Un petit extrait d'interview de JL Aubert (vous savez, celui qui criait dans Téléphone), accordé à la dépêche du Midi :
CITATION (...) Ça ne vous gonfle pas, Jean-Louis Aubert, de croire encore à l'optimisme?
Oui, c'est vrai que ça n'a aucune allure, l'optimisme. Je ne suis pas foncièrement optimiste... On m'a dit un jour que j'étais « dialectique ». Je suis immédiatement allé voir ce que ça voulait dire dans le dictionnaire. Et c'était vrai: c'est pas que je sois optimiste, mais j'essaie toujours d'expliquer... En fait, j'ai toujours l'impression de marcher dans une rue sombre, avec des lumières allumées en haut et j'ai envie, l'ado en moi à encore envie d'y être, derrière la fenêtre... J'arrive pas à être heureux, mais je suis ému, par moments. C'est très égoïste, je sais, parce que je suis gâté, moi. Mais quand on est heureux on peut le dire. J'hésite pas à le dire, quand ça m'arrive...
Ça vous gonflerait pas un peu, la France, en ce moment?
Ben je suis en tournée, là. Je sillonne la France d'une manière délectable. C'est un pays incroyable. Il y a un héritage... On ne peut pas dire que ce pays est dans la merde, sinon que dire des autres... J'aime bien la plupart des gens que je croise. C'est peut-être un problème de système? Mais qui est le responsable du système? Je ne sais pas trop à qui m'adresser... Maintenant, on évite Le Pen, mais si c'est pour remplacer par quelque chose dans la ligne d'Arlette Laguillier, avec les bureaux en lino etc, j'ai pas envie non plus. Mais alors pas du tout. J'ai envie que ça avance... Il y a des trucs: l'échange équitable, tout ça... C'est peut-être égoïste, mais j'ai cette idée de sauvegarder un présent pour demain.
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étonnant, non ?
Je savais pas qu'on faisait des bureaux en lino...