La mobilisation anti-CPE bat des records

Message par DocStarrduck » 28 Mars 2006, 20:03

a écrit :La mobilisation anti-CPE bat des records
lefigaro.fr (Avec AFP)
28 mars 2006, (Rubrique France)


La fronde contre le contrat première embauche s'est encore amplifiée mardi avec des grèves et des manifestations qui ont atteint une ampleur inégalée. Si la CGT parle de 3 millions de manifestants à travers le pays, la police avance le chiffre d’un million.

A Lille, entre 25 000 et 60 000 personnes ont battu le pavé pour protester contre le CPE. (Photo AFP/ Philippe Huguen)

A Paris, la manifestation contre le CPE aurait réuni mardi selon la CGT quelque 700 000 personnes, 92 000 selon la police.


Des incidents violents ont opposé mardi vers 16h00, en marge de la manifestation, un groupe d'une centaine de casseurs à des membres des services d'ordre syndicaux à l'arrivée du cortège, place de la République. Vingt-cinq jeunes ont été interpellés en début d’après-midi dans le Val-de-Marne, suite à des vols et des dégradations. Au total, 105 interpellations ont eu lieu en marge de la manifestation parisienne.


Ailleurs en France, à 16h30 la police évaluait la mobilisation à 878 000 manifestants en dehors de Paris.

# A Marseille, entre 28 000 et 250 000 personnes ont pris part à cette manifestation massive au départ du Vieux-Port. Onze personnes ont été interpellées pour différentes dégradations et violences en marge du défilé.

# A Bordeaux, quelque 31 000 personnes selon la police, 100 000 selon les organisateurs ont battu le pavé, en scandant des slogans hostiles au CPE et réclamant un « licenciement massif du gouvernement ».


A Grenoble, le plus gros défilé depuis 30 ans


Au milieu du cortège toulousain, Mouss et Hakim, les chanteurs de l'ex-groupe Zebda ont rejoint le cortège fort de 36 000 à 80 000 manifestant.

# Nantes a enregistré sa plus forte mobilisation depuis plusieurs années avec entre 42 000 et 70 000 personnes dans les rues. La manifestation anti-Le Pen de 2002 avait rassemblé 30 000 personnes et le 18 mars dernier, entre 21 000 et 45 000 avaient été recensées.

A Lille, les chiffres de manifestants ont doublé par rapport au rassemblement du 18 mars avec entre 25 000 et 60 000 personnes descendues dans les rues.

# Grenoble a été témoin du plus gros défilé depuis trente ans avec de26 000 à 60 000 personnes descendues dans la rue.

# Avant d’envahir la gare de Rennes finalement évacuée, entre 30 000 et 50 000 personnesont pris partie à un défilé coloré à l’ambiance bon enfant, au son des slogans « le Villepain au grille-pain, ça chauffe et ça saute ». Dans la ville où est né le mouvement de contestation, moult entreprises privées étaient représentées à commencer par PSA, principal employeur en Ille-et-Vilaine. Des heurts se sont malgré tout produits en milieu d'après-midi, en marge de la manifestation.

A Nancy, entre 23 000 et 50 000 manifestants se sont réunis dans l’après-midi malgré la pluie battante. Dans un joyeux désordre, Montpellier a réuni autant de manifestants dans l'après-midi

"Résistance, résistance" ont scandé les 15 000 à 50 000 manifestants à Clermont-Ferrand au cours du défilé.

# Entre 17 000 et 40 000 personnes se sont mêlés au mouvement anti-CPE à Lyon.

# A Pau, le cortège composé de 19 500 à 40 000 manifestants est symboliquement passé devant le siège de l’inspection du travail.

# A Rouen, l’ancien premier ministre socialiste Laurent Fabius s’est mêlé au cortège composé de 18 000 à 40 000 personnes . A l’issue du rassemblement, des centaines de jeunes se sont opposées aux forces de l’ordre dans le centre de la ville normande.

# A Limoges, presque toutes les facultés accompagnaient les lycéens en tête du défilé fort de 11 500 à 35 000 manifestants.

# Au Mans, entre 10 000 et 30 000 personnes ont protesté contre le CPE, malgré la pluie et le vent matutinal.


La Réunion s’est aussi mobilisée


La ville de Brest a également enregistré des chiffres de mobilisation historiques avec de 16 000 à 30 000 manifestants. Une mobilisation record à l’échelle de la Bretagne, comme à Saint-Brieuc (entre 12 000 et 30 000), à Lorient (de 10 000 à 25 000) et à Vannes (de 5 000 à 12 000).

Le mouvement anti-CPE a réuni entre 10 000 et 25 000 protestataires à Poitiers.

