Mitterrand : la gauche qui trahit

Message par ianovka » 09 Jan 2006, 20:30

C'est vrai que c'est facile d'écrire un tel article maintenant.
Quand on lit ce qui se disait en 1981 dans le même journal ça fait un peu mal au c..l.
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
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Message par ianovka » 09 Jan 2006, 20:38

Oui bien sûr rien à dire sur l'article actuel, c'est très juste.
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Message par ianovka » 09 Jan 2006, 20:41

Ce tract en fait, je viens de voir que ce n'est pas un article de rouge.
Fatigué moi ...
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Message par Ottokar » 09 Jan 2006, 21:17

édito des feuilles de LO cette semaine
a écrit :LE MAL QU'IL FAISAIT AUX TRAVAILLEURS, IL LE FAISAIT BIEN

Les ministres socialistes du passé et ceux qui rêvent de le devenir étaient présents au cimetière de Jarnac pour commémorer le dixième anniversaire de la mort de Mitterrand. A la télévision comme à la radio, pas moyen d'échapper au concert de louanges déversées sur ce président "de gauche" qui avait réussi à parvenir à la tête de l'Etat dans ce pays où l'électorat de droite est majoritaire et à s'y maintenir pendant quatorze ans. Et, dans ce concert, pas la moindre réserve sur son passé ou sur ce qu'il a fait, une fois président.
Oublié que cet "homme de gauche" avait commencé sa carrière sous Pétain comme homme de droite. Oublié que, dirigeant d'un petit parti de centre-droit sous la IVème République, il avait été onze fois ministre, y compris dans des gouverne-ments les plus ouvertement anti-ouvriers et anti-communistes.
Parmi ses anciens ministres, il en est même qui tentent de fabriquer aujourd'hui un passé d'anti-colonialiste de la première heure à ce politicien qui avait été ministre pendant toutes les sales guerres menées pour garder l'empire colonial de l'impéria-lisme français, de l'Indochine à l'Algérie. Il s'était illustré par des déclarations du genre : il n'y a "qu'une seule France, de la Flandre au Congo", "L'Algérie, c'est la France" ou, pendant la guerre d'Algérie, "La seule négociation, c'est la guerre".
Si cet homme a pu se transformer en chef de file de la gauche, ce fut par la grâce du Parti com-muniste qui avait fait de lui, à l'élection présidentielle de 1965, le "candidat unique de la gauche". A l'époque pourtant, le PC recueillait aux élections plus de 20 % des voix, bien plus que le Parti socialiste en perdition. Mitterrand n'était même pas encore membre de ce parti. Et surtout, grâce à ses nombreux militants dans les entreprises et dans les quartiers populaires, le PC avait encore une influence considérable dans la classe ouvrière. Il en était ainsi encore lorsqu'en 1971, Mitterrand, fraîchement entré au PS pour en faire une machine électorale, en devint le chef. En usant de leur influence pour faire croire aux travailleurs que Mitterrand représentait un espoir, en propageant parmi eux l'idée funeste que ce n'est pas par leurs propres luttes qu'ils pouvaient se défendre mais en permettant à la gauche d'arriver au pouvoir, les dirigeants du PC ont cisaillé l'influence de leur propre parti.
Elu président de la République en 1981, Mitterrand fit entrer des ministres communistes dans son gouvernement, mais uniquement pour faire avaler sa politique aux travailleurs. Il prit, dans un premier temps, des mesures de gauche comme la suppression de la peine de mort. Il procéda à des nationali-sations mais moyennant des indemnisations telles que les anciens propriétaires eurent toutes les raisons de s'en réjouir. Mais les quelques mesures des premiers gouvernements socialistes en faveur des travailleurs furent vite abandonnées. Et, aujourd'hui, les travailleurs ont bien du mal à se souvenir combien de temps la gauche ou la droite ont été au pouvoir sous la présidence de Mitterrand et qui a pris telle mesure anti-ouvrière, tant les mesures contre les travailleurs se poursuivent sans interruption depuis un quart de siècle.
Alors, si les dignitaires du PS ont des raisons d'être nostalgiques d'un homme qui a refait de leur parti un parti de gouvernement, les travailleurs ont surtout à se souvenir d'un homme qui a rendu au grand patronat et à la bourgeoisie le fier service de faire passer pour une politique de gauche une politique de soutien sans faille au grand patronat, au détriment des intérêts élémentaires du monde du travail. Et, accessoirement, il a réussi à transformer le PC en force d'appoint pour le PS.
A côté des ex-ministres socialistes, étaient également présents au cimetière de Jarnac le directeur de cabinet de Chirac, un de ses ministres en exercice et son ancien Premier ministre, Raffarin. "Qui se ressemble s'assemble" ! Mais les travailleurs n'ont aucune raison d'être parmi les nostalgiques de Mitterrand, pas plus qu'ils n'ont de raison de faire confiance à ceux qui se sont bousculés à Jarnac pour se prévaloir d'un héritage, marchepied du pouvoir.
Arlette Laguiller
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Message par Crockette » 11 Jan 2006, 11:07

Alors je fait un résumé (ça m'évitera ensuite de me faire taxer de miterrandiste) :
Mitterrand d'après Jacques Attali (j'ai vu l'émission sur france 2) n'était pas un résistant pendant la guerre, mais ce n'était pas un bourreau non plus. Il aurait en 1941, rendu visite à certaines personnes du gouvernement de Vichy avant de le quitter bien vite...(en ayant eu aucun poste à responsabilité).

Mais Mitterrand a bien été le pote de Bousquié, il avait même continué à le voir malgré la promesse qu'il avait faite à Attali.

Mitterrand est l'homme des écoutes téléphoniques illégales.

mitterrand est l'homme qui a trahit les intérêts de la classe ouvrière en 1983-1984, en embrassant le libéralisme économique.(cf les émissions avec Yves Montand et toutes les conneries qu'on y débitaient avec la complicité d'Alain Minc, le libéral de gauche).

Mitterrand est l'homme qui a menti au peuple français sur son étét de santé.


mais Mitterrand quelle intelligence,quel stratège ! c'est l'homme qui a réussi à rouler dans la farine Georges Marchais et le pcf aisni que la cgt, en inversant les rapports de force, car dans les années 70, le pcf était plus puissant que les socialos.
Crockette
 


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