était sans profession. Il était hébergé par un ami dans l'immeuble où à eu lieu le drame. Il dit avoir "été mis à la porte du domicile familial" et n'avoir "aucun soutien". Cette histoire n'est pas sans rappeler celle de Sohane Benziane, 17 ans, qui avait été découverte inanimée, gravement brûlée, en octobre 2002, dans un local à poubelle de la cité Balzac à Vitry-sur-Seine dans le Val-de-Marne. Elle est décédée quelque temps après à l'hôpital. Là encore, l'auteur du meurtre âgé de 19 ans avait déclaré avoir agit "par dépit amoureux". Djamel Derrar a été condamné à 25 ans de prison pour "actes de torture et de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner" et son complice Tony Rocca à 8 ans de prison.