# Aux cris de « C'est qui les casseurs ? C'est eux les casseurs ! C'est qui la racaille ? C'est eux la racaille ! », entre 11 000 et 25 000 personnes ont pris part à la manifestation au Havre où les nombreux salariés du service public se sont mêlés aux centaines de dockers vêtus de leurs chasubles jaunes fluo.

# A Caen, les salariés étaient les plus nombreux avec des pancartes telles que « Villepin, nos enfants ne sont pas des chiens », dans un défilé composé de 15 000 à 25 000 manifestants.

Entre 10 000 et 18 000 personnes ont défilé avec des pancartes "Contrat patron esclavage" à Perpignan.

A Dijon, des centaines de lycéens et étudiants se sont échappés du cortège fort de 10 000 à 12 000 personnes, pour occuper les voies ferrées de la gare pendant une quinzaine de minutes.

Dans l’est de la France, le mouvement anti-CPE a moins fédéré : c’est le cas à Strasbourg où entre 8 500 et 15 000 personnes ont manifesté.

# Une mobilisation record a en revanche été enregistrée à à Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées, où 10 000 étudiants et lycéens ont participé au cortège composé de 8 000 à 17 000 manifestants.

# Bayonne a vu défiler entre 6 500 et 11 000 personnes, sans heurt ni incident.

# A la Réunion, les habitants aussi sont descendus dans la rue : à Saint-Denis, ils étaient entre 2 000 et 4 000 à gronder contre le CPE.

A Point-à-Pitre aussi, le mouvement a rassemblé entre 1 000 et 3 000 îliens.

La mobilisation a même franchi les frontières de la France: à Copenhague au Danemark, 200 étudiants et syndicalistes ont organisé une petite manifestation de soutien contre le CPE, devant l'ambassade de France.


La fronde contre le contrat première embauche s'est encore amplifiée mardi avec des grèves et des manifestations qui ont atteint une ampleur inégalée. Si la CGT parle de 3 millions de manifestants à travers le pays, la police avance le chiffre d’un million.

A Lille, entre 25 000 et 60 000 personnes ont battu le pavé pour protester contre le CPE. (Photo AFP/ Philippe Huguen)

A Paris, la manifestation contre le CPE aurait réuni mardi selon la CGT quelque 700 000 personnes, 92 000 selon la police.


Des incidents violents ont opposé mardi vers 16h00, en marge de la manifestation, un groupe d'une centaine de casseurs à des membres des services d'ordre syndicaux à l'arrivée du cortège, place de la République. Vingt-cinq jeunes ont été interpellés en début d’après-midi dans le Val-de-Marne, suite à des vols et des dégradations. Au total, 105 interpellations ont eu lieu en marge de la manifestation parisienne.


Ailleurs en France, à 16h30 la police évaluait la mobilisation à 878 000 manifestants en dehors de Paris.

# A Marseille, entre 28 000 et 250 000 personnes ont pris part à cette manifestation massive au départ du Vieux-Port. Onze personnes ont été interpellées pour différentes dégradations et violences en marge du défilé.

# A Bordeaux, quelque 31 000 personnes selon la police, 100 000 selon les organisateurs ont battu le pavé, en scandant des slogans hostiles au CPE et réclamant un « licenciement massif du gouvernement ».


A Grenoble, le plus gros défilé depuis 30 ans


Au milieu du cortège toulousain, Mouss et Hakim, les chanteurs de l'ex-groupe Zebda ont rejoint le cortège fort de 36 000 à 80 000 manifestant.

# Nantes a enregistré sa plus forte mobilisation depuis plusieurs années avec entre 42 000 et 70 000 personnes dans les rues. La manifestation anti-Le Pen de 2002 avait rassemblé 30 000 personnes et le 18 mars dernier, entre 21 000 et 45 000 avaient été recensées.

A Lille, les chiffres de manifestants ont doublé par rapport au rassemblement du 18 mars avec entre 25 000 et 60 000 personnes descendues dans les rues.

# Grenoble a été témoin du plus gros défilé depuis trente ans avec de26 000 à 60 000 personnes descendues dans la rue.

# Avant d’envahir la gare de Rennes finalement évacuée, entre 30 000 et 50 000 personnesont pris partie à un défilé coloré à l’ambiance bon enfant, au son des slogans « le Villepain au grille-pain, ça chauffe et ça saute ». Dans la ville où est né le mouvement de contestation, moult entreprises privées étaient représentées à commencer par PSA, principal employeur en Ille-et-Vilaine. Des heurts se sont malgré tout produits en milieu d'après-midi, en marge de la manifestation.

A Nancy, entre 23 000 et 50 000 manifestants se sont réunis dans l’après-midi malgré la pluie battante. Dans un joyeux désordre, Montpellier a réuni autant de manifestants dans l'après-midi

"Résistance, résistance" ont scandé les 15 000 à 50 000 manifestants à Clermont-Ferrand au cours du défilé.

