AU GIAT COMME AILLEURS
IL FAUT SE MOBILISER POUR FAIRE FACE AUX MENACES
Une nouvelle fois, les travailleurs du GIAT se retrouvent devant des menaces sérieuses de suppressions d'emplois, menaces qui ne datent pas d'aujourd'hui: c'est A. Richard, ministre socialiste de la Défense, qui avait annoncé la préparation d'un plan qu'on disait sévère et qui pouvait comporter des fermetures de sites. La ministre de droite, M. Alliot-Marie, n'a eu qu'à reprendre les projets de son prédécesseur.
Envisager froidement de supprimer près de 3000 emplois sur les 5700 que compte encore GIAT industries, voilà leur perspective. Les travailleurs, ceux de GIAT, comme tous ceux de Tarbes, ne peuvent l'accepter.
En tant que travailleurs, nous nous retrouvons tous dans la même galère, avec ceux de Métaleurop, de Daewoo, d'Air-Lib, de Grimaud et de toutes les entreprises où les patrons en prennent à leur guise et se permettent tout, cela avec l'aide des divers gouvernements de droite comme de gauche qui se sont succédé.
Maintenant, Trémège fait semblant de soutenir les travailleurs en disant que c'est dépassé de se battre pour conserver ses statuts, mais qu'il fera tout pour créer des emplois sur le site. Outre que ce sont les amis de Trémège au gouvernement qui orchestrent les licenciements, on a vu ce qu'étaient ses promesses de créer des emplois lors de l'agrandissement de l'aéroport.
Alors, si on voit aujourd'hui les politiciens du département s'agiter, aucun d'entre eux n'a proposé une loi interdisant les licenciements et les suppressions d'emplois.
Il est temps qu'ensemble, les travailleurs mettent un coup d'arrêt à ces attaques sur l'emploi. Et, pour cela, ils ne peuvent compter que sur leurs propres forces.
François MEUNIER