une grève de 24H programmée à la rentrée

Message par roudoudou » 20 Juin 2006, 21:36

a écrit :Valière deux remarques :
il s'agit du club fermé des cinq( FO, SNETAA, CNT non invités)

et encore une fois c'est une grève de 24H "rituelle" ou presque programmée


Bonsoir Valière ;)
“J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.”
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Message par Puig Antich » 20 Juin 2006, 23:52

a écrit :Donc pour moi ce qui se passe à l'assemblee, ce n'est pas notre combat et j'aimerais pas que Arlette apporte desillusions aux travailleurs en leur faisant croire que changer le gouvernement changera les choses.



Moi non plus j'aimerais pas.

Il y a une solution simple, il faut dire :

La majorité UMP à l'Assemblée est en crise. Elle est divisée, affaiblie, notamment par sa défaite sur le C.P.E. Le vote NON a montré que la population rejetait majoritairement l'appel au vote de 95% des députés de ce parlement. Il ne représente donc aucunement la majorité, les travailleurs, mais est plutôt une instance de gestion des intérêts de la bourgeoisie. La direction du PS, du PC ne veulent ni ne peuvent pas plus faire de ce parlement une instance au service de la majorité ; ils ne veulent aucunement remettre en cause la domination de la brgeoisie sur la société, l'Etat bourgeois, etc.

Pour prendre le pouvoir, la classe ouvrière a besoin d'un parti révolutionnaire, d'organes de type soviétiques, de ses propres milices. Elle n'en a pas le pouvoir aujourd'hui. Néanmoins, elle peut profiter de la crise des politiciens bourgeois pour avancer ses revendications propres, chasser ce gouvernement du pouvoir, imposer au prochain de satisfaire telle ou telle revendications sous peine de recommencer la même chose.


Voilà pour l'explication.

Pour le fond, je pense qu'effectivement même si on peut pas résoudre la question du pouvoir aujourd'hui, on ne pourra jamais le faire si on ne la pose pas...
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Message par Ottokar » 21 Juin 2006, 06:21

(Puig Antich @ mercredi 21 juin 2006 à 00:52 a écrit : Il y a une solution simple, il faut dire :

La majorité UMP à l'Assemblée est en crise. Elle est divisée, affaiblie, notamment par sa défaite sur le C.P.E. Le vote NON a montré que la population rejetait majoritairement l'appel au vote de 95% des députés de ce parlement. Il ne représente donc aucunement la majorité, les travailleurs, mais est plutôt une instance de gestion des intérêts de la bourgeoisie.

Bravo, tu l'as dit. Et ça a changé quoi ? excuse moi, mais ce matin je n'ai encore rien remarqué...
Ottokar
 
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Message par Gaby » 21 Juin 2006, 07:08

(Ottokar @ mercredi 21 juin 2006 à 07:21 a écrit :
(Puig Antich @ mercredi 21 juin 2006 à 00:52 a écrit : Il y a une solution simple, il faut dire :

La majorité UMP à l'Assemblée est en crise. Elle est divisée, affaiblie, notamment par sa défaite sur le C.P.E. Le vote NON a montré que la population rejetait majoritairement l'appel au vote de 95% des députés de ce parlement. Il ne représente donc aucunement la majorité, les travailleurs, mais est plutôt une instance de gestion des intérêts de la bourgeoisie.

Bravo, tu l'as dit. Et ça a changé quoi ? excuse moi, mais ce matin je n'ai encore rien remarqué...
:sygus:
Puig prend un break sur le sujet parceque tes interventions, ca rappelle l'époque du forum où les CPS ne faisaient que causer de leur front unique à tout va...
Gaby
 
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Message par Valiere » 21 Juin 2006, 11:41

Se battre pour une dissolution immédiate de l'Assemblée Nationale c'est aussi approfondir la crise politique, ce qui ne peut que nous être favorable....
C'est un combat à ne pas négliger
Valiere
 
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Message par Puig Antich » 21 Juin 2006, 16:53

Je le formulerais pas comme ça. Je suis pas pour des élections anticipées qui iraient vers un replâtrage du régime. C'est à la bourgeoisie de gérer ses contradictions, pas à nous de lui offrir une porte de sortie, au contraire. Mais j'ai l'impression qu'ici un certain nombre de personnes ne comprennent pas que dire qu'il faut chasser le gouvernement ce n'est pas forcément dire qu'on veut une issue électorale... "ca peut finir comme ça", "c'est risqué", "la classe ouvrière n'est pas assez organisé pour être candidate au pouvoir"... certes, mais qui ne tente rien n'a rien...

(edit)
Et de plus je rajouterais que ne pas le dire, c'est permettre la réorientation électoraliste d'un certain nombre d'éléments sincérement révoltés contre ce gouvernement, qui ont participé par exemple à la lutte contre le CPE. Il n'y a qu'à voir le nombre de personnes, notamment de jeunes, dans les meetings pour une "candidature unitaire antilibéral", et autres illusions soutenues à bout de bras par la droite de la Ligue et le PCF.
Puig Antich
 
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Message par Puig Antich » 21 Juin 2006, 16:59

a écrit : Bravo, tu l'as dit. Et ça a changé quoi ? excuse moi, mais ce matin je n'ai encore rien remarqué...