# Entre 17 000 et 40 000 personnes se sont mêlés au mouvement anti-CPE à Lyon.

# A Pau, le cortège composé de 19 500 à 40 000 manifestants est symboliquement passé devant le siège de l’inspection du travail.

# A Rouen, l’ancien premier ministre socialiste Laurent Fabius s’est mêlé au cortège composé de 18 000 à 40 000 personnes . A l’issue du rassemblement, des centaines de jeunes se sont opposées aux forces de l’ordre dans le centre de la ville normande.

# A Limoges, presque toutes les facultés accompagnaient les lycéens en tête du défilé fort de 11 500 à 35 000 manifestants.

# Au Mans, entre 10 000 et 30 000 personnes ont protesté contre le CPE, malgré la pluie et le vent matutinal.


La Réunion s’est aussi mobilisée


La ville de Brest a également enregistré des chiffres de mobilisation historiques avec de 16 000 à 30 000 manifestants. Une mobilisation record à l’échelle de la Bretagne, comme à Saint-Brieuc (entre 12 000 et 30 000), à Lorient (de 10 000 à 25 000) et à Vannes (de 5 000 à 12 000).

Le mouvement anti-CPE a réuni entre 10 000 et 25 000 protestataires à Poitiers.

# Aux cris de « C'est qui les casseurs ? C'est eux les casseurs ! C'est qui la racaille ? C'est eux la racaille ! », entre 11 000 et 25 000 personnes ont pris part à la manifestation au Havre où les nombreux salariés du service public se sont mêlés aux centaines de dockers vêtus de leurs chasubles jaunes fluo.

# A Caen, les salariés étaient les plus nombreux avec des pancartes telles que « Villepin, nos enfants ne sont pas des chiens », dans un défilé composé de 15 000 à 25 000 manifestants.

Entre 10 000 et 18 000 personnes ont défilé avec des pancartes "Contrat patron esclavage" à Perpignan.

A Dijon, des centaines de lycéens et étudiants se sont échappés du cortège fort de 10 000 à 12 000 personnes, pour occuper les voies ferrées de la gare pendant une quinzaine de minutes.

Dans l’est de la France, le mouvement anti-CPE a moins fédéré : c’est le cas à Strasbourg où entre 8 500 et 15 000 personnes ont manifesté.

# Une mobilisation record a en revanche été enregistrée à à Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées, où 10 000 étudiants et lycéens ont participé au cortège composé de 8 000 à 17 000 manifestants.

# Bayonne a vu défiler entre 6 500 et 11 000 personnes, sans heurt ni incident.

# A la Réunion, les habitants aussi sont descendus dans la rue : à Saint-Denis, ils étaient entre 2 000 et 4 000 à gronder contre le CPE.

A Point-à-Pitre aussi, le mouvement a rassemblé entre 1 000 et 3 000 îliens.

La mobilisation a même franchi les frontières de la France: à Copenhague au Danemark, 200 étudiants et syndicalistes ont organisé une petite manifestation de soutien contre le CPE, devant l'ambassade de France.


La fronde contre le contrat première embauche s'est encore amplifiée mardi avec des grèves et des manifestations qui ont atteint une ampleur inégalée. Si la CGT parle de 3 millions de manifestants à travers le pays, la police avance le chiffre d’un million.

A Lille, entre 25 000 et 60 000 personnes ont battu le pavé pour protester contre le CPE. (Photo AFP/ Philippe Huguen)

A Paris, la manifestation contre le CPE aurait réuni mardi selon la CGT quelque 700 000 personnes, 92 000 selon la police.


Des incidents violents ont opposé mardi vers 16h00, en marge de la manifestation, un groupe d'une centaine de casseurs à des membres des services d'ordre syndicaux à l'arrivée du cortège, place de la République. Vingt-cinq jeunes ont été interpellés en début d’après-midi dans le Val-de-Marne, suite à des vols et des dégradations. Au total, 105 interpellations ont eu lieu en marge de la manifestation parisienne.


Ailleurs en France, à 16h30 la police évaluait la mobilisation à 878 000 manifestants en dehors de Paris.

# A Marseille, entre 28 000 et 250 000 personnes ont pris part à cette manifestation massive au départ du Vieux-Port. Onze personnes ont été interpellées pour différentes dégradations et violences en marge du défilé.

# A Bordeaux, quelque 31 000 personnes selon la police, 100 000 selon les organisateurs ont battu le pavé, en scandant des slogans hostiles au CPE et réclamant un « licenciement massif du gouvernement ».


A Grenoble, le plus gros défilé depuis 30 ans


Au milieu du cortège toulousain, Mouss et Hakim, les chanteurs de l'ex-groupe Zebda ont rejoint le cortège fort de 36 000 à 80 000 manifestant.

