Quel style, quelle plume. C'est à vous rendre jaloux.
La radicalité de l'article réside plus dans sa forme que dans son fond.
Tout ça n'est pas un hasard. Certes et l'auteur de fustiger les méthodes et les comportements de la police qui ne sont pas nouveaux, la démagogie répugnante d'un Sarkozy et la politique des gouvernements successifs qui laissèrent à l'abandon des quartiers entiers et leurs habitants jeunes, moins jeunes et vieux confondus. Très bon. LO le dit aussi peut-être moins brillament.
Et ensuite, rien.
Où peut mener cette "révolte" est-elle porteuse d'avenir et d'espoir? Est-ce une perspective pour le monde du travail? Faut-il les vanter, les critiquer? Que peuvent en penser et en faire les travailleurs actifs, chômeurs ou retraités qui habitent ces quartiers?
N'en sont-ils pas les premières et les seules victimes?
Le trait est faux quand il est dit que des maternelles et des banques ont brûlées. Quelles banques? Même le dépot de moquettes fut incendier sans doute à l'instigation du propriétaire en dépot de bilan.
La conclusion éclaire tout, le siége du "Point" est intact.
Ce qui montre le sens et les objectifs d'un combat ce sont contre qui et comment les coups sont portés.
La fin, laquelle d'ailleurs ne justifie pas tous les moyens.