"certains accusent la médecine, parce qu'elle n'assure pas une guérison miraculeuse et instantanée"

c'est de qui ? :33:
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Message par Puig Antich » 21 Juin 2006, 17:13

Je voudrais mettre ici une brève AFP pour illustrer l'extrême faiblesse du gouvernement. Certes, tout celà c'est de la politicaillerie entre politiciens bourgeois, qui de l'UMP au PCF ont tous collaboré à porter des coups aux classes populaires. Mais je pense que les excuses de Villepin sont à mettre en rapport avec la déclaration de Hollande "la majorité peut gouverner jusqu'en 2007, mais pas sous n'importe quelle condition" ... avec en filigrane l'exigence d'une excuse du premier ministre. Celà a raisonné comme une menace : n'allez pas trop loin vous n'avez pas les moyens politiques, et nous nous avons les moyens de vous déstabiliser, notamment par la rue. Il me semble que ce genre d'événements indiquent bien qu'il y à là une brèche à exploiter, une brèche qu'il ne faut précisément pas laisser aux diverses fractions qui veulent maintenir l'ordre bourgeois.



a écrit :Dominique de Villepin présente ses "regrets" à François Hollande

LE PREMIER MINISTRE PRÉSENTE SES
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PARIS (Reuters) - Dominique de Villepin a clos l'incident qui l'avait opposé la veille à François Hollande à l'Assemblée en présentant ses "regrets" au premier secrétaire du Parti socialiste, qu'il avait taxé de "lâcheté".

"Permettez-moi au début de cette séance de me tourner vers vous M. Hollande : j'ai dénoncé hier une attitude, en aucun cas je n'ai voulu me livrer à des attaques personnelles que je condamne", a déclaré le Premier ministre lors de la séance des questions d'actualité à l'Assemblée.

DOMINIQUE DE VILLEPIN PRÉSENTE SES
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"Si certains mots vous ont personnellement blessé, je le regrette et je les retire", a-t-il ajouté sous les applaudissements.

En réponse à une question virulente de François Hollande sur la gestion d'EADS, Dominique de Villepin avait asséné mardi une réplique qui avait déchaîné la colère des socialistes: "Je dénonce, M. Hollande, la facilité, et je dirais même en vous regardant la lâcheté, la lâcheté qu'il y a dans votre attitude".

Le Parti socialiste avait réclamé les "excuses" du Premier ministre. Dominique de Villepin n'a pas utilisé le terme, mais a marqué sa volonté d'apaisement à la faveur d'une réponse au député UMP des Alpes-Maritimes Jean Leonetti, chargé de solliciter en préambule l'intervention du Premier ministre.

Après avoir présenté ses "regrets", Dominique de Villepin, d'un ton solennel, a appelé à "tirer les leçons" du passé au profit d'une "démocratie apaisée", évoquant en creux les attaques dont il a fait l'objet en rapport avec l'affaire Clearstream.

"Dans une démocratie, chacun, majorité et opposition, a bien sûr sa place et son rôle à jouer, dans l'écoute mutuelle, dans le dialogue, dans le respect. Mais pour que nous puissions avancer, M. Hollande, dans la voie d'une démocratie apaisée, il nous faut tirer les leçons des dernières années et des derniers mois", a-t-il souligné.

"LE GOUVERNEMENT SERA A LA TÂCHE"

"Combien de jeux stériles, combien de provocations inutiles, combien de sous-entendus qui portent la rumeur? Et vous conviendrez que je n'ai pas été épargné par les attaques personnelles, par la calomnie et par le mensonge", a poursuivi Dominique de Villepin.

Le Premier ministre s'est ensuite adressé aux élus UMP, désorientés par ce nouvel incident après les épisodes du CPE et de Clearstream, et dont certains réclament ouvertement ou à mots couverts la démission de l'hôte de Matignon.

"Maintenant, je veux dire à notre majorité, en quatre ans, nous avons fait un travail considérable", a-t-il dit.

"Aujourd'hui, dans la voie tracée par le président de la République, sous l'impulsion de la majorité, sous l'impulsion du gouvernement, le chômage baisse, la croissance repart, les comptes publics se redressent", a souligné Dominique de Villepin.

"Il s'agit maintenant pour le gouvernement de se concentrer sur les priorités de son action, de continuer à répondre aux attentes et aux préoccupations des Français sur la sécurité, sur l'emploi, sur l'éducation, sur la solidarité, sur la préparation de l'avenir", a-t-il réaffirmé.

"Le gouvernement sera à la tâche pour poursuivre le travail engagé. Il le sera dans le souci de la concertation et du rassemblement. Nous pouvons être fiers de ce que nous réalisons. Défendons nos valeurs et nos convictions, soyons au rendez-vous de l'action et du résultat", a-t-il conclu.

Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste, a ensuite pris la parole pour poser, dans un climat redevenu serein, une nouvelle question sur EADS - avec un dernier coup de griffe.

"Nous prenons acte de votre déclaration et de vos excuses", a-t-il dit.

"Certes, nous nous affrontons sans complaisance. C'est la dure loi de la démocratie parlementaire. Mais le respect des personnes est une règle qui s'impose à tous", a-t-il souligné.

"Il n'y a pas dans cet hémicycle des courageux et des lâches. ll n'y a que des députés élus qui ont eu le courage d'affronter le suffrage universel", a-t-il lancé à Dominique de Villepin, qui n'a jamais connu le baptême des urnes.

Le Premier ministre s'est à nouveau dirigé vers le micro pour répondre que le gouvernement prendrait des mesures urgentes afin d'aider EADS.
Puig Antich
 
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