communiqué LO manifestons le 7 fév.

Message par Puig Antich » 06 Fév 2006, 23:14

Si tu es d'accord, dis à tes copains de l'appliquer dans FO.
Puig Antich
 
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Message par Front Unique » 07 Fév 2006, 00:00

Pffff....
Front Unique
 
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Message par com_71 » 07 Fév 2006, 08:58

Editorial de cette semaine
(Arlette Laguiller a écrit :RETRAIT DES "CONTRATS PREMIERE EMBAUCHE" ET DES "CONTRATS NOUVELLES EMBAUCHES" !
A BAS LA PRÉCARITÉ !


    Le "contrat première embauche", variante pour jeunes de moins de 26 ans du "contrat nouvelles embauches", est une infamie. Les deux contrats ont en commun que, pendant deux ans, le salarié embauché peut être licencié du jour au lendemain sans motif, c'est-à-dire sans raison. A la différence du "contrat nouvelles embauches" qui ne s'applique qu'aux entreprises de moins de 20 salariés, le "contrat première embauche" s'applique à toutes les entreprises sans exception. Ce qui signifie que, même les plus grandes entreprises, les plus riches et les plus profitables, peuvent désormais embaucher des jeunes sous ce contrat précaire, puis les jeter dehors après un temps variable sans qu'elles aient à fournir la moindre justification. C'est la généralisation de la précarité. C'est un cadeau au grand patronat.
    Villepin a eu le culot de prétendre, à la télévision : "Il n'y a jamais eu une proposition faite aux jeunes qui soit aussi avantageuse et protectrice" ! Ce serait même "le projet le plus social jamais élaboré pour les jeunes" !
    Il faut une riposte à cette attaque qui annihile le peu qui, dans le code du travail, protège contre les licenciements arbitraires. Il faut une riposte au cynisme de ces dirigeants politiques, ces domestiques du grand capital, qui aggravent toujours plus les conditions du monde du travail pour multiplier les faveurs au grand patronat.
    Ces contrats ne créeront évidemment pas un emploi de plus. Les patrons n'embauchent que lorsque leur production l'exige. Tous les patrons qui sont dans le champ d'application de ces contrats précaires embaucheront avec ces contrats précaires. Un nombre croissant de travailleurs seront condamnés à vivre dans l'incertitude, dans la crainte permanente d'être licenciés, sans savoir ce qu'ils deviendront, sans pouvoir même louer un logement car les propriétaires sont entièrement libres de louer à qui ils veulent.
    Il ne faut pas laisser passer cette loi. Il faut participer à toutes les manifestations prévues pour ce 7 février. Il faut d'autres actions jusqu'à ce que soient retirés les contrats qui officialisent la précarité. Assez de cette multitude de contrats précaires, de ces temps partiels non choisis, de ces stages mal payés ou pas payés du tout que les gouvernements qui se sont succédé depuis un quart de siècle se sont ingénié à inventer ! Tous ces artifices ne diminuent pas le chômage. Ils permettent seulement de le dissimuler par la radiation de milliers de chômeurs de l'ANPE.
    Et il faut exprimer par la même occasion son opposition à toute la politique réactionnaire menée par ce gouvernement qui ne laisse pas passer une semaine sans porter un nouveau coup contre les travailleurs. Car, la semaine même où le "contrat première embauche" est en discussion au Parlement, le gouvernement est en train de faire adopter par une majorité aux ordres l'abaissement de l'âge légal de l'apprentissage et, par la même occasion, la possibilité d'autoriser le travail de nuit pour les mineurs à partir de 15 ans. C'est une régression.
    Comme est une régression la loi que va présenter Sarkozy sur l'immigration. Elle aggravera les conditions d'obtention de la carte de séjour en rendant quasiment impossible pour un sans-papiers de régulariser sa situation, même s'il peut justifier de dix ans de présence dans le pays. Elle rendra plus dure la vie de tous les travailleurs immigrés en interdisant pratiquement le regroupement familial. Les hommes de droite au pouvoir savent que les entreprises de production ne peuvent pas se passer des travailleurs immigrés. Mais l'"immigration choisie", c'est choisir en fonction des besoins du grand patronat. C'est, surtout, rendre le sort des travailleurs immigrés plus précaire.
    En affaiblissant la situation d'un nombre croissant de travailleurs, jeunes, immigrés, précaires en tout genre, le gouvernement et le patronat veulent affaiblir l'ensemble du monde du travail. Il ne faut pas les laisser faire !

Arlette Laguiller
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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