Lecture : appel à ne pas appliquer la circulaire

Message par Bertrand » 28 Juin 2006, 11:14

(txi @ mercredi 28 juin 2006 à 11:59 a écrit :Excuse-moi , Bertrand, j'aurais peut-être  du employer un autre mot, mais c'est quand même vrai qu'il y a des expressions toutes faites , des tics et des codes de langage qui me paraissent apporter plus de brouillard que d'éclaircissement aux questions que posent les béotiens dans mon genre.[/b]
Et puisqu'on parle de pédagogie , la qualité première du pédagogue n'est-elle pas de tenter de mettre le savoir à la portée de l'élève (j'oubliais, il faut dire l'"apprenant"  :D

Je bien sûr d'ac avec ce que tu écris.
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Message par Bertrand » 28 Juin 2006, 12:20

a écrit :Bon, j'aimerais que tu re-développes deux aspects.

- Je me suis rendue compte en lisant ce fil que je "lisais dans ma tête". Parce que quand je lis, je pense, et quand je pense, je me parle. Alors je lis beaucoup plus vite que je ne lirais à voix haute, mais je me dis néanmoins très vite le texte dans ma tête. Apparemment sens et son sont indissociables chez certain(e)s. Enfin parole et lecture plus exactement. Pour moi lire, c'est écouter, écrire, c'est parler.


Peut-être a t-on l'impression qu'on "entend une petite voix intérieure", mais seulement quand on y prête attention. Et ça n'est pas de l'oralisation.
Un très bon lecteur lit à plus de 35 000 mots/h ; il est impossible de parler à cette vitesse je crois.
Quand j'observe certains lecteurs, je vois leurs lèvres bouger, c'est vrai. Mais quand ils "disent les mots", leurs yeux (et leur cerveau) sont déjà beaucoup plus loin dans le texte. Et c'est un gaspillage de temps et d'énergie.


a écrit :Tu dis en substance par ailleurs qu'il y a une sorte de mode un peu fausse à envoyer les gamins chez l'orthophoniste pour dyslexie, alors que ça n'est pas sa partie, vu que l'orthophoniste, c'est la parole. Mettons. Que fait-on alors ? Quand on a un gamin  jeune de 17 ans qui déchiffre et ânonne ?


C'est pas une mode. Je partage l'avis des "pétitionnaires" sur le sujet.
Pour ce jeune (proche de l'illettrisme), il faut qu'il réapprenne à lire. Une fois que j'ai dit ça, t'es pas plus avancée mais à part une prise en charge individuelle ou s'adresser à une association qui prend en charge le problème de l'illettrisme, je ne peux rien te dire de plus.
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Message par yannalan » 28 Juin 2006, 16:27

(Bertrand @ mercredi 28 juin 2006 à 13:20 a écrit : [
a écrit :Tu dis en substance par ailleurs qu'il y a une sorte de mode un peu fausse à envoyer les gamins chez l'orthophoniste pour dyslexie, alors que ça n'est pas sa partie, vu que l'orthophoniste, c'est la parole. Mettons. Que fait-on alors ? Quand on a un gamin  jeune de 17 ans qui déchiffre et ânonne ?



A 17 ans, déjà, ça veut dire que pendant une bonne dizaine d'années, pas grand-monde ne s'est occupé de lui. Ca arrive et c'est déjà un problème de l'éducation en France...
Pour ce qui est des orthophonistes, ils s'occupent aussi de pblèmes de dysorthographie, mais en fait,souvent, on aimerait bien envoyer l'enfant voir un psy, mais la famille a souvent du mal à accepter l'idée ("il est pas fou!") et se rabat sur l'orthophoniste. Comme disait l'orthophoniste du coin" je ne suis pas sorcière, j'ai des limites"
Pour revenir au jeune de 17 ans, il faudrait d'abord savoir pourquoi il est comme ça. On a vu des gamins en fin de maternelle ou CP, au moment du divorce de leurs parents, par exemple, se bloquer totalement.
Sur les méthodes, d'accord avec Valière, l'efficacité plus grande de l'une ou de l'autre n'est pas démontrée par l'expèrience. Un des problèmes à mon avis est l'âge : on demande à tous les gamins nés l'année X de faire leur CP en meême temps. Certains sont prêts, d'autres pas et pourraient attendre encore. D'autres sont déjà prêts depuis longtemps. Il est légalement possible de moduler dans le cadre des cycles, mais les pressions parentales peuvent être lourdes (tout le monde est content quand le petit a un an "d'avance", mais rester un an de plus en mater, c'est souvent très mal vécu. Alors on se plante.
yannalan
 
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Message par Valiere » 29 Juin 2006, 09:19

Je trouve ce fil intéressant, mais comme instit en retraite avec ujn peu de bouteille : je pense qu'au delà du choix de la méthode, ce qui est essentiel c'est de prévoir dans le temps de travail des enseignants ( sans surcharge horaire... ouf j'allais dire une bêtise!) des temps de rencontres avec les parents pour l'aide au suivi.
Valiere
 
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Message par Bertrand » 29 Juin 2006, 16:19

:swoon:
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