# Nantes a enregistré sa plus forte mobilisation depuis plusieurs années avec entre 42 000 et 70 000 personnes dans les rues. La manifestation anti-Le Pen de 2002 avait rassemblé 30 000 personnes et le 18 mars dernier, entre 21 000 et 45 000 avaient été recensées.

A Lille, les chiffres de manifestants ont doublé par rapport au rassemblement du 18 mars avec entre 25 000 et 60 000 personnes descendues dans les rues.

# Grenoble a été témoin du plus gros défilé depuis trente ans avec de26 000 à 60 000 personnes descendues dans la rue.

# Avant d’envahir la gare de Rennes finalement évacuée, entre 30 000 et 50 000 personnesont pris partie à un défilé coloré à l’ambiance
DocStarrduck
 
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Message par DocStarrduck » 28 Mars 2006, 21:14

a écrit :PARIS (Reuters) - Les syndicats estiment avoir réussi une mobilisation "historique" contre le contrat première embauche (CPE), dénombrant plus de trois millions de manifestants à travers la France.

Malgré ce raz-de-marée, Dominique de Villepin s'est montré inébranlable. Il a exclu tout retrait du CPE mais renouvelé son offre de dialogue aux partenaires sociaux pour aménager la mesure gouvernementale destinée aux jeunes de moins de 26 ans.

Les cinq confédérations syndicales ont décliné la nouvelle invitation du Premier ministre à discuter du CPE mercredi sans le retrait préalable du texte.

Douze organisations syndicales de salariés, d'étudiants et de lycéens doivent se retrouver mercredi à 14h à Paris pour décider de la suite à donner au mouvement.

"La République, ce n'est pas les préalables, ce n'est pas l'ultimatum", a lancé Dominique de Villepin lors de la séance des questions d'actualité à l'Assemblée nationale, la voix couverte par les huées des députés socialistes.

De son côté, Jacques Chirac a annulé le déplacement qu'il devait effectuer jeudi au Havre "en raison de l'actualité".

Selon les syndicats, cette quatrième journée nationale de mobilisation contre le CPE a été la plus forte depuis le début de la contestation dans la rue, le 7 février.

"C'est l'une des plus grandes mobilisations de ce type - manifestations sur l'ensemble du territoire - de la Ve République", a dit à Reuters un responsable de FO, faisant état de trois millions de personnes dans les rues dont 700.000 à Paris.

Selon la police, 92.000 personnes ont défilé dans les rues de la capitale et un peu plus d'un million en France.

Des heurts ont été signalés en fin de parcours à Paris, place de la République. En fin de journée, les forces de l'ordre avaient procédé à 192 arrestations.

APPELS À JACQUES CHIRAC

Cette mobilisation a surpassé celle des grandes manifestations du 13 mai 2003, pendant le conflit des retraites, et du 12 décembre 1995, contre le plan Juppé de réforme de la protection sociale.

"Ou le gouvernement comprend qu'il ne peut pas laisser le pays sans réponse, ou on continue", a prévenu François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, lors de la manifestation parisienne.

La mobilisation a été "au-delà de ce que l'on aurait pu imaginer dans nos chiffres les plus optimistes", a-t-il déclaré ensuite sur RTL.

Devant l'impasse, les appels à Jacques Chirac se sont multipliés.

Pour le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, le président de la République ne peut "pas prendre le risque d'un affrontement avec la majorité du pays".

"S'il y en a un qui doit être soucieux de la cohésion nationale, c'est celui qui a été élu par 82% des Français en 2002", a estimé pour sa part le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault. "Ce qui serait attendu aujourd'hui c'est que, fort de cet appui républicain, il demande à son Premier ministre de revenir à la raison".

Sur le front des grèves, le mouvement a été suivi à l'Education nationale à un niveau comparable à celui du 10 mars 2005, au plus fort du mouvement sur le pouvoir d'achat.

Selon Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, le taux de grévistes a dépassé 60% dans les écoles maternelles et primaires et atteint 56% dans les collèges et lycées.

Le ministère de l'Education nationale a fait état de 25 universités totalement bloquées et 44 autres perturbées "à des degrés divers". De plus, 318 lycées étaient fermés et 1.054 perturbés sur un total de 4.300 dans toute la France.

Sans surprise, les transports ont été parmi les plus affectés par l'appel à la grève interprofessionnelle lancée par l'ensemble des organisations syndicales. La banlieue parisienne et les dessertes régionales ont été les plus perturbées.

La SNCF et la RATP ont cependant signalé des conditions de trafic conformes et parfois supérieures à leurs prévisions.

Dans les aéroports, environ un tiers des vols ont été annulés, selon la direction de l'aviation civile.
DocStarrduck
 
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